La Kabylie qui fut pendant longtemps à l’avant-garde du combat amazigh et qui reste toujours l’exemple pour l’ensemble des communautés amazighes à travers Tamazgha, traverse une période très difficile.
Si le plan de destruction de la Kabylie n’a jamais cessé depuis 1962, lorsqu’une bande de mercenaires de l’arabo-islamisme ont pris les commandes d’un Etat créé de toutes pièces et que la France coloniale leur a livré sur un plateau, ces dernières décennies, la rente pétrolière aidant, la voyoucratie d’Alger a multiplié ses attaques contre la Kabylie (le Mzab et le pays touareg ne sont pas épargnés). Tout est mis à l’œuvre pour mener cette politique de destruction par tous les moyens. Si la drogue, la prostitution, le banditisme et autres fléaux ne cessent de se développer à travers des réseaux liés aux services des renseignements algériens, l’islamisation rampante et l’arabisation restent les axes privilégiés par le régime. Tout cela accompagné par un plan de militarisation de la Kabylie qui a vu se multiplier les casernes militaires et les brigades de gendarmerie.
Le 7 mai 2016 à partir de 14h, Projection-vidéo, conférence-débat, espace-librairie et une soirée musicale seront au menu de cet événement consacré à la Kabylie.
- 14h30 : "La Kabylie au cœur de la révolte", un film de Samia Chala (documentaire, 26’)
- 16h : Conférence-débat - "La Kabylie se doit de se transcender !", avec Gérard Lamari.
- 20h : Soirée musicale avec le groupe TIMES (Tamazgha occidentale) et Lazher At Wiran (artiste amazigh de Djerba).
- Espace librairie,
- Exposition des tableaux de peinture de Ḥemmu Kemmous.
Présence de Youcef Allioui et Aksel Azergui, deux auteurs amazighs qui dédicaceront leurs ouvrages.
Entrée libre
CICP (Centre international des cultures populaires)
21ter, rue Voltaire – 75011 Paris
Métro : Rue des Boulets (Ligne )
Contact :
Tel : 06.52.10.15.63.
E-mail : tamazgha.paris@gmail.com
http://www.tamazgha.fr
Facebook : https://www.facebook.com/Tamazgha-254756857917120/
Si le plan de destruction de la Kabylie n’a jamais cessé depuis 1962, lorsqu’une bande de mercenaires de l’arabo-islamisme ont pris les commandes d’un Etat créé de toutes pièces et que la France coloniale leur a livré sur un plateau, ces dernières décennies, la rente pétrolière aidant, la voyoucratie d’Alger a multiplié ses attaques contre la Kabylie (le Mzab et le pays touareg ne sont pas épargnés). Tout est mis à l’œuvre pour mener cette politique de destruction par tous les moyens. Si la drogue, la prostitution, le banditisme et autres fléaux ne cessent de se développer à travers des réseaux liés aux services des renseignements algériens, l’islamisation rampante et l’arabisation restent les axes privilégiés par le régime. Tout cela accompagné par un plan de militarisation de la Kabylie qui a vu se multiplier les casernes militaires et les brigades de gendarmerie.
Le 7 mai 2016 à partir de 14h, Projection-vidéo, conférence-débat, espace-librairie et une soirée musicale seront au menu de cet événement consacré à la Kabylie.
- 14h30 : "La Kabylie au cœur de la révolte", un film de Samia Chala (documentaire, 26’)
- 16h : Conférence-débat - "La Kabylie se doit de se transcender !", avec Gérard Lamari.
- 20h : Soirée musicale avec le groupe TIMES (Tamazgha occidentale) et Lazher At Wiran (artiste amazigh de Djerba).
- Espace librairie,
- Exposition des tableaux de peinture de Ḥemmu Kemmous.
Présence de Youcef Allioui et Aksel Azergui, deux auteurs amazighs qui dédicaceront leurs ouvrages.
Entrée libre
CICP (Centre international des cultures populaires)
21ter, rue Voltaire – 75011 Paris
Métro : Rue des Boulets (Ligne )
Contact :
Tel : 06.52.10.15.63.
E-mail : tamazgha.paris@gmail.com
http://www.tamazgha.fr
Facebook : https://www.facebook.com/Tamazgha-254756857917120/
La Kabylie en débat
14h30. Projection-vidéo.
Kabylie : au cœur de la révolte
Un film documentaire (26 minutes) de Samia Chala, produit par "Article Z" (Paris, 2001).
La réalisatrice, Samia Chala, d’origine kabyle, a suivi Mohand, un de ces jeunes impliqués dans les émeutes du Printemps Noir (avril 2001), dans son village, Abizar, à une cinquantaine de kilomètres de Tizi-Ouzou, pour comprendre les raisons de la révolte kabyle en 2001.
Grâce à ses origines et à sa connaissance du "terrain", la réalisatrice, Samia Chala, a pu filmer sans aucune escorte policière et, de ce fait, réaliser un document exceptionnel. Un des rares documents à même de comprendre ce mouvement qui a marqué la Kabylie en 2001. Il permet également d’avoir des éléments d’analyse.
14h30. Projection-vidéo.
Kabylie : au cœur de la révolte
Un film documentaire (26 minutes) de Samia Chala, produit par "Article Z" (Paris, 2001).
La réalisatrice, Samia Chala, d’origine kabyle, a suivi Mohand, un de ces jeunes impliqués dans les émeutes du Printemps Noir (avril 2001), dans son village, Abizar, à une cinquantaine de kilomètres de Tizi-Ouzou, pour comprendre les raisons de la révolte kabyle en 2001.
Grâce à ses origines et à sa connaissance du "terrain", la réalisatrice, Samia Chala, a pu filmer sans aucune escorte policière et, de ce fait, réaliser un document exceptionnel. Un des rares documents à même de comprendre ce mouvement qui a marqué la Kabylie en 2001. Il permet également d’avoir des éléments d’analyse.
16h. Conférence-débat.
La Kabylie se doit de se transcender !
Avec Gérard Lamari
La Kabylie est dans le désarroi sur tous les plans : économique, politique et même moral. Les perspectives "clé en main" sont autant d’impasses dont a conscience la jeunesse… avec raison.
Le dernier grand mouvement remonte à quinze ans, et depuis, plus grand-chose qui soit véritablement prenant ou enviant. Les mobilisations pacifiques, "légales" et intenses, ont toujours été suivies à terme de désillusions… Ces faux espoirs sont liés en vérité aux revendications/quêtes inopérantes face au monolithisme dictatorial.
La brèche de 1980 s’avère aujourd’hui inopérante. Un jalon est certes marqué, il faut maintenant le dépasser. Intelligemment. D’autant plus que d’autres communautés berbères ont dangereusement emprunté le même chemin.
Le moteur idéologique est en panne et il est nécessaire de repenser la pensée doctrinale kabyle.
C’est dans cette optique que Tamazgha donne la parole à Gérard Lamari qui évoquera notamment les points suivants :
- "Resituer le passé récent (1980/2001)",
- "Quel est le chemin parcouru ?",
- "Le bilan et le pourquoi des désillusions.",
- "Que faire maintenant ?"
Telles seront les questions qui seront développées puis débattues.
L’objet de la rencontre est axé sur les échanges : un public averti et impliqué est souhaité.
Gérard Lamari est né en 1958 à Rouen. Après des études secondaires à Bougie, il rejoint l’Université de Tizi-Ouzou en 1978 pour poursuivre des études en sciences exactes. Il fait partie de la première promotion accueillie à l’Université de Tizi-Ouzou et qui a eu la lourde tâche de la libérer du contrôle total des autorités algériennes. Il accomplit son devoir puisqu’il fut un des éléments de ce groupe d’étudiants qui ont réussi d’abord à "chasser" l’UNJA (Union nationale des jeunes algériens) de l’Université de Tizi-Ouzou et se doter de Comités autonomes avant de rentrer en conflit ouvert avec le pouvoir d’Alger. Ce conflit a fini par faire descendre dans les rues de Kabylie des centaines de milliers de personnes pour défier le pouvoir algérien et crier leur ras-le-bol d’un système qui les nie.
Si Gérard a fait partie de ceux-là qui ont fait le Printemps berbère d’avril 80, il a également contribué efficacement à l’organisation du Printemps 1981 dans la Vallée de la Soummam. Ces événements qui sont presque oubliés ont été déterminants dans la formation du Mouvement culturel berbère (MCB) comme dans la construction de la conscience kabyle.
Il quitte la Kabylie en 1990 pour s’installer en France où il enseigne les mathématiques, mais il est toujours resté à l’écoute de ce qui se passe en Kabylie.
La Kabylie se doit de se transcender !
Avec Gérard Lamari
La Kabylie est dans le désarroi sur tous les plans : économique, politique et même moral. Les perspectives "clé en main" sont autant d’impasses dont a conscience la jeunesse… avec raison.
Le dernier grand mouvement remonte à quinze ans, et depuis, plus grand-chose qui soit véritablement prenant ou enviant. Les mobilisations pacifiques, "légales" et intenses, ont toujours été suivies à terme de désillusions… Ces faux espoirs sont liés en vérité aux revendications/quêtes inopérantes face au monolithisme dictatorial.
La brèche de 1980 s’avère aujourd’hui inopérante. Un jalon est certes marqué, il faut maintenant le dépasser. Intelligemment. D’autant plus que d’autres communautés berbères ont dangereusement emprunté le même chemin.
Le moteur idéologique est en panne et il est nécessaire de repenser la pensée doctrinale kabyle.
C’est dans cette optique que Tamazgha donne la parole à Gérard Lamari qui évoquera notamment les points suivants :
- "Resituer le passé récent (1980/2001)",
- "Quel est le chemin parcouru ?",
- "Le bilan et le pourquoi des désillusions.",
- "Que faire maintenant ?"
Telles seront les questions qui seront développées puis débattues.
L’objet de la rencontre est axé sur les échanges : un public averti et impliqué est souhaité.
Gérard Lamari est né en 1958 à Rouen. Après des études secondaires à Bougie, il rejoint l’Université de Tizi-Ouzou en 1978 pour poursuivre des études en sciences exactes. Il fait partie de la première promotion accueillie à l’Université de Tizi-Ouzou et qui a eu la lourde tâche de la libérer du contrôle total des autorités algériennes. Il accomplit son devoir puisqu’il fut un des éléments de ce groupe d’étudiants qui ont réussi d’abord à "chasser" l’UNJA (Union nationale des jeunes algériens) de l’Université de Tizi-Ouzou et se doter de Comités autonomes avant de rentrer en conflit ouvert avec le pouvoir d’Alger. Ce conflit a fini par faire descendre dans les rues de Kabylie des centaines de milliers de personnes pour défier le pouvoir algérien et crier leur ras-le-bol d’un système qui les nie.
Si Gérard a fait partie de ceux-là qui ont fait le Printemps berbère d’avril 80, il a également contribué efficacement à l’organisation du Printemps 1981 dans la Vallée de la Soummam. Ces événements qui sont presque oubliés ont été déterminants dans la formation du Mouvement culturel berbère (MCB) comme dans la construction de la conscience kabyle.
Il quitte la Kabylie en 1990 pour s’installer en France où il enseigne les mathématiques, mais il est toujours resté à l’écoute de ce qui se passe en Kabylie.
20h30. Soirée musicale.
Groupe TIMES
et
Lazhar n At Wiran
Groupe TIMES.
Originaire de Tizi n Imnayen dans le Tafilalt, H’mmu Kémous crée Times (le feu) en mai 1999. Depuis lors, TIMÈS organise des concerts et participe à des festivals en Belgique, en Hollande, en France et à Tamazgha Occidentale.
Mars 2005, TIMÈS enregistre son premier CD : TIWIZI.
La musique de Times est un mélange d’influences des rythmes amazighs traditionnels, rock, blues, jazz, funk et latino.
En savoir plus sur TIMES
Lazhar At Wiran
Artiste amazigh de Djerba, Lazhar At Wiran a débuté sa carrière en 2001. Il a pris conscience du danger que court la langue amazighe dans cette région de Tamazgha et il a voulu contribuer par la chanson à la sauvegarde de cette langue menacée. C’est une façon aussi de faire prendre conscience aux Amazighs de la nécessité d’œuvrer pour la défense de Tamazight.
A Djerba, et à ce jour, il est le seul artiste qui chante dans la langue amazighe. Son répertoire est essentiellement des chansons inspirées du folklore de Djerba et des chansons engagées sur des rythmes de la musique traditionnelle de Tamazgha.
Groupe TIMES
et
Lazhar n At Wiran
Groupe TIMES.
Originaire de Tizi n Imnayen dans le Tafilalt, H’mmu Kémous crée Times (le feu) en mai 1999. Depuis lors, TIMÈS organise des concerts et participe à des festivals en Belgique, en Hollande, en France et à Tamazgha Occidentale.
Mars 2005, TIMÈS enregistre son premier CD : TIWIZI.
La musique de Times est un mélange d’influences des rythmes amazighs traditionnels, rock, blues, jazz, funk et latino.
En savoir plus sur TIMES
Lazhar At Wiran
Artiste amazigh de Djerba, Lazhar At Wiran a débuté sa carrière en 2001. Il a pris conscience du danger que court la langue amazighe dans cette région de Tamazgha et il a voulu contribuer par la chanson à la sauvegarde de cette langue menacée. C’est une façon aussi de faire prendre conscience aux Amazighs de la nécessité d’œuvrer pour la défense de Tamazight.
A Djerba, et à ce jour, il est le seul artiste qui chante dans la langue amazighe. Son répertoire est essentiellement des chansons inspirées du folklore de Djerba et des chansons engagées sur des rythmes de la musique traditionnelle de Tamazgha.
Toute la journée, un espace librairie en présence de deux auteurs : Youcef Allioui et Aksel Azergui.
Seront également exposés des tableaux de l’artiste amazigh Ḥemmu Kemmous.
- Youcef Allioui.
L’auteur dédicacera, à cette occasion ses ouvrages parmi lesquels :
- L’âne et l’abeille (avril 2016)
- La langue et la mémoire, énigmes, jeux et traditions dans la Kabylie d’antan. Tameslat d Wasal (juin 2015)
- Histoire d’amour de Schechonq, 1er Roi berbère et pharaon d’Egypte (juin 2013)
- Un grain sur le toit. Enigmes et sagesses berbères de Kabylie (avril 2012)
- Les chasseurs de la lumière (décembre 2010)
- Sagesses de l’Olivier (octobre 2009)
- L’oiseau de l’orage (octobre 2008)
- Sagesses des oiseaux (février 2008)
- L’ogresse et l’abeille (octobre 2007)
- Les Archs, tribus berbères de Kabylie : Histoire, résistance, culture et démocratie (septembre 2006)
Et d’autres ouvrages encore.
- Aksel Azergui
Il dédicacera les ouvrages suivants :
Romans :
- Aɣrum n yihaqqaren, Tamesna (Rabat), Editions Idgel, 2006.
- Iɣed n tlelli, Editions Berbères, Paris, 2012
- Imeggura g Imaziɣen, Afafa, Roubaix, 2014
Théâtre :
- Is nsul nedder (avec Omar Derouich et Muhend Saidi Amezyan)
Exposition "Calligraphie Tifinagh en art graphique fantastique" , de l’artiste amazigh Ḥemmu Kemmou
wbw
SIWEL 07133003 MAI 16
Seront également exposés des tableaux de l’artiste amazigh Ḥemmu Kemmous.
- Youcef Allioui.
L’auteur dédicacera, à cette occasion ses ouvrages parmi lesquels :
- L’âne et l’abeille (avril 2016)
- La langue et la mémoire, énigmes, jeux et traditions dans la Kabylie d’antan. Tameslat d Wasal (juin 2015)
- Histoire d’amour de Schechonq, 1er Roi berbère et pharaon d’Egypte (juin 2013)
- Un grain sur le toit. Enigmes et sagesses berbères de Kabylie (avril 2012)
- Les chasseurs de la lumière (décembre 2010)
- Sagesses de l’Olivier (octobre 2009)
- L’oiseau de l’orage (octobre 2008)
- Sagesses des oiseaux (février 2008)
- L’ogresse et l’abeille (octobre 2007)
- Les Archs, tribus berbères de Kabylie : Histoire, résistance, culture et démocratie (septembre 2006)
Et d’autres ouvrages encore.
- Aksel Azergui
Il dédicacera les ouvrages suivants :
Romans :
- Aɣrum n yihaqqaren, Tamesna (Rabat), Editions Idgel, 2006.
- Iɣed n tlelli, Editions Berbères, Paris, 2012
- Imeggura g Imaziɣen, Afafa, Roubaix, 2014
Théâtre :
- Is nsul nedder (avec Omar Derouich et Muhend Saidi Amezyan)
Exposition "Calligraphie Tifinagh en art graphique fantastique" , de l’artiste amazigh Ḥemmu Kemmou
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SIWEL 07133003 MAI 16