« Le Président de l’Anavad (GPK NDLR), M. Ferhat Mehenni, s’est rendu jeudi, 24 mars 2011, à Munich en Allemagne pour rencontrer M. Lyazid Abid, ministre de la Communication, de la Justice et des Droits de l’homme », révèle un communiqué transmis à Siwel.
« La rencontre a porté sur le dépôt de plainte auprès des instances internationales sur les crimes contre l´humanité perpétrés par le pouvoir algérien durant le Printemps Noir 2001-2003 en Kabylie », a indiqué la même source.
Le dépôt d'une plainte pour « crimes contre l'humanité » figure parmi les objectifs anciens du mouvement autonomiste MAK. Annoncé à plusieurs reprises, M. Mehenni avait déclaré à l'occasion des commémorations du printemps berbère et du printemps noir le 20 avril 2010 que les dossiers des quelques 128 victimes des événements sanglants du printemps noir ont été ficelés.
Le régime algérien a mené une répression des plus sanglantes dans l'histoire de l'Algérie en Kabylie. D'avril 2001 à 2003, la répression a fait plus de 120 morts et 5000 blessés dont des dizaines de handicapés. Aucun responsable n'a été jugé dix ans après les répressions en dépit de la signature d'un accord en janvier 2005 entre le gouvernement algérien et une partie du Mouvement des Aârchs, alors relais de la contestation en Kabylie.
Cet accord portait sur la satisfaction de la plate-forme de revendications de ce mouvement, contenant notamment le jugement des commanditaires et ordonnateurs des assassinats et le départ des forces de la gendarmerie de la région, principales responsables des tueries.
ysn
SIWEL 251410 MAR 11
« La rencontre a porté sur le dépôt de plainte auprès des instances internationales sur les crimes contre l´humanité perpétrés par le pouvoir algérien durant le Printemps Noir 2001-2003 en Kabylie », a indiqué la même source.
Le dépôt d'une plainte pour « crimes contre l'humanité » figure parmi les objectifs anciens du mouvement autonomiste MAK. Annoncé à plusieurs reprises, M. Mehenni avait déclaré à l'occasion des commémorations du printemps berbère et du printemps noir le 20 avril 2010 que les dossiers des quelques 128 victimes des événements sanglants du printemps noir ont été ficelés.
Le régime algérien a mené une répression des plus sanglantes dans l'histoire de l'Algérie en Kabylie. D'avril 2001 à 2003, la répression a fait plus de 120 morts et 5000 blessés dont des dizaines de handicapés. Aucun responsable n'a été jugé dix ans après les répressions en dépit de la signature d'un accord en janvier 2005 entre le gouvernement algérien et une partie du Mouvement des Aârchs, alors relais de la contestation en Kabylie.
Cet accord portait sur la satisfaction de la plate-forme de revendications de ce mouvement, contenant notamment le jugement des commanditaires et ordonnateurs des assassinats et le départ des forces de la gendarmerie de la région, principales responsables des tueries.
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SIWEL 251410 MAR 11