MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE*
Kabylie : insécurité et inquisition
L’insécurité en Kabylie touche à son paroxysme. Les kidnappings et les
disparitions des citoyens paisibles se multiplient dans l’impunité la plus
totale due à la démission infâme de l’Etat algérien qui est plus encline
à mobiliser ses services de « sécurité » pour réprimer la population que
pour assurer sa protection.
En une semaine, un cas d’enlèvement et trois cas de disparition sont
enregistrés en Kabylie. Le MAK qui n’a jamais cesser de tirer la sonnette
d’alarme depuis le début concernant cette terreur orchestrée par le
pouvoir algérien, apporte son entière solidarité aux victimes et à leurs
familles.
La population s’est encore substituée à l’Etat algérien en se mobilisant
pour la libération des victimes. Cet élan de solidarité qui incarne la
kabylité nous rappelle à quel point la Kabylie, dans les moments
difficiles, n’a jamais compté que sur elle-même.
Le MAK appelle le peuple kabyle à préserver ces valeurs séculaires ancrées
dans l’universalité afin de juguler toutes les tentatives de son extinction.
Sur le plan des libertés, la situation s’aggrave sans cesse. Hier, le pouvoir a lâché sa meute pour réprimer le rassemblement pour la liberté de conscience auquel a appelé un collectif de citoyens de Vgayet.
Des voyous de tout genre : repris de justice, salafistes, commis de l’Etat
algérien … ont agressé sous la protection de la police algérienne des
manifestants pacifistes, ce qui affermit une fois de plus que l’Etat
Algérien est théocratique et obscurantiste.
Parmi cette voyoucratie étatique qui a agressé les premiers manifestants
arrivés sur le lieu du RDV, figure la directrice de la maison de culture
Taous Amrouche.
Cet acte barbare d’un autre âge et contraire à la morale kabyle nous
interpelle sur la nécessité de recouvrer les espaces publics usurpés par
le pouvoir et ses vassaux locaux.
Les libertés démocratiques sont ainsi de plus de plus bafouées et muselées
devant le mutisme de la société civile et les organisations partisanes
beaucoup plus préoccupées par la gestion des carrières que par les
questions des droits de l’homme.
Ce nouveau forfait qui s’ajoute aux kidnappings confirme le caractère
despotique et raciste du régime d’Alger.
Le MAK est solidaire avec les citoyens agressés et considère que cet
acte est déjà en soi un déni de droit. Un pouvoir corrompu qui est
incapable de poursuivre en justice ceux qui ont dilapidé les deniers
publics, et qui est prompt à utiliser des hordes islamistes criminelles
pour agresser des citoyens innocents est disqualifié et coupable de crime
contre l’humanité.
Un avenir de tolérance, de paix et de progrès n’est possible que dans le
cadre d’un Etat kabyle démocratique, laïque et social
Le peuple kabyle, épris de liberté et inébranlable sur sa dignité, son
salut passe impérativement par l’exercice de son droit à
l’autodétermination.
Fatiha Rahmouni, Secrétaire Nationale aux droits humains
Kabylie, le 20 juillet 2014
Kabylie : insécurité et inquisition
L’insécurité en Kabylie touche à son paroxysme. Les kidnappings et les
disparitions des citoyens paisibles se multiplient dans l’impunité la plus
totale due à la démission infâme de l’Etat algérien qui est plus encline
à mobiliser ses services de « sécurité » pour réprimer la population que
pour assurer sa protection.
En une semaine, un cas d’enlèvement et trois cas de disparition sont
enregistrés en Kabylie. Le MAK qui n’a jamais cesser de tirer la sonnette
d’alarme depuis le début concernant cette terreur orchestrée par le
pouvoir algérien, apporte son entière solidarité aux victimes et à leurs
familles.
La population s’est encore substituée à l’Etat algérien en se mobilisant
pour la libération des victimes. Cet élan de solidarité qui incarne la
kabylité nous rappelle à quel point la Kabylie, dans les moments
difficiles, n’a jamais compté que sur elle-même.
Le MAK appelle le peuple kabyle à préserver ces valeurs séculaires ancrées
dans l’universalité afin de juguler toutes les tentatives de son extinction.
Sur le plan des libertés, la situation s’aggrave sans cesse. Hier, le pouvoir a lâché sa meute pour réprimer le rassemblement pour la liberté de conscience auquel a appelé un collectif de citoyens de Vgayet.
Des voyous de tout genre : repris de justice, salafistes, commis de l’Etat
algérien … ont agressé sous la protection de la police algérienne des
manifestants pacifistes, ce qui affermit une fois de plus que l’Etat
Algérien est théocratique et obscurantiste.
Parmi cette voyoucratie étatique qui a agressé les premiers manifestants
arrivés sur le lieu du RDV, figure la directrice de la maison de culture
Taous Amrouche.
Cet acte barbare d’un autre âge et contraire à la morale kabyle nous
interpelle sur la nécessité de recouvrer les espaces publics usurpés par
le pouvoir et ses vassaux locaux.
Les libertés démocratiques sont ainsi de plus de plus bafouées et muselées
devant le mutisme de la société civile et les organisations partisanes
beaucoup plus préoccupées par la gestion des carrières que par les
questions des droits de l’homme.
Ce nouveau forfait qui s’ajoute aux kidnappings confirme le caractère
despotique et raciste du régime d’Alger.
Le MAK est solidaire avec les citoyens agressés et considère que cet
acte est déjà en soi un déni de droit. Un pouvoir corrompu qui est
incapable de poursuivre en justice ceux qui ont dilapidé les deniers
publics, et qui est prompt à utiliser des hordes islamistes criminelles
pour agresser des citoyens innocents est disqualifié et coupable de crime
contre l’humanité.
Un avenir de tolérance, de paix et de progrès n’est possible que dans le
cadre d’un Etat kabyle démocratique, laïque et social
Le peuple kabyle, épris de liberté et inébranlable sur sa dignité, son
salut passe impérativement par l’exercice de son droit à
l’autodétermination.
Fatiha Rahmouni, Secrétaire Nationale aux droits humains
Kabylie, le 20 juillet 2014