A longueur de journée, depuis le 22 novembre dernier, le coordinateur du MNLA à Kidal établi et distribue les cartes d’identité azawadiennes. Derrière lui, le drapeau de la nation Azawadienne et en face, accroché à un mur, le drapeau des peuples amazighs, crée dans les années 70 en Kabylie, à Iwadhiyen (Ouadhias). Celui-ci aura fait du chemin depuis. Crée pour représenter l’ensemble des peuples amazighs, il a fini par arriver jusque dans l’Azawad, chez les Touaregs, les kel Tamashek, ces amazighs du Sahara qui se sont fait charcuter et spolier de leur terre par la colonisation française.
Pour les Azawadiens, cette carte d’identité constitue un aboutissement et une fierté car quel que soit l’issue des pourparlers d’Alger qui ont d’ailleurs fini en queue de poisson lors du quatrième round dernier. Pour le MNLA, il n’y a pas de doute « la gestion locale reviendra aux autochtones ». Et parmi la population locale de l’Azawad, personne n’a l’air d’en douter. La preuve est que le bureau ne désempli pas de la journée.
Le MNLA, qui est en plein pourparlers avec le Mali à Alger ne se laisse pas distraire pour autant. Malgré la chape de plomb qui pèse sur la tête du MNLA et une coalition de puissances et d’intérêts contraire à ceux du peuple de l’Azawad, le Mouvement national de libération de l’Azawad ne renonce pas à son Etat.
Pour le Coordinateur du bureau régional du MNLA à Kidal, il n’y a aucun doute que la gestion administrative revienne aux azawadiens quand bien même le Mali reviendrait. C’est ce qu’il dit en substance dans cette vidéo ci-dessous : « Notre objectif est d’avoir une carte qui nous fait sentir qu’on est de l’Azawad [...] Là où nous sommes maintenant, même si le Mali retourne, la gestion de l’administration de l’Azawad relève des autochtones ».
zp,
SIWEL 101732 DEC 14
Pour les Azawadiens, cette carte d’identité constitue un aboutissement et une fierté car quel que soit l’issue des pourparlers d’Alger qui ont d’ailleurs fini en queue de poisson lors du quatrième round dernier. Pour le MNLA, il n’y a pas de doute « la gestion locale reviendra aux autochtones ». Et parmi la population locale de l’Azawad, personne n’a l’air d’en douter. La preuve est que le bureau ne désempli pas de la journée.
Le MNLA, qui est en plein pourparlers avec le Mali à Alger ne se laisse pas distraire pour autant. Malgré la chape de plomb qui pèse sur la tête du MNLA et une coalition de puissances et d’intérêts contraire à ceux du peuple de l’Azawad, le Mouvement national de libération de l’Azawad ne renonce pas à son Etat.
Pour le Coordinateur du bureau régional du MNLA à Kidal, il n’y a aucun doute que la gestion administrative revienne aux azawadiens quand bien même le Mali reviendrait. C’est ce qu’il dit en substance dans cette vidéo ci-dessous : « Notre objectif est d’avoir une carte qui nous fait sentir qu’on est de l’Azawad [...] Là où nous sommes maintenant, même si le Mali retourne, la gestion de l’administration de l’Azawad relève des autochtones ».
zp,
SIWEL 101732 DEC 14