Khalida Toumi, ministre de la culture algérienne (PH/DR/Archives) : La célèbre citation de Muhend Arab Bessaoud s'applique à la circonstance: "Heureux les martyrs qui n'ont rien vu"!
Les étudiants de l’institut supérieur des métiers des arts, du spectacle et de l’audiovisuel, au cinquième jour de leur grève de la faim, rapportent dans un communiqué que le ministère de la culture s’est rapproché des étudiants grévistes de la faim et des autres étudiants de l’institut pour les informer de la décision prise le 27/02/2013 par madame « la ministre de la culture », de geler momentanément toute activité pédagogique de l’institut, et de renvoyer tous les étudiants dans les vint quatre heures qui suivent cette décision. Les étudiants font même état d’une menace de fermeture définitive de l’établissement.
Ces agents de madame la ministre ont inversé la vapeur et accusent « les étudiants d’absences répétées aux cours » tout en essayant de les culpabiliser sur leur nationalisme « douteux », arguant du fait que les agents de madame Toumi sont « des algériens comme eux et non des ennemis ».
Qualifiant les tenants du pouvoir algérien, dont madame la ministre de la culture algérienne, de « dinosaures qui gardent en otage l’avenir de ces jeunes Algériens », les étudiants grévistes ont réaffirmé leur détermination à poursuivre leur lutte pour « défendre jusqu’au dernier souffle le seul institut des métiers des arts du spectacle et de l’audio visuel en Algérie sans dévier de la voie pacifique du militantisme ».
Un des étudiants grévistes a perdu connaissance et a du être transféré à l’hôpital après la visite « bienveillante » des barbouzes de madame la ministre, mais les étudiants déclarent ne « pas avoir peur, ni de la machine bureaucratique du ministère par cette menace de fermeture de l’institut, mettant fin à la formation public dans le domaine artistique, ni d’une autre politique colonialiste. ». Les étudiants de l’institut supérieur des métiers des arts, du spectacle et de l’audiovisuel dénoncent « la tyrannie pratiquée contre eux », et à travers eux la liberté d’expression et réclament « plus que jamais, le soutien de la famille journalistique et artistique car l’heure est grave ». disent-ils. Ils demandent à la presse de venir à l’Institut pour « assister en masse à leur expulsion de force comme l’ont annoncé les représentants de la ministre » précisent-ils.
Les étudiants grévistes de la faim, précisent également que ce communiqué « sera probablement leur dernier » car ils craignent de ne « plus être en bonne santé ou d’être emprisonnés » et qu’ils comptent sur le soutien de la famille journalistique et artistique, tout en promettant « à tous ceux qui ont contribué à gâcher leur avenir qu’ils payeront tôt ou tard, car leur cause est légitime et l’histoire en sera témoin. ».
Ils terminent leur communiqué en rappelant une triste verité : « Jusqu’à quand cette marginalisation de la jeune génération, des artistes ; rescapés de la décennie noire dans une Algérie qui fête ses cinquante ans d’indépendance? »…Et « ironie du sort », tel le titre prémonitoire de la fameuse chanson de Matoub Lounes, c’est à madame Toumi Khalida qu’ils adressent ces phrases où il est question « des rescapés de la décennie noire », c’est à elle que s’adresse ce rappel, elle qui a trahi le sang de ces victimes, elle qui continue l’œuvre destructrice de ceux qu’elle prétendait combattre et avec qui elle partage aujourd’hui le pouvoir, les privilèges et les résidences protégées du club des pins.
zp,
SIWEL 281928 FEV 13
Ci-dessous le communiqué des étudiants en pièce-jointe
Ces agents de madame la ministre ont inversé la vapeur et accusent « les étudiants d’absences répétées aux cours » tout en essayant de les culpabiliser sur leur nationalisme « douteux », arguant du fait que les agents de madame Toumi sont « des algériens comme eux et non des ennemis ».
Qualifiant les tenants du pouvoir algérien, dont madame la ministre de la culture algérienne, de « dinosaures qui gardent en otage l’avenir de ces jeunes Algériens », les étudiants grévistes ont réaffirmé leur détermination à poursuivre leur lutte pour « défendre jusqu’au dernier souffle le seul institut des métiers des arts du spectacle et de l’audio visuel en Algérie sans dévier de la voie pacifique du militantisme ».
Un des étudiants grévistes a perdu connaissance et a du être transféré à l’hôpital après la visite « bienveillante » des barbouzes de madame la ministre, mais les étudiants déclarent ne « pas avoir peur, ni de la machine bureaucratique du ministère par cette menace de fermeture de l’institut, mettant fin à la formation public dans le domaine artistique, ni d’une autre politique colonialiste. ». Les étudiants de l’institut supérieur des métiers des arts, du spectacle et de l’audiovisuel dénoncent « la tyrannie pratiquée contre eux », et à travers eux la liberté d’expression et réclament « plus que jamais, le soutien de la famille journalistique et artistique car l’heure est grave ». disent-ils. Ils demandent à la presse de venir à l’Institut pour « assister en masse à leur expulsion de force comme l’ont annoncé les représentants de la ministre » précisent-ils.
Les étudiants grévistes de la faim, précisent également que ce communiqué « sera probablement leur dernier » car ils craignent de ne « plus être en bonne santé ou d’être emprisonnés » et qu’ils comptent sur le soutien de la famille journalistique et artistique, tout en promettant « à tous ceux qui ont contribué à gâcher leur avenir qu’ils payeront tôt ou tard, car leur cause est légitime et l’histoire en sera témoin. ».
Ils terminent leur communiqué en rappelant une triste verité : « Jusqu’à quand cette marginalisation de la jeune génération, des artistes ; rescapés de la décennie noire dans une Algérie qui fête ses cinquante ans d’indépendance? »…Et « ironie du sort », tel le titre prémonitoire de la fameuse chanson de Matoub Lounes, c’est à madame Toumi Khalida qu’ils adressent ces phrases où il est question « des rescapés de la décennie noire », c’est à elle que s’adresse ce rappel, elle qui a trahi le sang de ces victimes, elle qui continue l’œuvre destructrice de ceux qu’elle prétendait combattre et avec qui elle partage aujourd’hui le pouvoir, les privilèges et les résidences protégées du club des pins.
zp,
SIWEL 281928 FEV 13
Ci-dessous le communiqué des étudiants en pièce-jointe