Si Salem CHAKER, linguiste, est connu de tous, Karima DIRECH est docteure en histoire contemporaine et agrégée d’histoire, elle est directrice de recherche au CNRS. Historienne de l’Algérie contemporaine, elle travaille notamment sur la question des minorités religieuses en Afrique du Nord. Elle est actuellement directrice de l’Institut de Recherches sur le Maghreb Contemporain de Tunis.
Les deux intervenants ont développé chacun une analyse détaillée sur les politiques des états arabo-musulmans concernant leur ostracismes envers la langue et la culture Amazighes. Karima Direche s’est longuement étalé sur le sujet de la Kabylie en analysant toutes les grandes révoltes des kabyles depuis 1963 jusqu’à la formation du MAK et du GPK en passant par le printemps noir. La période qu’elle trouve « très importante est celle de la grève du cartable qui a pu introduire la langue Kabyle dans les écoles ».
Elle a porté un élément important au débat en faisant remarquer que le reste des Algériens ne suivait et ne soutenait pas les révoltes et printemps kabyles. Elle en a conclu que c’est parce que les kabyles forment un groupe ethnique différent des autres Algériens. La conférence a été très riche en information et en débat. Cependant quelques militantes et militants indépendantistes kabyles ont profité pour poser des questions, donner leur point de vue sur la question. Ils ont distribué au public présent des invitations pour le 19 juin afin de célébrer la journée de la nation Kabyle du 14 juin 2001 qu’ils sont en train de préparer.
Kader DAHDAH pour Tamurt et Siwel
Les deux intervenants ont développé chacun une analyse détaillée sur les politiques des états arabo-musulmans concernant leur ostracismes envers la langue et la culture Amazighes. Karima Direche s’est longuement étalé sur le sujet de la Kabylie en analysant toutes les grandes révoltes des kabyles depuis 1963 jusqu’à la formation du MAK et du GPK en passant par le printemps noir. La période qu’elle trouve « très importante est celle de la grève du cartable qui a pu introduire la langue Kabyle dans les écoles ».
Elle a porté un élément important au débat en faisant remarquer que le reste des Algériens ne suivait et ne soutenait pas les révoltes et printemps kabyles. Elle en a conclu que c’est parce que les kabyles forment un groupe ethnique différent des autres Algériens. La conférence a été très riche en information et en débat. Cependant quelques militantes et militants indépendantistes kabyles ont profité pour poser des questions, donner leur point de vue sur la question. Ils ont distribué au public présent des invitations pour le 19 juin afin de célébrer la journée de la nation Kabyle du 14 juin 2001 qu’ils sont en train de préparer.
Kader DAHDAH pour Tamurt et Siwel