L’écrivain kabyle Karim Akouche a fait une intervention, hier, d’environ une heure le mardi 18 février à 20h30 où il a parlé de sa vision de la laïcité devant les députés de l’Assemblée nationale du Québec. Son intervention a été transmise en direct à la télévision et sur le site de l’Assemblée nationale.
D’emblée, il n’a pas mâché ses mots en tirant à boulets rouges sur l’obscurantisme religieux et la junte militaire algérienne qui oppriment les Berbères, plus particulièrement le peuple kabyle et le peuple mozabite.
Des échanges passionnants ont eu lieu entre l’auteur et le père du projet de loi sur la laïcité, la ministre Bernard Drainville, les députés de l’opposition du Parti libéral et de la Coalition avenir Québec.
Le poète a dénoncé, sans concessions, les tenants de l’idéologie multiculturaliste qui, selon lui, ne propose pas un vivre-ensemble, mais un laisser-vivre et un vivre-séparé. Il a mis en garde les Québécois contre l’islamisme en qualifiant la laïcité « ouverte » d’« ouverture à l’intégrisme ». Il a réfuté l’idée que le signe religieux fasse partie de l’identité profonde de celui qui le porte. « Le signe appartient au domaine du paraître et non de l’être. La foi, c’est l’être. » Il a formulé cette phrase qui sonne comme un avertissement : « le Québec de demain sera laïque ou ne sera pas ». En guise de conclusion, il a souligné ce qui rapproche les Kabyles et les Québécois : « Le peuple québécois est un exemple d’espoir pour les Kabyles et ces derniers sont un exemple de courage pour les Québécois. »
Pour rappel, un débat houleux secoue depuis des mois la Belle Province entre les opposants à la charte prônée par le gouvernement de Pauline Maroie et les partisans de la laïcité.
L’auteur de la pièce de théâtre « Toute femme est une étoile qui pleure » y a pris part dès le début. Il a défendu un point de vue, clair et courageux, en faveur de la laïcité et contre le port de tous les signes religieux dans l’espace public.
cdb
Siwel
D’emblée, il n’a pas mâché ses mots en tirant à boulets rouges sur l’obscurantisme religieux et la junte militaire algérienne qui oppriment les Berbères, plus particulièrement le peuple kabyle et le peuple mozabite.
Des échanges passionnants ont eu lieu entre l’auteur et le père du projet de loi sur la laïcité, la ministre Bernard Drainville, les députés de l’opposition du Parti libéral et de la Coalition avenir Québec.
Le poète a dénoncé, sans concessions, les tenants de l’idéologie multiculturaliste qui, selon lui, ne propose pas un vivre-ensemble, mais un laisser-vivre et un vivre-séparé. Il a mis en garde les Québécois contre l’islamisme en qualifiant la laïcité « ouverte » d’« ouverture à l’intégrisme ». Il a réfuté l’idée que le signe religieux fasse partie de l’identité profonde de celui qui le porte. « Le signe appartient au domaine du paraître et non de l’être. La foi, c’est l’être. » Il a formulé cette phrase qui sonne comme un avertissement : « le Québec de demain sera laïque ou ne sera pas ». En guise de conclusion, il a souligné ce qui rapproche les Kabyles et les Québécois : « Le peuple québécois est un exemple d’espoir pour les Kabyles et ces derniers sont un exemple de courage pour les Québécois. »
Pour rappel, un débat houleux secoue depuis des mois la Belle Province entre les opposants à la charte prônée par le gouvernement de Pauline Maroie et les partisans de la laïcité.
L’auteur de la pièce de théâtre « Toute femme est une étoile qui pleure » y a pris part dès le début. Il a défendu un point de vue, clair et courageux, en faveur de la laïcité et contre le port de tous les signes religieux dans l’espace public.
cdb
Siwel