ANAVAD AQVAYLI UΣḌIL
AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN
DÉCÈS DE HOCINE AIT AHMED
DEUIL DE TROIS JOURS EN KABYLIE
La Kabylie est en deuil. Hocine Ait Ahmed, son leader le plus prestigieux et le plus charismatique, est décédé en exil des suites d’une longue maladie.
Lui qui avait donné toute sa vie pour une Algérie libre, démocratique et plurielle, incarnait malgré lui, aux yeux des siens comme aux yeux des racistes au sein du pouvoir algérien, la résistance et l’identité kabyles. Il avait beau se défendre d’un quelconque penchant identitaire, il était condamné, en dehors de la Kabylie, au rejet et à l’isolement du fait de ses origines kabyles. Ben Bella, avant de rendre l’âme, ne rata pas la dernière opportunité qui lui était offerte pour l’accuser d’être plus Kabyle qu’Algérien.
Or, s’il était natif d’ailleurs, il aurait été intronisé à la tête de l’Algérie. La seule fois où l’offre lui en avait été faite, c’était un piège dans lequel, son autre compagnon de lutte, Mohamed Boudiaf était tombé, pour son malheur, les pieds joints.
Ait Ahmed était un visionnaire, un homme d’Etat accompli. L’admiration et le respect que lui vouait la Kabylie n’avaient d’égal que la haine de ceux qui combattaient celle-ci et qui continuent de lui opposer un violent déni d’existence.
Par respect à sa mémoire et à son combat, eu égard à sa stature politique et à sa prestance, l’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil) et le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) appellent le peuple kabyle à rendre le plus impressionnant des hommages à ce géant de notre temps lors de ses funérailles.
A cet effet, ils décrètent un deuil national kabyle de trois jours à compter du vendredi 25/12/2015.
Ils saluent deux gestes forts de la famille Ait Ahmed : le refus de toute récupération politicienne par le régime que de son vivant il avait toujours combattu et la décision de l’enterrer en Kabylie, dans son village natal, aux côtés de son aïeul, Ccix Muḥend U Lḥusin. Une noble symbolique.
Le MAK et l’Anavad présentent à sa femme, ses enfants ainsi qu’à toute sa famille, leurs condoléances les plus sincères. En cette douloureuse épreuve, ils assurent de leur sympathie toutes celles et tous ceux qui lui étaient proches.
Kabylie et Exil, le 23/12/2015
Pour le MAK : Bouaziz Ait Chebbib
Pour l’Anavad : Ferhat Mehenni
SIWEL 241057 DEC 15
AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN
DÉCÈS DE HOCINE AIT AHMED
DEUIL DE TROIS JOURS EN KABYLIE
La Kabylie est en deuil. Hocine Ait Ahmed, son leader le plus prestigieux et le plus charismatique, est décédé en exil des suites d’une longue maladie.
Lui qui avait donné toute sa vie pour une Algérie libre, démocratique et plurielle, incarnait malgré lui, aux yeux des siens comme aux yeux des racistes au sein du pouvoir algérien, la résistance et l’identité kabyles. Il avait beau se défendre d’un quelconque penchant identitaire, il était condamné, en dehors de la Kabylie, au rejet et à l’isolement du fait de ses origines kabyles. Ben Bella, avant de rendre l’âme, ne rata pas la dernière opportunité qui lui était offerte pour l’accuser d’être plus Kabyle qu’Algérien.
Or, s’il était natif d’ailleurs, il aurait été intronisé à la tête de l’Algérie. La seule fois où l’offre lui en avait été faite, c’était un piège dans lequel, son autre compagnon de lutte, Mohamed Boudiaf était tombé, pour son malheur, les pieds joints.
Ait Ahmed était un visionnaire, un homme d’Etat accompli. L’admiration et le respect que lui vouait la Kabylie n’avaient d’égal que la haine de ceux qui combattaient celle-ci et qui continuent de lui opposer un violent déni d’existence.
Par respect à sa mémoire et à son combat, eu égard à sa stature politique et à sa prestance, l’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil) et le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) appellent le peuple kabyle à rendre le plus impressionnant des hommages à ce géant de notre temps lors de ses funérailles.
A cet effet, ils décrètent un deuil national kabyle de trois jours à compter du vendredi 25/12/2015.
Ils saluent deux gestes forts de la famille Ait Ahmed : le refus de toute récupération politicienne par le régime que de son vivant il avait toujours combattu et la décision de l’enterrer en Kabylie, dans son village natal, aux côtés de son aïeul, Ccix Muḥend U Lḥusin. Une noble symbolique.
Le MAK et l’Anavad présentent à sa femme, ses enfants ainsi qu’à toute sa famille, leurs condoléances les plus sincères. En cette douloureuse épreuve, ils assurent de leur sympathie toutes celles et tous ceux qui lui étaient proches.
Kabylie et Exil, le 23/12/2015
Pour le MAK : Bouaziz Ait Chebbib
Pour l’Anavad : Ferhat Mehenni
SIWEL 241057 DEC 15