Le supplément en question comprend, outre, une interview de Bouteflika, plusieurs entretiens avec des ministres algériens. Ces ministres ont intervenu pour défendre le bilan des deux mandats et demi de Bouteflika à la tête de l’Etat algérien.
Face à cette situation, la société des rédacteurs a dénoncé ce supplément « publicitaire » pour un régime honni par les Algériens. « La société des rédacteurs du Monde proteste contre la publication d’un supplément Stratégies internationales, spécial Algérie, publié dans le quotidien daté du 4 juillet », lit-on dans la déclaration.
Selon la société des rédacteurs, ce cahier spécial Algérie entretient « la confusion avec une information journalistique indépendante, tant sur le fond que sur la forme », a-t-elle estimé.
La déclaration de dénonciation ajoute que « l’appel de Une du quotidien ne fait nulle mention du caractère publicitaire et commercial de cette opération (…) ce supplément nuit gravement à la crédibilité du journal et au travail des rédacteurs du Monde ».
La réaction de ces journalistes confirme que l’opération de charme engagée par Bouteflika et ses ministres a échoué.
Il y a lieu de préciser que ce supplément a été payé avec l’argent du trésor public. Ça serait Sonatrach et Algérie-télécom qui ont financé ce « tissu de mensonge « de 16 pages sur un quotidien prestigieux.
En Algérie, certains journalistes ont dénoncé « le mépris du pouvoir de la presse algérienne ». d’autres estiment que « la presse a eu la monnaie de sa pièce », et de préciser que « le pouvoir sait que la presse lui est inféodée et défend ses intérêts ».
aai
SIWEL 04 1510 JUI12
Face à cette situation, la société des rédacteurs a dénoncé ce supplément « publicitaire » pour un régime honni par les Algériens. « La société des rédacteurs du Monde proteste contre la publication d’un supplément Stratégies internationales, spécial Algérie, publié dans le quotidien daté du 4 juillet », lit-on dans la déclaration.
Selon la société des rédacteurs, ce cahier spécial Algérie entretient « la confusion avec une information journalistique indépendante, tant sur le fond que sur la forme », a-t-elle estimé.
La déclaration de dénonciation ajoute que « l’appel de Une du quotidien ne fait nulle mention du caractère publicitaire et commercial de cette opération (…) ce supplément nuit gravement à la crédibilité du journal et au travail des rédacteurs du Monde ».
La réaction de ces journalistes confirme que l’opération de charme engagée par Bouteflika et ses ministres a échoué.
Il y a lieu de préciser que ce supplément a été payé avec l’argent du trésor public. Ça serait Sonatrach et Algérie-télécom qui ont financé ce « tissu de mensonge « de 16 pages sur un quotidien prestigieux.
En Algérie, certains journalistes ont dénoncé « le mépris du pouvoir de la presse algérienne ». d’autres estiment que « la presse a eu la monnaie de sa pièce », et de préciser que « le pouvoir sait que la presse lui est inféodée et défend ses intérêts ».
aai
SIWEL 04 1510 JUI12