Boycotter, c'est prendre ses responsabilités. C'est refuser consciemment de participer, de cautionner ou d'encourager une entreprise ou un événement qui va à l'encontre de nos intérêts ou de nos valeurs. Boycotter est une manière pacifique et effective de s'exprimer et de demander à ce que certaines pratiques cessent ou changent pour s'adapter à nos besoins et à notre sens de justice. Boycotter c'est dire non, c'est désobéir à l'ordre établi. Boycotter maintenant c'est prolonger l'élan du 20 avril 2016 et dire aux centaines de milliers de Kabyles qui ont marché qu'ils ont tracé la voie.
Je boycotte par conséquent la presse algérienne arabophone et francophone pour avoir sciemment nié et dénigré le MAK et à travers lui le combat du peuple kabyle. Avoir menti et omis de dire la vérité sur les marches historiques du 20 avril 2016 est une preuve flagrante que le combat de la presse algérienne est sélectif et par conséquent discriminatoire. Il faut cesser d'acheter cette presse et cesser de la consulter en ligne car faire le contraire, c’est leur tendre le bâton pour nous taper encore plus.
Je boycotte les télévisions algériennes, l'ex-unique et les autres pour avoir propagé des mensonges et avoir manipulé l'information dans l’unique but de casser du Kabyle et ses intellectuels et leaders. La télévision algérienne a toujours trahi l'idéal du combat kabyle depuis Ait Ahmed à Vuɛziz et Ferhat. Cesser de la regarder c’est ne plus s’exposer à leur intox et produit culturel arabo-islamiste qu’elle véhicule.
Je boycotte Air Algérie pour avoir manqué de respect à ma langue et à mon peuple depuis tant d'années. Je cesse immédiatement de monter à bord d‘avions mal entretenus, sur des vols dont le personnel est impoli et mal éduqué. Je refuse de monter dans des avions qui font plus souk qu'avions. D'autant plus que plusieurs options s'offrent à nous pour les liaisons entre l'Amérique du nord ou l'Europe vers et à partir de la Kabylie.
Je boycotte tous les KDS qu’ils soient chanteurs, auteurs, journalistes, politiciens ou hommes d’affaires. À quoi bon aider ces gens qui travaillent contre notre combat libérateur ? À quoi bon renforcer le pouvoir financier des gens qui s’affairent à nous affaiblir pour plaire, à la manière des chiens, à leurs maîtres ? À quoi bon encourager des individus issus de notre peuple dans leur honteuse entreprise qui consiste à se renier et, du même coup, nier notre souveraineté ?
Il est tentant de prolonger cette liste et de boycotter tout ce qui est algérien et tous ceux qui, parmi nous, s’acharnent à rester Algériens, pour finalement déboucher à une désobéissance civile totale. Mais une action d'envergure demande une coordination et une organisation comme sait faire le MAK et non une simple contribution comme celle-ci. En revanche, ce qui est à notre portée devrait être perçu comme un devoir par tout Kabyle qui se respecte. Ce serait la contribution de chacun.
Dès lors que nous choisissons quoi acheter et consommer, nos actions prennent un sens politique et militant. Notre refus collectif de marcher comme des bœufs devient alors synonyme de sanctions, de coups de poings.
Mack Ait-Aoudia
SIWEL 240202 MAI 16
Je boycotte par conséquent la presse algérienne arabophone et francophone pour avoir sciemment nié et dénigré le MAK et à travers lui le combat du peuple kabyle. Avoir menti et omis de dire la vérité sur les marches historiques du 20 avril 2016 est une preuve flagrante que le combat de la presse algérienne est sélectif et par conséquent discriminatoire. Il faut cesser d'acheter cette presse et cesser de la consulter en ligne car faire le contraire, c’est leur tendre le bâton pour nous taper encore plus.
Je boycotte les télévisions algériennes, l'ex-unique et les autres pour avoir propagé des mensonges et avoir manipulé l'information dans l’unique but de casser du Kabyle et ses intellectuels et leaders. La télévision algérienne a toujours trahi l'idéal du combat kabyle depuis Ait Ahmed à Vuɛziz et Ferhat. Cesser de la regarder c’est ne plus s’exposer à leur intox et produit culturel arabo-islamiste qu’elle véhicule.
Je boycotte Air Algérie pour avoir manqué de respect à ma langue et à mon peuple depuis tant d'années. Je cesse immédiatement de monter à bord d‘avions mal entretenus, sur des vols dont le personnel est impoli et mal éduqué. Je refuse de monter dans des avions qui font plus souk qu'avions. D'autant plus que plusieurs options s'offrent à nous pour les liaisons entre l'Amérique du nord ou l'Europe vers et à partir de la Kabylie.
Je boycotte tous les KDS qu’ils soient chanteurs, auteurs, journalistes, politiciens ou hommes d’affaires. À quoi bon aider ces gens qui travaillent contre notre combat libérateur ? À quoi bon renforcer le pouvoir financier des gens qui s’affairent à nous affaiblir pour plaire, à la manière des chiens, à leurs maîtres ? À quoi bon encourager des individus issus de notre peuple dans leur honteuse entreprise qui consiste à se renier et, du même coup, nier notre souveraineté ?
Il est tentant de prolonger cette liste et de boycotter tout ce qui est algérien et tous ceux qui, parmi nous, s’acharnent à rester Algériens, pour finalement déboucher à une désobéissance civile totale. Mais une action d'envergure demande une coordination et une organisation comme sait faire le MAK et non une simple contribution comme celle-ci. En revanche, ce qui est à notre portée devrait être perçu comme un devoir par tout Kabyle qui se respecte. Ce serait la contribution de chacun.
Dès lors que nous choisissons quoi acheter et consommer, nos actions prennent un sens politique et militant. Notre refus collectif de marcher comme des bœufs devient alors synonyme de sanctions, de coups de poings.
Mack Ait-Aoudia
SIWEL 240202 MAI 16