ANAVAḌ UΣḌIL AQVAYLI
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA
Communiqué
Interdiction d'hommage à la mémoire de Matoub Lounès
Le pouvoir algérien vient d'interdire à la Fondation Matoub Lounes, l'organisation d'une journée en hommage au Rebelle à la salle Atlas, à l'occasion de la 16ème commémoration de son exécution le 25 juin 1998.
Ainsi, après avoir expédié de manière scandaleuse le procès devant faire la lumière sur son assassinat, après avoir amnistié ses assassins à travers la loi scélérate de réconciliation nationale, voici que le clan Bouteflika-Toufik interdit aux associations kabyles jusqu'à l'évocation de sa mémoire. Bien que cette décision du wali d’Alger et du ministre algérien de l’intérieur ne soit guère une surprise, le Gouvernement Provisoire Kabyle condamne cette énième violation des droits les plus élémentaires.
A travers ce geste, conjugué au refus d'officialiser "tamazight", les masques sont définitivement et tous tombés : L'Algérie ne veut chez elle ni de Kabyles, quand bien même ils accepteraient d’être d’abord algériens, autrement dit arabo-islamique, avant d’être kabyles, ni encore moins de la Kabylie, dont les attributs identitaire, culturel et politique gênent l’expansionnisme colonial arabo-islamique.
Seule la Kabylie et le peuple kabyle peuvent rendre l’hommage qui est dû au Rebelle assassiné. L’hommage à Matoub Lounès ne peut en aucun cas se faire sous l’autorité et la bienveillance de ses assassins.
La voie pour l'autodétermination du peuple Kabyle est désormais la seule voie qui soit possible.
Exil, le 24/06/2014,
Pour l'Anavad,
Ferhat Mehenni, président
SIWEL 241648 JUIN 14
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA
Communiqué
Interdiction d'hommage à la mémoire de Matoub Lounès
Le pouvoir algérien vient d'interdire à la Fondation Matoub Lounes, l'organisation d'une journée en hommage au Rebelle à la salle Atlas, à l'occasion de la 16ème commémoration de son exécution le 25 juin 1998.
Ainsi, après avoir expédié de manière scandaleuse le procès devant faire la lumière sur son assassinat, après avoir amnistié ses assassins à travers la loi scélérate de réconciliation nationale, voici que le clan Bouteflika-Toufik interdit aux associations kabyles jusqu'à l'évocation de sa mémoire. Bien que cette décision du wali d’Alger et du ministre algérien de l’intérieur ne soit guère une surprise, le Gouvernement Provisoire Kabyle condamne cette énième violation des droits les plus élémentaires.
A travers ce geste, conjugué au refus d'officialiser "tamazight", les masques sont définitivement et tous tombés : L'Algérie ne veut chez elle ni de Kabyles, quand bien même ils accepteraient d’être d’abord algériens, autrement dit arabo-islamique, avant d’être kabyles, ni encore moins de la Kabylie, dont les attributs identitaire, culturel et politique gênent l’expansionnisme colonial arabo-islamique.
Seule la Kabylie et le peuple kabyle peuvent rendre l’hommage qui est dû au Rebelle assassiné. L’hommage à Matoub Lounès ne peut en aucun cas se faire sous l’autorité et la bienveillance de ses assassins.
La voie pour l'autodétermination du peuple Kabyle est désormais la seule voie qui soit possible.
Exil, le 24/06/2014,
Pour l'Anavad,
Ferhat Mehenni, président
SIWEL 241648 JUIN 14