Marche réprimée de la CNCD le 12 février 2011. Les arrestations ont commencé dès l'arrivée des premiers manifestants (Photo SIWEL)
À la place du 1er mai (ex- Champ-de-manœuvres) et aux alentours de la Maison du peuple, siège de la centrale syndicale de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), des forces antiémeutes sont déployées. Des chasse-neiges, des camions arroseurs, des blindés de la police et des fourgons de renfort sont perceptibles à la place du 1er mai et ses environs.
Cette marche à laquelle a appelé la « Coordination nationale pour le changement et la démocratie » (CNCD) est la deuxième à être organisée après celle de samedi dernier interdite par les autorités.
Le ministère de l'Intérieur avait mobilisé 30 000 policiers pour quadriller la capitale. Quelque 2 000 manifestants ont réussi à se rassembler à la place du 1er mai sans pour autant parvenir à marcher. Selon, les organisateurs, il y a eu plus de 400 arrestations parmi les manifestants.
Le ministère de l'Intérieur avait mobilisé 30 000 policiers pour quadriller la capitale. Quelque 2 000 manifestants ont réussi à se rassembler à la place du 1er mai sans pour autant parvenir à marcher. Selon, les organisateurs, il y a eu plus de 400 arrestations parmi les manifestants.
Il est attendu que les autorités ferment tous les accès à la capitale demain à l'aube et arrêtent tout trafic, y compris les transports ferroviaires comme cela était le cas lors de l'interdiction de la marche du 12 février dernier.
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SIWEL 181840 FEV 11
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