Hsen Cherifi, Said Doumane ont tour à tour témoigné de leur expérience dans le MCB tout en mettant en lumières les origines du 20 avril.
A travers leurs témoignages émouvants sur les tortures qu’ils ont subies en prison durant la période de Boumediene pour Hsen Chérifi, et Chadli pour Said Doumane, l’assistance a fait directement le lien entre la barbarie de l’Algérie française et la férocité de l’Algérie arabe.
Pour les conférenciers, le printemps amazig, le boycott scolaire et le printemps noir sont le résultat d’un long cheminement du combat du peuple kabyle, un combat qui est perpétué à travers la marche de la nation kabyle du 20 avril.
Revenant à la question linguistique, Said Doumane a insisté sur le fait que : « le statut juridique n’a jamais réglé le problème des langues non reconnues comme Tamazight. Notre langue a besoin de ses enfants et non pas d’un statut officiel qui ne veut rien dire sur le terrain de la réalité. Il ne faut rien attendre de l'Etat algérien, c'est à nous de travailler et de développer notre langue et notre culture ».
D'autres intervenants ont dénoncé " Constantine capitale de la culture arabe" . Said Doumane a expliqué que ce ce festival de la honte vise à vrai dire l'étouffement de l'Amazighité. Concernant les déceptions successives qui ont marqué le combat de la Kabylie, Hsen Cherifi ainsi que Said Doumane ont appelé la militance à la vigilance: " le pouvoir algérien sait que la répression ne peut rien contre notre combat, alors il a usé d'un moyen très redoutable, à savoir, la corruption".
Les deux conférenciers ont conclu leurs interventions sur une note optimiste: la marche du 20 avril nous redonne espoir et confiance en l'avenir".
SIWEL 242142 AVR 15
A travers leurs témoignages émouvants sur les tortures qu’ils ont subies en prison durant la période de Boumediene pour Hsen Chérifi, et Chadli pour Said Doumane, l’assistance a fait directement le lien entre la barbarie de l’Algérie française et la férocité de l’Algérie arabe.
Pour les conférenciers, le printemps amazig, le boycott scolaire et le printemps noir sont le résultat d’un long cheminement du combat du peuple kabyle, un combat qui est perpétué à travers la marche de la nation kabyle du 20 avril.
Revenant à la question linguistique, Said Doumane a insisté sur le fait que : « le statut juridique n’a jamais réglé le problème des langues non reconnues comme Tamazight. Notre langue a besoin de ses enfants et non pas d’un statut officiel qui ne veut rien dire sur le terrain de la réalité. Il ne faut rien attendre de l'Etat algérien, c'est à nous de travailler et de développer notre langue et notre culture ».
D'autres intervenants ont dénoncé " Constantine capitale de la culture arabe" . Said Doumane a expliqué que ce ce festival de la honte vise à vrai dire l'étouffement de l'Amazighité. Concernant les déceptions successives qui ont marqué le combat de la Kabylie, Hsen Cherifi ainsi que Said Doumane ont appelé la militance à la vigilance: " le pouvoir algérien sait que la répression ne peut rien contre notre combat, alors il a usé d'un moyen très redoutable, à savoir, la corruption".
Les deux conférenciers ont conclu leurs interventions sur une note optimiste: la marche du 20 avril nous redonne espoir et confiance en l'avenir".
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