« Je rentrais de Tizi-Ouzou pour aller à Beni Douala à bord de mon véhicule », raconte-t-il, avant d'ajouter que « soudainement 3 types sont descendus de nul part et se sont mis à me tirer dessus ». Pris de panique, « pied au planché, j'ai réussi à échapper a ces criminels ». Quant à son véhicule, il dit qu’il était traversé de 5 balles dont une qui est passée à travers le pose tête du chauffeur.
Dans son récit, le témoin assure que l’histoire ne s’arrêtant pas en si bon chemin, mais « le pire », comme il décrit, est à venir. « Quand je suis allé porter plainte 3 jours plus tard, je suis entré dans le bureau d'un soit disant officier, et je suis tombé sur l'un des trois hommes qui ont tiré sur moi », témoigne-t-il. Gravissime comme témoignage surtout que le témoin mis en cause directement un agent de police qui serait, selon les dires de la victime, impliqué dans l’attaque dont il était victime trois jours auparavant.
« Il a fait semblant comme si de rien n’était », poursuit-il. « Puis quand il a commencé à s'apercevoir que je l'ai reconnu, il a essayé de me faire comprend que parler de ce que j'ai vu allait empirer ma situation ». Donc, le policier, de peur d’être dénoncé, mis la pression et menace sa propre victime de représailles. La victime précise que les assaillants pensaient que les fonds destinés à la poste des At Dwala étaient transportés dans son véhicule. Il nous apprend aussi que le véhicule chargé de transporter les fonds avait pris un autre chemin pour rallier les At Dwala. « A mon avis, ils ont cru que les fonds destinés à la poste de Beni Douala était transportés à bord de mon véhicule. J'ai appris quelques jours plus tard que le véhicule qui devait transporter ces fonds avait pris un autre itinéraire et avait démarré plutôt que prévu », a-t-il dit.
Le témoin affirme que son choix de rendre public cette gravissime affaire est dû « au fardeau » qu’il porte depuis les faits, ensuite, « maintenant que je suis à l’étranger je ne crains rien de la part de ces abrutis ». Comme disait notre chère Lounès Matoub : « Celui qui ne sait pas, est un imbécile, mais celui qui sait mais ne dit pas, est un criminel », a-t-il conclu son témoignage.
Ce témoignage conforte, même un tant soi peu, l’idée que fait le MAK et le GPK de la forte présence de services de répression en Kabylie. Depuis plusieurs années, le MAK et le GPK ont dénoncé la sur-militarisation de la région. Plusieurs autres témoignages sur l’implication des éléments des services dit de sécurité dans des affaires de meurtres, de voles, de kidnappings, de détournements et de trafics de tout genre.
aai
SIWEL 12 1316 MARS13
Dans son récit, le témoin assure que l’histoire ne s’arrêtant pas en si bon chemin, mais « le pire », comme il décrit, est à venir. « Quand je suis allé porter plainte 3 jours plus tard, je suis entré dans le bureau d'un soit disant officier, et je suis tombé sur l'un des trois hommes qui ont tiré sur moi », témoigne-t-il. Gravissime comme témoignage surtout que le témoin mis en cause directement un agent de police qui serait, selon les dires de la victime, impliqué dans l’attaque dont il était victime trois jours auparavant.
« Il a fait semblant comme si de rien n’était », poursuit-il. « Puis quand il a commencé à s'apercevoir que je l'ai reconnu, il a essayé de me faire comprend que parler de ce que j'ai vu allait empirer ma situation ». Donc, le policier, de peur d’être dénoncé, mis la pression et menace sa propre victime de représailles. La victime précise que les assaillants pensaient que les fonds destinés à la poste des At Dwala étaient transportés dans son véhicule. Il nous apprend aussi que le véhicule chargé de transporter les fonds avait pris un autre chemin pour rallier les At Dwala. « A mon avis, ils ont cru que les fonds destinés à la poste de Beni Douala était transportés à bord de mon véhicule. J'ai appris quelques jours plus tard que le véhicule qui devait transporter ces fonds avait pris un autre itinéraire et avait démarré plutôt que prévu », a-t-il dit.
Le témoin affirme que son choix de rendre public cette gravissime affaire est dû « au fardeau » qu’il porte depuis les faits, ensuite, « maintenant que je suis à l’étranger je ne crains rien de la part de ces abrutis ». Comme disait notre chère Lounès Matoub : « Celui qui ne sait pas, est un imbécile, mais celui qui sait mais ne dit pas, est un criminel », a-t-il conclu son témoignage.
Ce témoignage conforte, même un tant soi peu, l’idée que fait le MAK et le GPK de la forte présence de services de répression en Kabylie. Depuis plusieurs années, le MAK et le GPK ont dénoncé la sur-militarisation de la région. Plusieurs autres témoignages sur l’implication des éléments des services dit de sécurité dans des affaires de meurtres, de voles, de kidnappings, de détournements et de trafics de tout genre.
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SIWEL 12 1316 MARS13