Idir, un artiste qui a porté haut les couleurs de la Kabylie. PH/DR
S’exprimant, ce matin, au forum du quotidien Liberté, Hamid Cheriet de son nom d’artiste Idir a estimé que l’idée d’autonomie pour la Kabylie « n’est autre qu’un moyen qui nous fera tomber dans les travers du tribalisme », lequel tribalisme, est utilisé par le pouvoir pour se maintenir ». Il a ajouté, dans ce sens, que pour la Kabylie, l’option d’indépendance « est plutôt plus logique ».
Le forum de Liberté qui a drainé plusieurs journalistes a été une occasion pour Idir pour revenir sur le combat pour tamazight, la Kabylie et aussi la chanson. Il a prôné, ainsi, à ce que cesse la revendication, car, pour lui, « revendiquer est un aveu d’échec », mais « il faut vivre ses convictions ». Toujours à propos de la Kabylie, cette région, a-t-il dit, qui s’est sacrifiée « est écartée par le pouvoir ». Sur ce, a-t-il précisé, des idées ont germé et ces mêmes idées, référence à l’autonomie et à l’indépendance, « doivent être débattues et discutées ».
« Ferhat Mehenni a un parcours atypique. C’est un homme aux convictions très fortes qui mérite notre respect », a-t-il précisé, avant d’ajouter qu’il ne comprend pas « pourquoi Ferhat Mehenni est attaqué sans qu’on le laisse parler ». Continuant sur sa lancée, Idir a ajouté que cette idée découle « d’un ras-le-bol » que la Kabylie vit depuis l’indépendance de l’Algérie. De ce fait, « il faut s’attendre à tout », a-t-il souligné, en faisant une rétrospective sur les cinquante années de l’indépendance de l’Algérie « où ma langue maternelle n’a pas le droit de citer ». « Je ne peux pas vivre à la traîne dans mon pays », a-t-il ajouté pour appuyer ses dires.
Pour lui, mis à part tamazight qui doit jouir d’un statut de langue officielle, les projets pour la Kabylie, comme l’indépendance, méritent toute l’attention et les débats nécessaires. Il invite, sur le sujet, les concepteurs de ces projets à fournir les arguments nécessaires pour se faire. Sur ce sujet, il a appelé « à écouter Ferhat Mehenni », car ce qu’il dit « est très important ».
La venue d’Idir à Alger, accompagné par Mohamed Saadi de BRTV, a drainé une foule de journalistes, mais il faut s’attendre à des compte-rendus farfelus sur son passage au forum de Liberté. Une certaine presse de pacotille déformera sûrement ses propos.
Concernant la chanson, Idir a estimé qu’il reviendra chanter en Algérie quand il estimera le moment opportun. Il a précisé qu’il ne pourra pas donner de spectacles si les organisateurs cherchent à lui imposer une orientation politique. « On m’a demandé de chanter à l’occasion de la manifestation Alger capitale de la culture arabe. Je suis confronté d’emblée à un mur idéologique. C’est inconcevable », indique-t-il « Je veux faire mes premiers galas en Kabylie », et sans « l’égide de quiconque ».
dm
SIWEL 02 1531 DEC 13
Le forum de Liberté qui a drainé plusieurs journalistes a été une occasion pour Idir pour revenir sur le combat pour tamazight, la Kabylie et aussi la chanson. Il a prôné, ainsi, à ce que cesse la revendication, car, pour lui, « revendiquer est un aveu d’échec », mais « il faut vivre ses convictions ». Toujours à propos de la Kabylie, cette région, a-t-il dit, qui s’est sacrifiée « est écartée par le pouvoir ». Sur ce, a-t-il précisé, des idées ont germé et ces mêmes idées, référence à l’autonomie et à l’indépendance, « doivent être débattues et discutées ».
« Ferhat Mehenni a un parcours atypique. C’est un homme aux convictions très fortes qui mérite notre respect », a-t-il précisé, avant d’ajouter qu’il ne comprend pas « pourquoi Ferhat Mehenni est attaqué sans qu’on le laisse parler ». Continuant sur sa lancée, Idir a ajouté que cette idée découle « d’un ras-le-bol » que la Kabylie vit depuis l’indépendance de l’Algérie. De ce fait, « il faut s’attendre à tout », a-t-il souligné, en faisant une rétrospective sur les cinquante années de l’indépendance de l’Algérie « où ma langue maternelle n’a pas le droit de citer ». « Je ne peux pas vivre à la traîne dans mon pays », a-t-il ajouté pour appuyer ses dires.
Pour lui, mis à part tamazight qui doit jouir d’un statut de langue officielle, les projets pour la Kabylie, comme l’indépendance, méritent toute l’attention et les débats nécessaires. Il invite, sur le sujet, les concepteurs de ces projets à fournir les arguments nécessaires pour se faire. Sur ce sujet, il a appelé « à écouter Ferhat Mehenni », car ce qu’il dit « est très important ».
La venue d’Idir à Alger, accompagné par Mohamed Saadi de BRTV, a drainé une foule de journalistes, mais il faut s’attendre à des compte-rendus farfelus sur son passage au forum de Liberté. Une certaine presse de pacotille déformera sûrement ses propos.
Concernant la chanson, Idir a estimé qu’il reviendra chanter en Algérie quand il estimera le moment opportun. Il a précisé qu’il ne pourra pas donner de spectacles si les organisateurs cherchent à lui imposer une orientation politique. « On m’a demandé de chanter à l’occasion de la manifestation Alger capitale de la culture arabe. Je suis confronté d’emblée à un mur idéologique. C’est inconcevable », indique-t-il « Je veux faire mes premiers galas en Kabylie », et sans « l’égide de quiconque ».
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SIWEL 02 1531 DEC 13