Hommage au Martyr Amazigh Omar KhalaK, dit Izem au 3è Congrès du MAK

28/02/2016 20:27

AT-ZELLAL (SIWEL) — En marge du III° Congrès du MAK tenu en Kabylie, à At-Zella, Zahir Messaoudène, un des porte-parole congressiste, rend hommage au Martyre amazigh Omar Khalak, dit IZEM, lâchement assassiné le 27 Janvier dernier à la Faculté des Lettres de Marrakech.

Au nom du III° Congrès du MAK, il a appellé solennellement le Roi du Maroc, Mohamed VI, à user de toute sa diligence pour faire toute la lumière sur les circonstances de cet ignoble assassinat et de punir sévèrement son (ou ses) auteur(s) afin que la justice soit faite.


Pour rappel, Omar Khalik avait été grièvement blessé lors d'affrontements ayant eu cours entre des étudiants amazighs et des étudiants panarabistes du Polisario, à la Faculté des Lettres de Marrakeche,avant de succomber à ses blessures.

Citant un activiste du Mouvement culturel, un journal amazigh marocain, Amazigh 24, avait affirmé : «les coupables sont des éléments de la branche panarabiste sahraouie, pro-polisario , qui propagent l’idéologie polisarienne et soutiennent l’édification d’une République arabe sahraouie sur une terre amazighe »


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Son enterrement a eu lieu le lendemain 28 janvier dans son village natal à Tinghir. Le jeune étudiant a été accompagné à sa dernière demeure par plusieurs centaines de personnes brandissant des drapeau amazighs et des banderoles dont notamment une où l’on pouvait lire « ULAC SmahULAC » ( pas de pardon, pas de pardon); le slogan phare du Printemps Noir de Kabylie, en 2001, où la gendarmerie algérienne avait assassinée plus de 130 jeunes kabyles avec des balles explosives .

Des sit-in ont eu lieu aujourd'hui dans plusieurs villes Amazigh du Maroc, à Agadir, Nador, Kenitra, Settat, Ouarzazate... pour dénoncer l'assassinat de ce militant amazigh pacifique par des membres du Polisario, soutenu, rappelons-le par l'Eta algérien et dont l'objectif est de fonder un État arabe sur des terres amazighes. Les Amazighs du Sahara occidental sont d’ailleurs fortement réprimés, notamment dans les camps de Tindouf entretenu par Alger, où il leur est interdit de s'exprimer publiquement en langue amazighe..

daa/zp,
SIWEL






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