Hocine Aït Ahmed président du FFS (Photo SIWEL)
M. Aït Ahmed a affirmé que « la crise algérienne s’inscrit naturellement dans le cadre des crises en cours ». Pour autant, poursuit-t-il, « il n’est pas question de céder à une quelconque "contagion démocratique" dans l’explication et le traitement de chaque situation nationale ».
Dans ses réponses aux acteurs qui proposent la dissolution de toutes les assemblées, le président du FFS a affirmé qu’il serait « léger de croire qu’il suffirait de dissoudre des institutions ou des partis pour que sortent de leurs décombres d’autres institutions et d’autres partis tous prêts pour un usage démocratique ».
Il a souligné le régime politique algérien d’aujourd’hui est formé d'une jonction entre l’Etat policier et intégriste mais que ces deux options « sont aujourd’hui discréditées auprès de l’ensemble de la société algérienne ».
Aït Ahmed a regretté que « le mur de la peur a été remplacé et aggravé au plus profond de la société par un mur de lassitude et de dégoût devant la vénalité et la vassalité des fausses élites imposées à l’ombre de la terreur, de la mafia politico-financière, des élections truquées, des médias sous haute surveillance ».
Il réitère sa proposition d’une assemblée constituante « librement élue par des algériens libres ». Une constituante, conclue M. Aït Ahmed qui viendra au terme d’une « remobilisation citoyenne et politique des Algériens pour aborder l’ensemble du processus électoral devant aboutir à une refondation institutionnelle, qui remette les droits des citoyens, leur sécurité et leur développement ainsi que ceux du pays au cœur d’une constitution digne de ce nom ».
ysn
SIWEL 221510 MAR 11
Dans ses réponses aux acteurs qui proposent la dissolution de toutes les assemblées, le président du FFS a affirmé qu’il serait « léger de croire qu’il suffirait de dissoudre des institutions ou des partis pour que sortent de leurs décombres d’autres institutions et d’autres partis tous prêts pour un usage démocratique ».
Il a souligné le régime politique algérien d’aujourd’hui est formé d'une jonction entre l’Etat policier et intégriste mais que ces deux options « sont aujourd’hui discréditées auprès de l’ensemble de la société algérienne ».
Aït Ahmed a regretté que « le mur de la peur a été remplacé et aggravé au plus profond de la société par un mur de lassitude et de dégoût devant la vénalité et la vassalité des fausses élites imposées à l’ombre de la terreur, de la mafia politico-financière, des élections truquées, des médias sous haute surveillance ».
Il réitère sa proposition d’une assemblée constituante « librement élue par des algériens libres ». Une constituante, conclue M. Aït Ahmed qui viendra au terme d’une « remobilisation citoyenne et politique des Algériens pour aborder l’ensemble du processus électoral devant aboutir à une refondation institutionnelle, qui remette les droits des citoyens, leur sécurité et leur développement ainsi que ceux du pays au cœur d’une constitution digne de ce nom ».
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SIWEL 221510 MAR 11