Le journaliste français a été tué à Alep dans le nord de la Syrie où il était en reportage, a rapporté vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Yves Debay avait 58 ans et dirigeait le magazine Assault, qu'il avait créé en 2008, après de nombreuses années passées chez Raids. La guerre était sa vie et il est mort à la guerre. C'est, n'en doutons pas, comme cela qu'il rêvait de finir... mais pas si vite. Yves Debay était un personnage haut en couleurs, adorable et complètement cinglé.
Né en 1954 au Congo belge, ce géant blond au visage poupin s'engage d'abord dans l'armée belge, mais la soif d'aventures le pousse à aller voir ailleurs, en rejoignant l'armée rhodésienne - l'armée du régime blanc qui combat la guerilla africaine d'inspiration marxiste. Cet engagement, à la fin des années 70, correspond à son amour de l'Afrique comme à ces idées politiques, proches de l'extrême-droite. Mais par dessus tout, il aime la guerre, les soldats, l'odeur de la poudre et le goût de la bière. Il ne changera jamais.
avec AFP/Marianne
SIWEL 181423 JAN 13
Yves Debay avait 58 ans et dirigeait le magazine Assault, qu'il avait créé en 2008, après de nombreuses années passées chez Raids. La guerre était sa vie et il est mort à la guerre. C'est, n'en doutons pas, comme cela qu'il rêvait de finir... mais pas si vite. Yves Debay était un personnage haut en couleurs, adorable et complètement cinglé.
Né en 1954 au Congo belge, ce géant blond au visage poupin s'engage d'abord dans l'armée belge, mais la soif d'aventures le pousse à aller voir ailleurs, en rejoignant l'armée rhodésienne - l'armée du régime blanc qui combat la guerilla africaine d'inspiration marxiste. Cet engagement, à la fin des années 70, correspond à son amour de l'Afrique comme à ces idées politiques, proches de l'extrême-droite. Mais par dessus tout, il aime la guerre, les soldats, l'odeur de la poudre et le goût de la bière. Il ne changera jamais.
avec AFP/Marianne
SIWEL 181423 JAN 13