Hier, c’est à Tawrirt Muqran, village de deux-milles habitants sis dans Lɛarc des At Iraten que les représentants légitimes de la nation kabyle ont animé un grand meeting, et ce en dépit de l’opposition du sous-préfet de cette région qui avait pour mission de faire barrage La force policière algérienne fut vainement mobilisée dans l’espoir d’empêcher ce rendez-vous entre les villageois de Tawrirt Muqran et le MAK. C'était sans compter la détermination du Mouvement souverainiste kabyle mais aussi de la population locale qui les attendaient avec impatience. Pour rappel, malgré la présence massive de la police algérienne, le village a fait un appel public (Averreh n Taddart) pour annoncer le meeting du MAK.
L'intervention des policiers algériens fut traduite par l’interpellation de six militants du MAK. Ces six militants ont été gardés pendant deux heures environ dans les locaux du commissariat, soit le temps de la durée du meeting, avant d’être relâchés. Il faut souligner cependant que ni ce chef de la circonscription, ni même les policiers n’ont agi avec conviction, car il ne fait aucun doute à présent : c’est tout le monde en Kabylie qui est convaincu que la solution kabyle réside dans la satisfaction pleine et entière de la vision du MAK. Chacun pense que les négociations ne relèvent que d’une simple question de temps, les commis de l’Etat algérien agissent seulement dans le sens à éviter d’être accusés par Alger de faire dans la complicité, voire de la" rébellion kabyle".
Quant aux organisations satellites appelant à « sauver l’unité nationale algérienne », qui vise à installer l'arabo-islamisme algérien en Kabylie, leur seul souci est de gagner "des sous" en échange de leur verbiage qui n’est, comme d’habitude, que vétille. Ils se prévalent de la "famille révolutionnaire" alors qu'ils ne font qu'usurper le combat de leurs ainés oubliant que ces derniers ont été décimés en 1963 par l'Etat algérien, à peine une année après la fin de la guerre d'Algérie, alors que l'essentiel de la guerre d'Algérie avait été faite par ces vaillants maquisards que l'armée de Boumedienne, stationnée aux frontières pendant que les kabyles affrontaient l'armée française, attendaient que les kabyles aient" fini le travail" pour aller récolter les fruits de leur sacrifice et liquider les derniers survivants...
S’agissant de ce meeting animé par le Président du MAK, Bouaziz Aït-Chebib, Hocine Azem, Secrétaire National aux Relations Extérieures, et Mohand-Ouamar Hachim, l’accent a été mis d’abord sur les victoires successives du MAK depuis le jour où il a fait le serment de libérer le peuple kabyle de l’infamie auquel il a été soumis durant des décennies par des hommes et des femmes, eux-mêmes victimes de l’infâme dictature de la France néocoloniale.
Le deuxième point des intervenants a porté naturellement sur la répression menée contre le Mouvement souverainiste kabyle par le pouvoir colonial d'Alger, et ce par le concours de malfrats lesquels jouissent de la complicité et de la protection des agents officiels de l’Etat algérien, notamment à travers ses bachaghas.
La foule nombreuse, parmi laquelle il y avait une présence importante de femmes, a suivi avec grande attention les phrases bien construites et bien pesées des animateurs. Et comme à son habitude, Bouaziz Aït-Chebib appelé à l’unité des rangs kabyles pour marquer comme il se doit la grande marche du 20 avril à Tizi-Ouzou dans le cadre de la double commémoration du 20 avril: le printemps de 1980 et surtout le tragique printemps noir de 2001, et ce pour rendre hommage à la jeunesse kabyle assassinée par les balles criminelles de la gendarmerie algérienne et à toutes les victimes kabyles du colonialisme arabo-islamique, à ceux de la crise berbériste de 1949, aux maquisards de 1963, aux poseurs de dignités qu'ont été Masin U Harun et ses camarades, aux détenus de 1980, jusqu'à la jeunesse héroïque de 2001...
Toujours à propos de cette manifestation, symbole de la révolution émancipatrice de la nation kabyle, le Président du MAK a déclaré à l’issue de ce meeting que ce 20 avril 2016 sera sera dédiée à la mémoire des victimes du Printemps noir et toutes les victimes du colonialisme arabo-islamique mortes dans l’anonymat.
De Tizi-Ouzou, Said Tissegouine,
SIWEL 091234 AVR 16
L'intervention des policiers algériens fut traduite par l’interpellation de six militants du MAK. Ces six militants ont été gardés pendant deux heures environ dans les locaux du commissariat, soit le temps de la durée du meeting, avant d’être relâchés. Il faut souligner cependant que ni ce chef de la circonscription, ni même les policiers n’ont agi avec conviction, car il ne fait aucun doute à présent : c’est tout le monde en Kabylie qui est convaincu que la solution kabyle réside dans la satisfaction pleine et entière de la vision du MAK. Chacun pense que les négociations ne relèvent que d’une simple question de temps, les commis de l’Etat algérien agissent seulement dans le sens à éviter d’être accusés par Alger de faire dans la complicité, voire de la" rébellion kabyle".
Quant aux organisations satellites appelant à « sauver l’unité nationale algérienne », qui vise à installer l'arabo-islamisme algérien en Kabylie, leur seul souci est de gagner "des sous" en échange de leur verbiage qui n’est, comme d’habitude, que vétille. Ils se prévalent de la "famille révolutionnaire" alors qu'ils ne font qu'usurper le combat de leurs ainés oubliant que ces derniers ont été décimés en 1963 par l'Etat algérien, à peine une année après la fin de la guerre d'Algérie, alors que l'essentiel de la guerre d'Algérie avait été faite par ces vaillants maquisards que l'armée de Boumedienne, stationnée aux frontières pendant que les kabyles affrontaient l'armée française, attendaient que les kabyles aient" fini le travail" pour aller récolter les fruits de leur sacrifice et liquider les derniers survivants...
S’agissant de ce meeting animé par le Président du MAK, Bouaziz Aït-Chebib, Hocine Azem, Secrétaire National aux Relations Extérieures, et Mohand-Ouamar Hachim, l’accent a été mis d’abord sur les victoires successives du MAK depuis le jour où il a fait le serment de libérer le peuple kabyle de l’infamie auquel il a été soumis durant des décennies par des hommes et des femmes, eux-mêmes victimes de l’infâme dictature de la France néocoloniale.
Le deuxième point des intervenants a porté naturellement sur la répression menée contre le Mouvement souverainiste kabyle par le pouvoir colonial d'Alger, et ce par le concours de malfrats lesquels jouissent de la complicité et de la protection des agents officiels de l’Etat algérien, notamment à travers ses bachaghas.
La foule nombreuse, parmi laquelle il y avait une présence importante de femmes, a suivi avec grande attention les phrases bien construites et bien pesées des animateurs. Et comme à son habitude, Bouaziz Aït-Chebib appelé à l’unité des rangs kabyles pour marquer comme il se doit la grande marche du 20 avril à Tizi-Ouzou dans le cadre de la double commémoration du 20 avril: le printemps de 1980 et surtout le tragique printemps noir de 2001, et ce pour rendre hommage à la jeunesse kabyle assassinée par les balles criminelles de la gendarmerie algérienne et à toutes les victimes kabyles du colonialisme arabo-islamique, à ceux de la crise berbériste de 1949, aux maquisards de 1963, aux poseurs de dignités qu'ont été Masin U Harun et ses camarades, aux détenus de 1980, jusqu'à la jeunesse héroïque de 2001...
Toujours à propos de cette manifestation, symbole de la révolution émancipatrice de la nation kabyle, le Président du MAK a déclaré à l’issue de ce meeting que ce 20 avril 2016 sera sera dédiée à la mémoire des victimes du Printemps noir et toutes les victimes du colonialisme arabo-islamique mortes dans l’anonymat.
De Tizi-Ouzou, Said Tissegouine,
SIWEL 091234 AVR 16