- 1) L’Anavad salue l’esprit de tolérance et la liberté confessionnelle qui règnent en Kabylie. La démonstration en a été magistralement faite le 03/08/2013 par l’action des non-jeûneurs du ramadan. La pouvoir qui, depuis une dizaine d’années, tentait d’installer le terrorisme religieux durant le mois de carême en mettant en prison toute personne trouvée, y compris chez elle, en train de manger de jour, n’a rien pu faire face aux 2000 manifestants venus le défier, pour certains avec boissons et sandwichs. Le Gouvernement provisoire Kabyle remercie la population qui a accueilli cette initiative avec beaucoup de respect et de compréhension. L’image d’une Kabylie islamiste que le régime algérien essaie de fabriquer auprès des chancelleries et de la presse étrangère s’en trouve du coup anéantie. La Kabylie reste laïque et les terroristes islamistes qu’il lui prête ne sont pas kabyles, et pour nombre d’entre eux, ce ne sont que des militaires algériens déguisés en terroristes pour les besoins de la propagande algérienne.
- 2) Par ailleurs, depuis 2003, c’est le premier été durant lequel l’armée algérienne, stationnée étrangement en surnombre en Kabylie, n’a pas mis le feu aux forêts, aux oliveraies et aux arbres fruitiers kabyles. La raison en est très simple : La lutte des clans au sommet de l’Etat pour la succession de Bouteflika n’a pas laissé de temps aux donneurs d’ordres pyromanes de s’occuper de la Kabylie. Celle-ci, lorsque le pouvoir ne la prend pas pour son camp d’entrainement au crime, sait vivre en paix et gérer les températures caniculaire de l’été. Là aussi, la démonstration est ainsi faite que les multiples incendies qui ont transformé les précédents étés kabyles en fournaises sont le seul fait de l’armée algérienne.
- 3) L’Anavad encourage le MAK à poursuivre ses consultations pour la mise sur pied d’un Conseil National Kabyle.
- 4) Sur la scène internationale, l’Anavad rappelle à la France qu’il n’ignore pas les conditions dans lesquelles les présidentielles se sont tenues, fin juillet au Mali. La question touarègue attend toujours sa résolution dans le sens de doter l’Azawad d’un Etat qui lui soit propre.
- 5) L’incapacité de la communauté internationale à sévir contre une dictature ayant usé d’armes non conventionnelles contre son peuple risque de créer un grave précédent. Par ailleurs, là aussi, la question kurde est insoluble dans une nouvelle Syrie. Il est temps que l’injustice faite à ce peuple par le tracé des frontières coloniales ne leur concédant pas de foyer national soit réparée. La conjoncture y est aujourd’hui propice.
- 6) Le Gouvernement provisoire Kabyle remercie toutes celles et tous ceux qui ont répondu à son appel pour doter la Kabylie de son emblème national. Les nombreuses propositions qui ont été évaluées par les membres de la commission ad-hoc ont donné lieu à une présélection de quatre spécimens qui sont de nouveau soumis au vote de ladite commission. Une décision définitive sera prise dans le mois qui suit.
- 7) Enfin, des avancées diplomatiques de l’Anavad sont enregistrées. Des communiqués séparés leur seront consacrés.
A Paris, le 11/09/2013
Pour l’Anavad, M. Makhlouf IDRI, Porte-parole
- 2) Par ailleurs, depuis 2003, c’est le premier été durant lequel l’armée algérienne, stationnée étrangement en surnombre en Kabylie, n’a pas mis le feu aux forêts, aux oliveraies et aux arbres fruitiers kabyles. La raison en est très simple : La lutte des clans au sommet de l’Etat pour la succession de Bouteflika n’a pas laissé de temps aux donneurs d’ordres pyromanes de s’occuper de la Kabylie. Celle-ci, lorsque le pouvoir ne la prend pas pour son camp d’entrainement au crime, sait vivre en paix et gérer les températures caniculaire de l’été. Là aussi, la démonstration est ainsi faite que les multiples incendies qui ont transformé les précédents étés kabyles en fournaises sont le seul fait de l’armée algérienne.
- 3) L’Anavad encourage le MAK à poursuivre ses consultations pour la mise sur pied d’un Conseil National Kabyle.
- 4) Sur la scène internationale, l’Anavad rappelle à la France qu’il n’ignore pas les conditions dans lesquelles les présidentielles se sont tenues, fin juillet au Mali. La question touarègue attend toujours sa résolution dans le sens de doter l’Azawad d’un Etat qui lui soit propre.
- 5) L’incapacité de la communauté internationale à sévir contre une dictature ayant usé d’armes non conventionnelles contre son peuple risque de créer un grave précédent. Par ailleurs, là aussi, la question kurde est insoluble dans une nouvelle Syrie. Il est temps que l’injustice faite à ce peuple par le tracé des frontières coloniales ne leur concédant pas de foyer national soit réparée. La conjoncture y est aujourd’hui propice.
- 6) Le Gouvernement provisoire Kabyle remercie toutes celles et tous ceux qui ont répondu à son appel pour doter la Kabylie de son emblème national. Les nombreuses propositions qui ont été évaluées par les membres de la commission ad-hoc ont donné lieu à une présélection de quatre spécimens qui sont de nouveau soumis au vote de ladite commission. Une décision définitive sera prise dans le mois qui suit.
- 7) Enfin, des avancées diplomatiques de l’Anavad sont enregistrées. Des communiqués séparés leur seront consacrés.
A Paris, le 11/09/2013
Pour l’Anavad, M. Makhlouf IDRI, Porte-parole