Un militant du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) de cette localité et membre du Conseil Universitaire de Tizi-Ouzou, Ghilas Remidi, suite à la perte d’un de ses documents, s’est rendu, hier, dans ce commissariat de police de Fréha pour signaler cette perte en question et, par conséquent se faire délivrer un document déclaratif de perte. Ce jeune militant s’est rendu au siège de ce qu’il croyait être une institution de la république pour accomplir son acte citoyen dans la matinée. Une fois la prise de notes concernant le document perdu terminée, les policiers ont demandé au jeune homme de revenir dans l’après-midi récupérer le document déclaratif de perte. Le voilà de retour au commissariat le moment voulu. Mais au lieu de récupérer son document, le malheureux jeune homme subit un interrogatoire. Les policiers ont sans doute cherché dans leur fichier et y ont trouvé son nom sur la liste des militants du MAK.
Le comble, c’est que ces policiers qui lui ont fait subir un interrogatoire sont des incompétents. Ils se sont improvisés en experts du contre-espionnage. Prêcher le faux pour avoir le vrai est une méthode de journalistes laquelle est d’ailleurs triviale. « Nous avons des photos montrant des militants du MAK avec des kalachnikovs. Alors depuis quand avez-vous décidé de passer à la lutte armée ? Combien d’hommes qui sont armés ? (… ?) ». Le jeune militant, très calmement leur répondit : « Le MAK est un mouvement pacifiste et ses actions, toutes menées dans la transparence, sont pacifiques. Si à présent armes il y aurait, ce serait dans votre imagination, vous les policiers. Ou peut-être encore le pouvoir que vous représentez veut pousser les choses à la violence, car de toute évidence, c’est ce qu’il souhaite. Il n’en demeure pas moins cependant que le MAK est plus déterminé que jamais de maintenir le pacifisme de ses actions. »
N’ayant rien trouvé à ajouter et surtout rien à retenir contre lui, les Rois du contre-espionnage et spécialistes de l’interrogatoire nichant dans le petit commissariat de Fréha ont fini par le relâcher.
A la veille de la célébration de la journée de la Nation Kabyle, les services de sécurité algériens sont pris de panique et tentent par tous les moyens de perturber les actions prévues par le MAK à cet effet.
cdb,
SIWEL 131319 JUN 16
Le comble, c’est que ces policiers qui lui ont fait subir un interrogatoire sont des incompétents. Ils se sont improvisés en experts du contre-espionnage. Prêcher le faux pour avoir le vrai est une méthode de journalistes laquelle est d’ailleurs triviale. « Nous avons des photos montrant des militants du MAK avec des kalachnikovs. Alors depuis quand avez-vous décidé de passer à la lutte armée ? Combien d’hommes qui sont armés ? (… ?) ». Le jeune militant, très calmement leur répondit : « Le MAK est un mouvement pacifiste et ses actions, toutes menées dans la transparence, sont pacifiques. Si à présent armes il y aurait, ce serait dans votre imagination, vous les policiers. Ou peut-être encore le pouvoir que vous représentez veut pousser les choses à la violence, car de toute évidence, c’est ce qu’il souhaite. Il n’en demeure pas moins cependant que le MAK est plus déterminé que jamais de maintenir le pacifisme de ses actions. »
N’ayant rien trouvé à ajouter et surtout rien à retenir contre lui, les Rois du contre-espionnage et spécialistes de l’interrogatoire nichant dans le petit commissariat de Fréha ont fini par le relâcher.
A la veille de la célébration de la journée de la Nation Kabyle, les services de sécurité algériens sont pris de panique et tentent par tous les moyens de perturber les actions prévues par le MAK à cet effet.
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SIWEL 131319 JUN 16