François Hollande et Abdelaziz Bouteflika. PH/DR
La visite de François Hollande au régime de Bouteflika les 19 et 20 décembre est qualifiée d’historique et « intervient alors que l’Algérie célèbre le cinquantième anniversaire de son indépendance» selon l’Elysée, Soit. On se demande alors pourquoi dans le séjour présidentiel il n’est pas prévu une visite du président Hollande dans les Aurès ou en Kabylie, les 2 plus importants bastions de la guerre de libération algérienne.
La Kabylie, une région qui, selon l’expression du célèbre Kateb Yacine, a pris comme « tribu de guerre » la langue française au colonialisme du même nom est décrétée « zone interdite » en raison soi-disant problèmes sécuritaires. Admettons que le président Français ne puisse pas faire autrement que d’éviter la région, évoquera-t-il pour autant l’opposition du gouvernement despotique d’Alger à l’ouverture d’un Centre culturel français à Tizi-Ouzou ?
François Hollande qui honorera de sa présence la capitale islamique du clan d’Oujda, apportera-t-il une nouvelle caution au régime de Bouteklika ? Un régime qui a érigé en constante nationale le racisme antikabyle. Un racisme qu’il exprime concrètement sur le terrain par la coexistence d’une sur militarisation du territoire kabyle, un terrorisme « résiduel » qui ne survit que dans la seule région qui rejette la doctrine islamiste , un banditisme qui n’a jamais existé en Kabylie et un étouffement social et économique sans précédent.
Cette visite, que François Hollande voudrait inscrire dans la «durée» et la «cohérence» s’annonce plus comme une visite d’affaire que comme une visite visant à établir une « relation apaisée » entre l’Algérie réelle et la France et l'on se demande quelle Algérie François Hollande compte-t-il visiter. Le président français sera en effet accompagné d’une importante délégation d’hommes d’affaires. Cela laisse présager qu’il s’agira plus d’une visite à l’Algérie des contrats plutôt qu’à l’Algérie des peuples. Il est fort probable que la France officielle n’évoque pas la gouvernance catastrophique du régime algérien. Une gouvernance qui se caractérise par une déliquescence de l’Etat, une aggravation de la corruption, l’encouragement de l’islamisme à travers notamment sa politique dite de réconciliation nationale_ une pseudo réconciliation établie sur le dos des victimes du terrorisme islamique) et le déni des droits et des libertés fondamentales.
zp,
SIWEL 171443 DEC 12
La Kabylie, une région qui, selon l’expression du célèbre Kateb Yacine, a pris comme « tribu de guerre » la langue française au colonialisme du même nom est décrétée « zone interdite » en raison soi-disant problèmes sécuritaires. Admettons que le président Français ne puisse pas faire autrement que d’éviter la région, évoquera-t-il pour autant l’opposition du gouvernement despotique d’Alger à l’ouverture d’un Centre culturel français à Tizi-Ouzou ?
François Hollande qui honorera de sa présence la capitale islamique du clan d’Oujda, apportera-t-il une nouvelle caution au régime de Bouteklika ? Un régime qui a érigé en constante nationale le racisme antikabyle. Un racisme qu’il exprime concrètement sur le terrain par la coexistence d’une sur militarisation du territoire kabyle, un terrorisme « résiduel » qui ne survit que dans la seule région qui rejette la doctrine islamiste , un banditisme qui n’a jamais existé en Kabylie et un étouffement social et économique sans précédent.
Cette visite, que François Hollande voudrait inscrire dans la «durée» et la «cohérence» s’annonce plus comme une visite d’affaire que comme une visite visant à établir une « relation apaisée » entre l’Algérie réelle et la France et l'on se demande quelle Algérie François Hollande compte-t-il visiter. Le président français sera en effet accompagné d’une importante délégation d’hommes d’affaires. Cela laisse présager qu’il s’agira plus d’une visite à l’Algérie des contrats plutôt qu’à l’Algérie des peuples. Il est fort probable que la France officielle n’évoque pas la gouvernance catastrophique du régime algérien. Une gouvernance qui se caractérise par une déliquescence de l’Etat, une aggravation de la corruption, l’encouragement de l’islamisme à travers notamment sa politique dite de réconciliation nationale_ une pseudo réconciliation établie sur le dos des victimes du terrorisme islamique) et le déni des droits et des libertés fondamentales.
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SIWEL 171443 DEC 12