Eva Joly, candidate à la présidentielle française. ( PHOTO: DR)
Mme Joly, qui prône« une Europe fédéraliste des régions », a annoncé:« nous voulons des régions autonomes. »
Son parti défend ainsi pêle-mêle,« la réunification de la Bretagne » (par le rattachement de la Loire-Atlantique), « l'autonomie basque » (d'une région pouvant aller de l'Espagne à la France), ou encore « une collectivité territoriale unique de la Corse ».
« Nous voulons que chaque région puisse avoir un statut différent en fonction de ses revendications, » a-t-elle affirmé, sous les applaudissements soutenus des régionalistes réunis à Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes).
L'eurodéputée franco-norvégienne, qui enseigne en Norvège dans une université créée pour la minorité samie, proposera également, si elle est élue, la reconnaissance des langues régionales. Elle dénonce en France « la volonté hégémonique d'imposer l'unique langue française » et« les poursuites contre des maires qui s'expriment dans une autre langue ». Selon elle, « on ne peut pas imposer l'enseignement des langues régionales, mais on peut imposer l'offre ». « Pour sauver certaines langues menacées, il faut que, dès la maternelle, il soit possible de les parler. »
En phase avec les régionalistes, elle a prôné l'abrogation de la réforme territoriale de Nicolas Sarkozy, qui conduit selon elle à une plus grande centralisation. « La figure du préfet est une figure napoléonienne et il est temps de rentrer dans la modernit »é, a-t-elle lancé, en répondant à un Catalan qui souhaitait savoir s'il fallait maintenir les préfets.
cc
SIWEL 291530 AOUT11
Son parti défend ainsi pêle-mêle,« la réunification de la Bretagne » (par le rattachement de la Loire-Atlantique), « l'autonomie basque » (d'une région pouvant aller de l'Espagne à la France), ou encore « une collectivité territoriale unique de la Corse ».
« Nous voulons que chaque région puisse avoir un statut différent en fonction de ses revendications, » a-t-elle affirmé, sous les applaudissements soutenus des régionalistes réunis à Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes).
L'eurodéputée franco-norvégienne, qui enseigne en Norvège dans une université créée pour la minorité samie, proposera également, si elle est élue, la reconnaissance des langues régionales. Elle dénonce en France « la volonté hégémonique d'imposer l'unique langue française » et« les poursuites contre des maires qui s'expriment dans une autre langue ». Selon elle, « on ne peut pas imposer l'enseignement des langues régionales, mais on peut imposer l'offre ». « Pour sauver certaines langues menacées, il faut que, dès la maternelle, il soit possible de les parler. »
En phase avec les régionalistes, elle a prôné l'abrogation de la réforme territoriale de Nicolas Sarkozy, qui conduit selon elle à une plus grande centralisation. « La figure du préfet est une figure napoléonienne et il est temps de rentrer dans la modernit »é, a-t-elle lancé, en répondant à un Catalan qui souhaitait savoir s'il fallait maintenir les préfets.
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