Ce « festival » se donne comme objectif officiel de : « Œuvrer au renforcement du dialogue interculturel en Afrique et dans le Monde arabe ». Même la danse kabyle n’échappe pas à la politique d’arabisation de l’Etat colonial algérien.
Le choix de la Kabylie pour abriter ce festival de la honte est loin d’être un hasard et entre dans le cadre d’une politique propagandiste qui tend à faire passer le pays kabyle pour une partie intégrante et indissociable du monde arabe.
C’est pour cette raison que cette manifestation éminemment politique est perçue par les kabyles dignes comme une humiliation gravissime. Des voix appellent à son boycott et d’autres à son empêchement.
C’est le cas du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) qui appelle à chaque fois les citoyens kabyles à rejeter ce festival qui vient exprimer sur leur propre territoire, leur propre négation et leur assimilation sournoise à une idéologie qui les assassine depuis plus 50 ans.
En l’absence de lieux de loisirs, les jeunes de manière inconsciente, profitent de cette arnaque pour se défouler. Les chanteurs kabyles, y participent pour gagner leur pain. Tels sont les justifications avancées par ceux et celles qui prennent part à leur propre enterrement identitaire et culturel.
Quand la dance passe avant la dignité, il y a de quoi s’attendre au pire. Devant cette inconscience qui s’apparente à de la trahison, il est impossible d’empêcher la tenue de ce festival d’usurpation identitaire.
Il est regrettable de constater une fois de plus que les élus locaux sont réduits à de simples fonctionnaires du Wali et du chef de Daira (circonscription administrative) qui ne servent qu’à entériner « localement » les décisions de leurs supérieurs. Pourquoi acceptent-ils d’abriter dans leurs localités et dans les établissements de leurs communes un festival de déculturation et dékabylisation de la Kabylie?
Le travail effectué sur le terrain en vue de sensibiliser notre jeunesse est considérable. Cependant, il faut le renforcer avec l’implication de tous les acteurs kabyles car la question de l’identité ne concerne pas uniquement le MAK qui fait de son mieux pour la préserver. Il est du devoir patriotique de tout kabyle qui s’assume comme tel de contribuer à la conscientisation de la population.
Le MAK ne s’est pas contenté de dénoncer mais il a agi d’une manière concrète en procédant le jeudi 06 août au lever du drapeau national kabyle au village d’Ait Issad, dans la commune d’Ifigha. Cette opération fortement symbolique et politique accueillie par plusieurs villages de Kabylie doit être généralisée afin de faire échouer les tentatives de détournement de l’identité kabyle au profit des identités importées d’ailleurs.
Azwaw Aqvayli
Le choix de la Kabylie pour abriter ce festival de la honte est loin d’être un hasard et entre dans le cadre d’une politique propagandiste qui tend à faire passer le pays kabyle pour une partie intégrante et indissociable du monde arabe.
C’est pour cette raison que cette manifestation éminemment politique est perçue par les kabyles dignes comme une humiliation gravissime. Des voix appellent à son boycott et d’autres à son empêchement.
C’est le cas du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) qui appelle à chaque fois les citoyens kabyles à rejeter ce festival qui vient exprimer sur leur propre territoire, leur propre négation et leur assimilation sournoise à une idéologie qui les assassine depuis plus 50 ans.
En l’absence de lieux de loisirs, les jeunes de manière inconsciente, profitent de cette arnaque pour se défouler. Les chanteurs kabyles, y participent pour gagner leur pain. Tels sont les justifications avancées par ceux et celles qui prennent part à leur propre enterrement identitaire et culturel.
Quand la dance passe avant la dignité, il y a de quoi s’attendre au pire. Devant cette inconscience qui s’apparente à de la trahison, il est impossible d’empêcher la tenue de ce festival d’usurpation identitaire.
Il est regrettable de constater une fois de plus que les élus locaux sont réduits à de simples fonctionnaires du Wali et du chef de Daira (circonscription administrative) qui ne servent qu’à entériner « localement » les décisions de leurs supérieurs. Pourquoi acceptent-ils d’abriter dans leurs localités et dans les établissements de leurs communes un festival de déculturation et dékabylisation de la Kabylie?
Le travail effectué sur le terrain en vue de sensibiliser notre jeunesse est considérable. Cependant, il faut le renforcer avec l’implication de tous les acteurs kabyles car la question de l’identité ne concerne pas uniquement le MAK qui fait de son mieux pour la préserver. Il est du devoir patriotique de tout kabyle qui s’assume comme tel de contribuer à la conscientisation de la population.
Le MAK ne s’est pas contenté de dénoncer mais il a agi d’une manière concrète en procédant le jeudi 06 août au lever du drapeau national kabyle au village d’Ait Issad, dans la commune d’Ifigha. Cette opération fortement symbolique et politique accueillie par plusieurs villages de Kabylie doit être généralisée afin de faire échouer les tentatives de détournement de l’identité kabyle au profit des identités importées d’ailleurs.
Azwaw Aqvayli