Néanmoins je me suis rendu compte que le Ferhat que j’écoutais, comme vous tous, n’était au final, que celui affublé : « …Le maquisard de la chanson… ».
Ainsi, je pensais, inconsciemment car influencé par cette estampille historique, son œuvre, rugueuse et rustre, comme le serait l’avancée d’un combattant, avec tout ce que peuvent comporter ces mots, comme noblesse.
Il a Suffi d’une strophe dans la chanson numéro deux qui s’intitule sserghen : « Xenqen tiliWa s wachal d amrar, ffudent tregwa ttrun inurar », que je ne traduirais pas afin de ne pas déranger la poésie de ce qui vient d’être dit, pour que je prenne conscience du poète et non plus du diseur de rimes comme pourrait laisser entendre, aussi sincère et affectueuse soit-elle, la citation de Kateb Yacine.
À sa sortie, des extraits ont été lancés par la production. Et la chanson fanal, s’était Avrid n tlelli. Je l’ai adopté, comme l’a fait une grande partie de mes amis. Les commentaires sur les réseaux sociaux, m’apprenaient que j’étais loin d’être original à ce sujet. C’est « la » chanson, de ce nouvel album de Ferhat.
Après avoir mis le disque dans mon lecteur et suite à quelques écoutes, j’ai commencé déjà à faire des infidélités. D’autres ballades prenaient toutes leurs places, à commencer par la singulière, Tilelli taqvaylit portant le numéro six. Chantée en duo, où l’on reconnaît le timbre mélodieux de la chanteuse Tenna.
C’est incontestablement « la chanson » de l’album ! Avec ses touches qui rappellent la musique savante. À peine avoir donné mon verdict final qu’une autre est venue remettre cette certitude en cause et la faire voler en éclats, comme pour le numéro neuf par, exemple.
Et c’est ainsi que j’ai cessé de désigner ces chansons, autrement que par leurs numéros. Ces dernières ne forment, en réalité, que des chapitres différents dans une œuvre globale. Elles se tiennent d’un bout à un autre, dans une cohérence, malgré la multitude de couleurs musicales.
Parmi les satisfactions générale, il y’a la participation d'Idir.
Ce que je retiens de spécial dans cette dernière, c’est le fait que l’interprète d’Avava Inuva est souvent chanté par d’autres. Cette fois-ci c’est lui qui s’est frotté au style Ferhatien et c’est une première. Avant de quitter les innovations de ce cet album, je me devais de citer la performance vocale de Tamazight, la fille de Ferhat, him-self.
Quant aux satisfactions personnelles, il y en a une qui me tient à cœur de vous relater. Lors de la conférence de presse au forum de la Télévision Berbère, Ferhat rappelait la collaboration d’un « fils de Bab Loued ». En l’occurrence Dino Lumbroso, qui a travaillé sur le disque « Tughac n ddkir ». Ce n’est pas rien quand on sait qu’on est du même quartier.
Ce disque, s’offre à soi-même d’abord, ensuite aux autres notamment à la secrétaire. Sans omettre de vous mettre en garde, elle risquerait de se convertir. La nôtre, amoureuse de la funk et de Whitney Houston, s’est mise à l’une des voix de l’album, celle de Dihiya la chanteuse Chaoui.
Firman Lalili
SIWEL 171450 MAI 15
Ainsi, je pensais, inconsciemment car influencé par cette estampille historique, son œuvre, rugueuse et rustre, comme le serait l’avancée d’un combattant, avec tout ce que peuvent comporter ces mots, comme noblesse.
Il a Suffi d’une strophe dans la chanson numéro deux qui s’intitule sserghen : « Xenqen tiliWa s wachal d amrar, ffudent tregwa ttrun inurar », que je ne traduirais pas afin de ne pas déranger la poésie de ce qui vient d’être dit, pour que je prenne conscience du poète et non plus du diseur de rimes comme pourrait laisser entendre, aussi sincère et affectueuse soit-elle, la citation de Kateb Yacine.
À sa sortie, des extraits ont été lancés par la production. Et la chanson fanal, s’était Avrid n tlelli. Je l’ai adopté, comme l’a fait une grande partie de mes amis. Les commentaires sur les réseaux sociaux, m’apprenaient que j’étais loin d’être original à ce sujet. C’est « la » chanson, de ce nouvel album de Ferhat.
Après avoir mis le disque dans mon lecteur et suite à quelques écoutes, j’ai commencé déjà à faire des infidélités. D’autres ballades prenaient toutes leurs places, à commencer par la singulière, Tilelli taqvaylit portant le numéro six. Chantée en duo, où l’on reconnaît le timbre mélodieux de la chanteuse Tenna.
C’est incontestablement « la chanson » de l’album ! Avec ses touches qui rappellent la musique savante. À peine avoir donné mon verdict final qu’une autre est venue remettre cette certitude en cause et la faire voler en éclats, comme pour le numéro neuf par, exemple.
Et c’est ainsi que j’ai cessé de désigner ces chansons, autrement que par leurs numéros. Ces dernières ne forment, en réalité, que des chapitres différents dans une œuvre globale. Elles se tiennent d’un bout à un autre, dans une cohérence, malgré la multitude de couleurs musicales.
Parmi les satisfactions générale, il y’a la participation d'Idir.
Ce que je retiens de spécial dans cette dernière, c’est le fait que l’interprète d’Avava Inuva est souvent chanté par d’autres. Cette fois-ci c’est lui qui s’est frotté au style Ferhatien et c’est une première. Avant de quitter les innovations de ce cet album, je me devais de citer la performance vocale de Tamazight, la fille de Ferhat, him-self.
Quant aux satisfactions personnelles, il y en a une qui me tient à cœur de vous relater. Lors de la conférence de presse au forum de la Télévision Berbère, Ferhat rappelait la collaboration d’un « fils de Bab Loued ». En l’occurrence Dino Lumbroso, qui a travaillé sur le disque « Tughac n ddkir ». Ce n’est pas rien quand on sait qu’on est du même quartier.
Ce disque, s’offre à soi-même d’abord, ensuite aux autres notamment à la secrétaire. Sans omettre de vous mettre en garde, elle risquerait de se convertir. La nôtre, amoureuse de la funk et de Whitney Houston, s’est mise à l’une des voix de l’album, celle de Dihiya la chanteuse Chaoui.
Firman Lalili
SIWEL 171450 MAI 15