Une des victimes du massacre du 17 octobre 1961 (Photo : SIWEL/HouraKabylie)
S'exprimant dans une déclaration adressée à Siwel, M. Mehenni a souligné que « les "travailleurs algériens" et les "Français musulmans" auxquels faisait référence le communiqué préfectoral raciste du 5 octobre instaurant pour eux le couvre-feu à partir de 20 h étaient des Kabyles dans leur écrasante majorité ».
« La liste des morts et disparus établie par Jean Luc Einaudi est là pour les besoins des vérifications. Il y a de nombreux écrits sur le sujet, mais aucun n’a estimé jusqu’ici nécessaire de relever la kabylité des acteurs. », a-t-il déploré.
Le responsable kabyle a dénoncé le fait que beaucoup d’organisations se solidarisent à cette occasion avec l’Ambassade d’Algérie en France dans des manifestations commémoratives. « Ne devraient-elles pas savoir que l’hommage qu’elles rendent aux victimes du 17 octobre 1961, en l’organisant avec le personnel diplomatique algérien, est détourné au profit d’un régime liberticide, raciste et criminel ? », s'est-il interrogé.
Pour lui, « l’Algérie d’aujourd’hui n’est plus celle des combattants de la liberté de la guerre d’indépendance ». « Les représentants à travers le monde d’un régime qui a tiré avec des armes de guerre sur de pacifiques manifestants kabyles entre 2001 et 2003 en faisant plus de 120 morts et des milliers de blessés, ne sont pas dignes de ceux qui, en 1961, furent ligotés et jetés dans la Seine pour leur faire payer leur courage de braver un couvre-feu raciste. », a conclu Ferhat Mehenni.
Le mouvement autonomiste kabyle (MAK) a appelé dans un communiqué à un rassemblement à Paris, le lundi 17 octobre à 16h, sur le Pont St-Michel pour un dépôt de gerbe, en hommage aux victimes kabyles des massacres du 17 octobre 1961.
uz
SIWEL 161510 OCT 11
« La liste des morts et disparus établie par Jean Luc Einaudi est là pour les besoins des vérifications. Il y a de nombreux écrits sur le sujet, mais aucun n’a estimé jusqu’ici nécessaire de relever la kabylité des acteurs. », a-t-il déploré.
Le responsable kabyle a dénoncé le fait que beaucoup d’organisations se solidarisent à cette occasion avec l’Ambassade d’Algérie en France dans des manifestations commémoratives. « Ne devraient-elles pas savoir que l’hommage qu’elles rendent aux victimes du 17 octobre 1961, en l’organisant avec le personnel diplomatique algérien, est détourné au profit d’un régime liberticide, raciste et criminel ? », s'est-il interrogé.
Pour lui, « l’Algérie d’aujourd’hui n’est plus celle des combattants de la liberté de la guerre d’indépendance ». « Les représentants à travers le monde d’un régime qui a tiré avec des armes de guerre sur de pacifiques manifestants kabyles entre 2001 et 2003 en faisant plus de 120 morts et des milliers de blessés, ne sont pas dignes de ceux qui, en 1961, furent ligotés et jetés dans la Seine pour leur faire payer leur courage de braver un couvre-feu raciste. », a conclu Ferhat Mehenni.
Le mouvement autonomiste kabyle (MAK) a appelé dans un communiqué à un rassemblement à Paris, le lundi 17 octobre à 16h, sur le Pont St-Michel pour un dépôt de gerbe, en hommage aux victimes kabyles des massacres du 17 octobre 1961.
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