Ferhat Mehenni, président du Gouvernement provisoire kabyle (Photo DR)
« Ce n’est que 4 mois après les morts des émeutes de janvier dernier que Bouteflika fait une proposition à travers une révision constitutionnelle qui dénote davantage la peur d’un soulèvement populaire que la volonté de répondre aux aspirations profondes du pays. Les mots qui sonnent creux, le mensonge, l’entourloupe politique et le mépris du citoyen sont l’essentiel de son allocution », a déclaré Ferhat Mehenni qui a estimé que « la seule proposition qu’il croit être en mesure de jeter de la poudre aux yeux, est celle d’une révision constitutionnelle ».
Or, dit-il, « celle qu’il voulait lui, il l’a déjà faite en novembre 2008 pour déplafonner les mandats présidentiels et rester, croit-il, au pouvoir à vie. Il annonce, sans donner de délai, son intention de créer une "commission constitutionnelle, à laquelle participeront les courants politiques agissants et des experts en droit constitutionnel. Elle me fera, dit-il, des propositions dont je m'assurerai de la conformité avec les valeurs fondamentales de notre société, avant de les soumettre à l'approbation du parlement ou à vos suffrages par la voie référendaire". »
Le président de l'Anavad a ajouté que « Bouteflika choisira le vote du parlement croupion ou la fraude électorale au référendum pour faire valider une révision constitutionnelle qui n’en sera pas une, alors que, fait-il remarquer, la Kabylie et sa revendication d’une autonomie régionale sont occultées ».
Pour le responsable kabyle, « les martyrs kabyles de 2001 continuent d’être méprisés par Bouteflika et ses soutiens militaires. Les assassins d’hier ne peuvent devenir l’espoir de demain. Cette mascarade est une fois de plus la preuve de l’incapacité du régime à changer de nature ».
Il a conclu que cette proposition « ne concerne pas la Kabylie et le peuple kabyle, ni de près, ni de loin », et que « la seule réponse est son boycott », appelant de même à la mobilisation populaire pour ce 20 avril.
uz
SIWEL 160245 AVR 11
Or, dit-il, « celle qu’il voulait lui, il l’a déjà faite en novembre 2008 pour déplafonner les mandats présidentiels et rester, croit-il, au pouvoir à vie. Il annonce, sans donner de délai, son intention de créer une "commission constitutionnelle, à laquelle participeront les courants politiques agissants et des experts en droit constitutionnel. Elle me fera, dit-il, des propositions dont je m'assurerai de la conformité avec les valeurs fondamentales de notre société, avant de les soumettre à l'approbation du parlement ou à vos suffrages par la voie référendaire". »
Le président de l'Anavad a ajouté que « Bouteflika choisira le vote du parlement croupion ou la fraude électorale au référendum pour faire valider une révision constitutionnelle qui n’en sera pas une, alors que, fait-il remarquer, la Kabylie et sa revendication d’une autonomie régionale sont occultées ».
Pour le responsable kabyle, « les martyrs kabyles de 2001 continuent d’être méprisés par Bouteflika et ses soutiens militaires. Les assassins d’hier ne peuvent devenir l’espoir de demain. Cette mascarade est une fois de plus la preuve de l’incapacité du régime à changer de nature ».
Il a conclu que cette proposition « ne concerne pas la Kabylie et le peuple kabyle, ni de près, ni de loin », et que « la seule réponse est son boycott », appelant de même à la mobilisation populaire pour ce 20 avril.
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