M. Mehenni qui était l'invité de la grande association TWIZA à l'occasion de « la rencontre de Tanger » regroupant des responsables et personnalités amazighes venant d’Égypte, de Libye, de Tunisie et du Maroc autour du thème des « Amazighs au cœur du changement » a affirmé que ce qui va imposer au pouvoir quelques changements conséquents ce ne sont pas les pressions occidentales mais la nouvelle constitution marocaine.
« Désormais, l’Algérie ne peut plus être en reste des évolutions survenues chez le voisin. Cela veut dire probablement que le générique "langue amazighe" sera consacré par un statut de langue officielle, du moins sur papier. Et si ce sera le cas ce n’est que pour contrer le MAK devenu sur le terrain la force politique principale de la Kabylie et dont le cheminement l’a porté à mettre sur pied un Gouvernement Provisoire Kabyle en exil le 1er juin 2010. », a-t-il dit.
Pour M. Mehenni, « là où, une fois de plus le pouvoir algérien se trompe est le fait que le registre revendicatif kabyle n’émarge plus à la page linguistique et culturelle mais à celle de sa propre existence politique ».
La revendication d’une autonomie régionale pour la Kabylie passe avant celle de la langue ou de la culture. La Kabylie ne veut plus se cacher derrière son doigt amazigh. Son identité première est sa kabylité car elle induit autant son algérianité que son amazighité dans lesquelles elle se sent un peu trop diluée. a conclu Ferhat Mehenni.
uz
SIWEL 221544 JUIL 11
« Désormais, l’Algérie ne peut plus être en reste des évolutions survenues chez le voisin. Cela veut dire probablement que le générique "langue amazighe" sera consacré par un statut de langue officielle, du moins sur papier. Et si ce sera le cas ce n’est que pour contrer le MAK devenu sur le terrain la force politique principale de la Kabylie et dont le cheminement l’a porté à mettre sur pied un Gouvernement Provisoire Kabyle en exil le 1er juin 2010. », a-t-il dit.
Pour M. Mehenni, « là où, une fois de plus le pouvoir algérien se trompe est le fait que le registre revendicatif kabyle n’émarge plus à la page linguistique et culturelle mais à celle de sa propre existence politique ».
La revendication d’une autonomie régionale pour la Kabylie passe avant celle de la langue ou de la culture. La Kabylie ne veut plus se cacher derrière son doigt amazigh. Son identité première est sa kabylité car elle induit autant son algérianité que son amazighité dans lesquelles elle se sent un peu trop diluée. a conclu Ferhat Mehenni.
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