Un jeune homme a été grièvement blessé par un inconnu avec une arme à feu le 18 février dans la commune d’Ait Aissi. Inutile de le rappeler, les autorités publiques sont aux abonnés absents ! Il n’y a pas d’Etat en Kabylie. Il n’y a que des forces de répression et d’asservissement. En effet, comme à l’accoutumée, les services de « sécurité » n’ont réagi en aucune façon à la grave agression d’un citoyen et cela ne surprend plus personne. Les seules activités des corps constitués en Kabylie consistent à réprimer les contestations populaires et nullement à combattre la délinquance et encore moins le terrorisme. En période électorale, ces mêmes corps constitués se substituent aux populations et votent en lieu et place des citoyens.
Les citoyens kabyles sont livrés à eux-mêmes et la terreur semée par le régime raciste d’Alger pousse au pourrissement, à la paupérisation et à l’appauvrissement du peuple kabyle dans le seul but de le museler afin de l’asservir et de le détourner définitivement de ses aspirations légitimes qui consistent à se libérer d’un racisme d’Etat des plus pervers. Leur salut réside irrémédiablement dans une Kabylie libre.
La liberté de la presse est une chimère dans un pays où derrière chaque journal, il y a un général. A Tizi Ouzou, il est de notoriété publique que la radio locale est gérée directement par le DRS.
En Kabylie, des journalistes osent dénoncer les menaces et les intimidations dont ils sont victimes. Leurs comptes Facebook et leurs mails sont piratés. Leurs biens font l’objet de vol et de saccage de la part de "barbouzes" au service d’un pouvoir qui, non satisfait de pratiquer massivement la propagande et la désinformation à travers la presse autorisée et la télévision d’Etat ; des instruments qu’il maîtrise totalement, il cherche aussi à museler toute voix discordante, aussi minime soit-elle.
Selon un communiqué du SNAPAP plusieurs syndicalistes qui devaient participer aujourd’hui 20 février à un forum Nord-africain pour la lutte contre le chômage, à Alger, ont été arrêtés. Un rassemblement pacifique des chômeurs a été réprimé sauvagement par la police à Laghouat. Plusieurs jeunes demandeurs d’emploi ont été arrêtés à Ouaregla dans la rue. Ils seront présentés demain au procureur.
Le MAK apporte son soutien aux victimes et condamne avec force ces graves atteintes aux libertés fondamentales qui caricaturent parfaitement le totalitarisme du régime raciste d’Alger.
Le pouvoir infâme est aux abois et plus personne n’est dupe. Il ne reste plus autour de lui que ceux qui, toute honte bue, cautionnent sa gouvernance criminelle et despotique. Par ailleurs, sa politique consistant à acheter la paix civile avec la rente pétrolière ayant atteint ses limites, il amplifie sa politique répressive afin de museler davantage encore toute expression d’opposition. Ces pratiques indignes, mais néanmoins classiques des gouvernants despotes, confirment, si besoin est, le caractère voyou de l’Etat algérien qui ne doit son existence qu’au hold-up sur les richesses du pays qu’il distribue à la poignée de ses obligés et aux "démocraties occidentales " qui le soutiennent.
Le rassemblement du 10 mars à Tizi Ouzou sera une réponse à la répression et à l’oppression érigées, depuis la pseudo indépendance de 1962, par le clan d’Oudjda en mode de gouvernance. A cet effet, le MAK invite l’ensemble des acteurs sociaux et politiques, soucieux de préserver toutes les libertés, individuelles et collectives, à se joindre à cette action de résistance et de dignité contre un régime raciste et criminel.
Kabylie, le 20 février 2013
Bouaziz Ait Chebib, président
Siwel 22 1359 FEV 13
Les citoyens kabyles sont livrés à eux-mêmes et la terreur semée par le régime raciste d’Alger pousse au pourrissement, à la paupérisation et à l’appauvrissement du peuple kabyle dans le seul but de le museler afin de l’asservir et de le détourner définitivement de ses aspirations légitimes qui consistent à se libérer d’un racisme d’Etat des plus pervers. Leur salut réside irrémédiablement dans une Kabylie libre.
La liberté de la presse est une chimère dans un pays où derrière chaque journal, il y a un général. A Tizi Ouzou, il est de notoriété publique que la radio locale est gérée directement par le DRS.
En Kabylie, des journalistes osent dénoncer les menaces et les intimidations dont ils sont victimes. Leurs comptes Facebook et leurs mails sont piratés. Leurs biens font l’objet de vol et de saccage de la part de "barbouzes" au service d’un pouvoir qui, non satisfait de pratiquer massivement la propagande et la désinformation à travers la presse autorisée et la télévision d’Etat ; des instruments qu’il maîtrise totalement, il cherche aussi à museler toute voix discordante, aussi minime soit-elle.
Selon un communiqué du SNAPAP plusieurs syndicalistes qui devaient participer aujourd’hui 20 février à un forum Nord-africain pour la lutte contre le chômage, à Alger, ont été arrêtés. Un rassemblement pacifique des chômeurs a été réprimé sauvagement par la police à Laghouat. Plusieurs jeunes demandeurs d’emploi ont été arrêtés à Ouaregla dans la rue. Ils seront présentés demain au procureur.
Le MAK apporte son soutien aux victimes et condamne avec force ces graves atteintes aux libertés fondamentales qui caricaturent parfaitement le totalitarisme du régime raciste d’Alger.
Le pouvoir infâme est aux abois et plus personne n’est dupe. Il ne reste plus autour de lui que ceux qui, toute honte bue, cautionnent sa gouvernance criminelle et despotique. Par ailleurs, sa politique consistant à acheter la paix civile avec la rente pétrolière ayant atteint ses limites, il amplifie sa politique répressive afin de museler davantage encore toute expression d’opposition. Ces pratiques indignes, mais néanmoins classiques des gouvernants despotes, confirment, si besoin est, le caractère voyou de l’Etat algérien qui ne doit son existence qu’au hold-up sur les richesses du pays qu’il distribue à la poignée de ses obligés et aux "démocraties occidentales " qui le soutiennent.
Le rassemblement du 10 mars à Tizi Ouzou sera une réponse à la répression et à l’oppression érigées, depuis la pseudo indépendance de 1962, par le clan d’Oudjda en mode de gouvernance. A cet effet, le MAK invite l’ensemble des acteurs sociaux et politiques, soucieux de préserver toutes les libertés, individuelles et collectives, à se joindre à cette action de résistance et de dignité contre un régime raciste et criminel.
Kabylie, le 20 février 2013
Bouaziz Ait Chebib, président
Siwel 22 1359 FEV 13