Drapeaux et sigles amazighs fièrement exhibés, les kabyles défient la terreur islamiste du régime algérien (PH/DR)
Le 03 août 2013 constitue une nouvelle date historique dans l’Histoire de la Kabylie. L’événement qui l’a marqué, à Tizi-Ouzou et à Aokas, est révolutionnaire de part sa renommée qui a traversé les frontières de la Kabylie. Hier, la Kabylie a donné au monde entier une leçon magistrale de courage politique et plus particulièrement au monde occidental, celui que l’on dit « civilisé », celui qui abdique si facilement face l’internationale islamiste financée par leurs amis du Qatar.
En Algérie, le régime est vert de rage. Face à l’audace et au courage de la Kabylie, il cafouille et délivre des messages contradictoires. Tantôt, c’est le MAK, cette organisation « séparatiste » qui est derrière, tantôt ce sont les évangélistes et autres mains de l’étranger. Tout le monde est mis à contribution pour vider le « défit kabyle » de son essence. Le traitement réservé au déjeuner public des kabyles durant le ramadan, en pleine période d’inquisition, pour dire que « le salafisme d’Etat ne passera pas en Kabylie » est soigneusement camouflé par la presse algérienne et ses acolytes de tous bords.
Il est vrai que le régime algérien considère qu’il est moins « subversif » de présenter les actions héroïques de Tizi-Ouzou et de Cap Aokas comme des « rassemblements de non-jeûneurs algériens » que de laisser transparaître que ces actions sont celles de « citoyennes et des citoyens kabyles qui refusent de se laisser dépouiller de leur patrimoine ancestrale dans lequel sont profondément inscrites les valeurs de liberté de culte et de conscience », un droit sensé être garanti par une armada de « traités internationaux », du reste solennellement ratifié par l’Etat algérien, tant il est certain que, de toute façon, il ne se trouvera aucune institution internationale, digne de ce nom, pour l’obliger à respecter ses engagements ; d’où son constant piétinement, en toute tranquillité.
En Algérie, le régime est vert de rage. Face à l’audace et au courage de la Kabylie, il cafouille et délivre des messages contradictoires. Tantôt, c’est le MAK, cette organisation « séparatiste » qui est derrière, tantôt ce sont les évangélistes et autres mains de l’étranger. Tout le monde est mis à contribution pour vider le « défit kabyle » de son essence. Le traitement réservé au déjeuner public des kabyles durant le ramadan, en pleine période d’inquisition, pour dire que « le salafisme d’Etat ne passera pas en Kabylie » est soigneusement camouflé par la presse algérienne et ses acolytes de tous bords.
Il est vrai que le régime algérien considère qu’il est moins « subversif » de présenter les actions héroïques de Tizi-Ouzou et de Cap Aokas comme des « rassemblements de non-jeûneurs algériens » que de laisser transparaître que ces actions sont celles de « citoyennes et des citoyens kabyles qui refusent de se laisser dépouiller de leur patrimoine ancestrale dans lequel sont profondément inscrites les valeurs de liberté de culte et de conscience », un droit sensé être garanti par une armada de « traités internationaux », du reste solennellement ratifié par l’Etat algérien, tant il est certain que, de toute façon, il ne se trouvera aucune institution internationale, digne de ce nom, pour l’obliger à respecter ses engagements ; d’où son constant piétinement, en toute tranquillité.
La Kabylie revendique sa liberté de culte et de croyance combattue par le régime arabo-islamiste algérien et ses salafistes (PH/DR)
Commençons par le traitement médiatique de la fameuse presse arabophone algérienne. Comme à son accoutumée, celle-ci occulte tout bonnement la réalité des faits. Elle a commencé par occulter la présence, pourtant remarquée, des kabyles musulmans pratiquants. Ces derniers ont d’ailleurs tenu à intervenir pour dire à l’assistance qu’ils ne cautionnent pas l’inquisition. Ils ont défendu l’Islam qu’ils ont toujours pratiqué, à l’instar de leurs aïeux. Ils ont déclaré « notre Islam est pour la tolérance et nous condamnons l’inquisition de l’Etat algérien en Kabylie ».
Les chaines de TV arabo-islamistes, tels qu’Ennahar et Echourouq, organes satellites et relais du régime algérien de même obédience idéologique, ont réalisé, comme à leur habitude, des reportages visant à discréditer «l’affront du 03 Août ». C’est ainsi que les TV d’Ennahar et d’Echourouq ont longuement zoomé sur un cas isolé, venu, probablement par leurs soins, « perturber l’évènement » alors même que « l’énergumène » avait été rapidement maîtrisé par les organisateurs. Tout est bon pour discréditer un rassemblement qui s’est déroulé dans un calme olympien, totalement maîtrisé par les organisateurs.
Les chaines de TV arabo-islamistes, tels qu’Ennahar et Echourouq, organes satellites et relais du régime algérien de même obédience idéologique, ont réalisé, comme à leur habitude, des reportages visant à discréditer «l’affront du 03 Août ». C’est ainsi que les TV d’Ennahar et d’Echourouq ont longuement zoomé sur un cas isolé, venu, probablement par leurs soins, « perturber l’évènement » alors même que « l’énergumène » avait été rapidement maîtrisé par les organisateurs. Tout est bon pour discréditer un rassemblement qui s’est déroulé dans un calme olympien, totalement maîtrisé par les organisateurs.
Aoks: La Kabylie dit NON au salafisme imposé par le régime algérien en Kabylie (PH/DR
Les services algériens n’ont pas supporté l’affront kabyle. C’est avec la rage au cœur qu’ils maudissent cette Kabylie qui ose défier la terreur qu’ils distillent en se proclamant les porte-voix d’un Dieu qu’ils offensent par la haine, l’intolérance et les innombrables crimes qu’ils commettent en son nom.
L’inénarrable TV algérienne a, quant à elle, soigneusement évité les drapeaux amazighs tout en orientant ses caméras sur les drapeaux algériens dont ils ont inondé le lieu de « l’affront kabyle ». Il fallait coûte que coûte dékabyliser l’action et lui donner un caractère algérien. Cependant, il fallait également que la TV algérienne stigmatise cette Kabylie qui ose ainsi défier publiquement son dictât ; alors elle occulte la parole des kabyles, ces « indigènes de la république algérienne », et fait exclusivement parler ceux qui, servilement, récitent les discours du régime.
A aucun moment, la TV algérienne ne s’est approchée des initiateurs ou des participants. Elle a fait parler ses serviteurs dans la langue officielle du régime, ignorant magistralement la langue du pays kabyle : Taqvaylit. Elle a procédé exactement de la même manière qu’en 2001 quand des assassins, revêtus de leurs uniformes verts de gendarmes, exécutaient, genoux à terre, la jeunesse kabyle. Les interventions des citoyens qui ont insisté sur la liberté de conscience en Kabylie ont été passées sous silence.
L’APS, organe de presse du régime algérien si prompte à gracier des milliers d’assassins affublés du nom de « repentis », en plus des mensonges qu’elle a distillé sur le nombre de participants et l’algérianisation factice de l’évènement kabyle, elle a fait dans la stigmatisation des réelles forces vives de la Kabylie. Contredisant le caractère algérianniste qu’elle a tenté de greffer à « l’affront kabyle », l’agence de presse du régime arabo-islamiste a également tenté de réduire la participation des citoyens kabyles aux seuls kabyles « autonomistes » qu’elle a associés aux « évangélistes », autrement dits aux chrétiens de Kabylie. De ce fait, l’Etat algérien, qui n’a jamais eu le soucis de garantir la sécurité des citoyens, désigne clairement à ses exécutants des basses besognes, les cibles privilégiées qu’il convient d’éliminer pour le bien être de leur Oumma arabe et islamique, et ce, à travers sa voix de presse officielle,
L’inénarrable TV algérienne a, quant à elle, soigneusement évité les drapeaux amazighs tout en orientant ses caméras sur les drapeaux algériens dont ils ont inondé le lieu de « l’affront kabyle ». Il fallait coûte que coûte dékabyliser l’action et lui donner un caractère algérien. Cependant, il fallait également que la TV algérienne stigmatise cette Kabylie qui ose ainsi défier publiquement son dictât ; alors elle occulte la parole des kabyles, ces « indigènes de la république algérienne », et fait exclusivement parler ceux qui, servilement, récitent les discours du régime.
A aucun moment, la TV algérienne ne s’est approchée des initiateurs ou des participants. Elle a fait parler ses serviteurs dans la langue officielle du régime, ignorant magistralement la langue du pays kabyle : Taqvaylit. Elle a procédé exactement de la même manière qu’en 2001 quand des assassins, revêtus de leurs uniformes verts de gendarmes, exécutaient, genoux à terre, la jeunesse kabyle. Les interventions des citoyens qui ont insisté sur la liberté de conscience en Kabylie ont été passées sous silence.
L’APS, organe de presse du régime algérien si prompte à gracier des milliers d’assassins affublés du nom de « repentis », en plus des mensonges qu’elle a distillé sur le nombre de participants et l’algérianisation factice de l’évènement kabyle, elle a fait dans la stigmatisation des réelles forces vives de la Kabylie. Contredisant le caractère algérianniste qu’elle a tenté de greffer à « l’affront kabyle », l’agence de presse du régime arabo-islamiste a également tenté de réduire la participation des citoyens kabyles aux seuls kabyles « autonomistes » qu’elle a associés aux « évangélistes », autrement dits aux chrétiens de Kabylie. De ce fait, l’Etat algérien, qui n’a jamais eu le soucis de garantir la sécurité des citoyens, désigne clairement à ses exécutants des basses besognes, les cibles privilégiées qu’il convient d’éliminer pour le bien être de leur Oumma arabe et islamique, et ce, à travers sa voix de presse officielle,
C'est avec courage et conviction que les kabyles défient l'inquisition d'Etat (PH/DR)
Un autre « journal » du nom de « El Bilad » s’est également distingué par l’action "héroïque" de lancer un sondage en ligne « êtes-vous pour des poursuites judiciaires contre les non jeûneurs?». L’inquisition de l’Etat algérien en Kabylie a été relayée par l’ensemble de la presse arabophone « nationale », avec une rage particulière pour les torchons clairement islamiste ; mais tous se sont accordé à légitimer et à populariser « l’opposition frontale » des citoyens les uns contre, en semant ouvertement les graines de la haine et de la guerre civile, avec d’autant plus d’aisance que celles-ci sont cultivées depuis plus de 50 ans par l’ensemble des institutions algériennes.
Enfin, dans une vaine tentative de minimiser l’importance de l’action, certains organes de presse sont allés jusqu’à mettre le point sur « une faible mobilisation » en parlant de dizaine, d’autres de centaines, pendant que l’APS parle de « non évènement » et que les démocrates de pacotilles se revendiquant d’un algérianisme qu’ils n’ont jamais été en mesure de rendre effectif, tentent de déposséder les kabyles de leur courage, de leu lutte et de leur engagement pour la sauvegarde de leurs valeurs ancestrales.
Enfin, dans une vaine tentative de minimiser l’importance de l’action, certains organes de presse sont allés jusqu’à mettre le point sur « une faible mobilisation » en parlant de dizaine, d’autres de centaines, pendant que l’APS parle de « non évènement » et que les démocrates de pacotilles se revendiquant d’un algérianisme qu’ils n’ont jamais été en mesure de rendre effectif, tentent de déposséder les kabyles de leur courage, de leu lutte et de leur engagement pour la sauvegarde de leurs valeurs ancestrales.
« On n’est pas contre la religion musulmane, ni contre aucune autre religion. Nous sommes pour les libertés individuelles, la tolérance et le progrès. Les Kabyles sont un peuple civilisé qui rejette toute forme d’inquisition et d’extrémisme», Bouaziz Ait-Chebib (PH/DR)
En vérité, même gravement amoindri par la plupart des articles de la presse algérienne, le nombre des participants à ce rendez-vous importe peu. L’essentiel est l’action elle-même et sa formidable réussite en Kabylie, n’en déplaise aux falsificateurs de tous bords. Face à l’absence des services de « sécurité », le pouvoir a sous-traité la gestion du rassemblement en la confiant à quelques voyous salafistes pour empêcher l'évènement. Mais face à la forte mobilisation des kabyles laïques, l’initiative du déjeuner public a brisé le mur du silence et de la peur pour réaffirmer de manière grandiose la diversité et la neutralité confessionnelle de la Kabylie dans le cadre du respect d’une valeur d’abords ancestrale, avant d’être universelle et qui est celle de la « Laïcité ».
L’action du 03 aout, est historique. Elle incarne l’universalité du combat kabyle. Son objectif a bien résumé par le président du MAK, Bouaziz Ait-Chebib, lors de son intervention en déclarant « On n’est pas contre la religion musulmane, ni contre aucune autre religion. Nous sommes pour les libertés individuelles, la tolérance et le progrès. Les Kabyles sont un peuple civilisé qui rejette toute forme d’inquisition et d’extrémisme», «La Kabylie ne sera jamais Kaboul. Elle inscrit son combat dans un contexte d’universalité et d’ouverture en promouvant les valeurs de liberté, de laïcité, de solidarité et de tolérance. La Kabylie restera intraitable sur ce socle séculaire qui fonde sa kabylité. Son identité est plusieurs fois millénaire et ne pourra jamais être engloutie par les forces de l’obscurantisme, quels que soient les moyens déployés par le régime algérien »
Au vu de la lâcheté mondiale face à l’islamisme rampant, il y a de quoi être fier de notre Kabylie.
cdb/zp
SIWEL 042322 AOUT 13
L’action du 03 aout, est historique. Elle incarne l’universalité du combat kabyle. Son objectif a bien résumé par le président du MAK, Bouaziz Ait-Chebib, lors de son intervention en déclarant « On n’est pas contre la religion musulmane, ni contre aucune autre religion. Nous sommes pour les libertés individuelles, la tolérance et le progrès. Les Kabyles sont un peuple civilisé qui rejette toute forme d’inquisition et d’extrémisme», «La Kabylie ne sera jamais Kaboul. Elle inscrit son combat dans un contexte d’universalité et d’ouverture en promouvant les valeurs de liberté, de laïcité, de solidarité et de tolérance. La Kabylie restera intraitable sur ce socle séculaire qui fonde sa kabylité. Son identité est plusieurs fois millénaire et ne pourra jamais être engloutie par les forces de l’obscurantisme, quels que soient les moyens déployés par le régime algérien »
Au vu de la lâcheté mondiale face à l’islamisme rampant, il y a de quoi être fier de notre Kabylie.
cdb/zp
SIWEL 042322 AOUT 13
Message kabyle d'Aokas par Farid Djennadi, secrétaire général du MAK: " tesddukklagh teqvaylit ", autrement dit, " quelles que soient nos croyances, c'est notre kabylité qui nous réunit" Vidéo Hafit Zaouche
Kamel Chetti, rescapé de l'arbitraire de la justice algérienne, Hassiba Abassène et fatiha rahmouni, membre du MAK et nafa Kirèche, membre du gouvernement provisoire kabyle, le 3 aout à Tizi-Ouzou
La prise de parole du président du MAK où il réaffirme l'attatchement de la Kabylie à ses valeurs Séculaires (PH/DR)
Prise de parole d'une jeune fille kabyle à Tizi-Ouzou (PH/DR)
Zedek Mouloud, aux côtés du peuple kabyle pour la défense des valeurs ancestrales de la Kabylie (PH/DR)