Ces derniers avaient manifestés pacifiquement contre le couvre-feu instauré depuis le 5 octobre 1961 et contre la répression organisée par le préfet de police Maurice Papon. La réponse policière sera terrible, des dizaines de personnes entre 150 et 200, sont exécutés. Certains corps sont retrouvés dans la Seine.
Jeudi, des drapeaux amazighs flottaient dans le ciel parisien, rappelant ainsi au monde, que la Kabylie n’oublie pas ses enfants morts pour la liberté. Dans l’air, retentissaient les chansons de Matoub Lounès.
Accompagné du vice président de l’Anavad et ministre des relations internationales, Mas Lyazid Abid, le président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK), Mas Ferhat Mehenni, a dans une émouvante allocution rappelé que : « les kabyles morts sous les coups de la police française, se battaient pour la liberté en Algérie, certes, mais ils se battaient avant tout pour leur propre liberté, pour la liberté. Et cette liberté que nous revendiquons aujourd’hui c’est celle que nous n’avons pas eu après l’indépendance de 1962 ».
« Nous sommes là pour rendre hommage à nos aînés, à tous les militants kabyles morts ou vivants qui se sont sacrifiés pour les valeurs de fraternité, de liberté et de démocratie » ajoutera Mas Mehenni. Il martèlera que « la Kabylie va vers sa liberté, vers le respect de son identité. Et quand nous disons cela, ce n’est pas contre les algériens, et si nous dénonçons l’Etat actuel algérien c’est parce que c’est un état criminel, un état assassin, un état dictatorial ». A ces mots, la foule acquise à la cause kabyle applaudit vivement le président du GPK.
Après son allocution, Mas Mehenni et Mas Lyazid Abid déposèrent une gerbe de fleurs sur la plaque commémorative, et les poings levés, entonneront avec la foule l’hymne national kabyle.
Il est à signalé qu’une poignée d’algériens ont tenté de gêner le déroulement de la cérémonie et ont vite été maitrisés par la sécurité du réseau ANAVAD et par les nombreux policiers présents en uniforme et en civil.
Aqvayli
SIWEL 19 1231 OCT 13
Jeudi, des drapeaux amazighs flottaient dans le ciel parisien, rappelant ainsi au monde, que la Kabylie n’oublie pas ses enfants morts pour la liberté. Dans l’air, retentissaient les chansons de Matoub Lounès.
Accompagné du vice président de l’Anavad et ministre des relations internationales, Mas Lyazid Abid, le président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK), Mas Ferhat Mehenni, a dans une émouvante allocution rappelé que : « les kabyles morts sous les coups de la police française, se battaient pour la liberté en Algérie, certes, mais ils se battaient avant tout pour leur propre liberté, pour la liberté. Et cette liberté que nous revendiquons aujourd’hui c’est celle que nous n’avons pas eu après l’indépendance de 1962 ».
« Nous sommes là pour rendre hommage à nos aînés, à tous les militants kabyles morts ou vivants qui se sont sacrifiés pour les valeurs de fraternité, de liberté et de démocratie » ajoutera Mas Mehenni. Il martèlera que « la Kabylie va vers sa liberté, vers le respect de son identité. Et quand nous disons cela, ce n’est pas contre les algériens, et si nous dénonçons l’Etat actuel algérien c’est parce que c’est un état criminel, un état assassin, un état dictatorial ». A ces mots, la foule acquise à la cause kabyle applaudit vivement le président du GPK.
Après son allocution, Mas Mehenni et Mas Lyazid Abid déposèrent une gerbe de fleurs sur la plaque commémorative, et les poings levés, entonneront avec la foule l’hymne national kabyle.
Il est à signalé qu’une poignée d’algériens ont tenté de gêner le déroulement de la cérémonie et ont vite été maitrisés par la sécurité du réseau ANAVAD et par les nombreux policiers présents en uniforme et en civil.
Aqvayli
SIWEL 19 1231 OCT 13