«Nous sommes décidés à lutter contre l’inquisition d’Etat en Kabylie.Touche pas à ma Kabylie! » (Photo/site Aokas, le portail des hommes libres)
Après avoir rappelé les actes de persécutions commis contre les citoyens de Kabylie, l’Observatoire des Droits de l’Homme de Tizi Wezzu a réaffirmé « le caractère pacifique » de l’action de protestation envisagée par les initiateurs contre l’inquisition d’Etat. L’ODH a bien pris acte de la déclaration du Wali de Tizi-Ouzou précisant que « les services de sécurité n'interdiront pas le rassemblement » mais il demande néanmoins plus qu’une garantie de « non répression » et appelle le wali à « garantir la protection des citoyens qui prendront part à la manifestation, étant donné les menaces proférées à leur encontre », précise la déclaration.
L’Observatoire affirme dans son communiqué que « L'annonce de cette action a déjà suscité une campagne de dénigrement », et que « certains extrémistes appellent, sur les réseaux sociaux à faire usage de violence pour empêcher cette manifestation » précise encore l’ODH de Tizi-Ouzou. De leur côté, forts de l’enthousiasme manifesté par bon nombre de citoyens et par les multiples soutiens apportés à cet acte de résistance citoyenne en Kabylie, les initiateurs se disent « confiants » et affirment compter sur une participation large et « avertie ».
Contacté par Siwel, Mohand Boukla, un des initiateurs, a déclaré qu’il n’était « pas question de se laisser intimider ». Il a par ailleurs précisé que « Face à un tel acte de bravoure et de responsabilité citoyenne, les menaces islamistes proférées sur le net ne sont que des campagnes d’intoxications destinées à démobiliser les citoyens » avant de réaffirmer que « rien ni personne ne les fera renoncer à sauver la Kabylie de l’islamisme». «Nous sommes décidés à lutter contre l’inquisition d’Etat en Kabylie » déclare-t-il encore.
« Et puis, honnêtement, nous avons déjà gagné ! » rajoute Mohand Boukla, avant de préciser que l’annonce de cette action avait « obligé le ministre de la religion et le wali a s’exprimer publiquement sur la question de la persécution des non-jeûneurs. Le ministre de la religion a publiquement rejette la responsabilité des arrestations sur les gendarmes ; et le Wali, quant à lui, il a carrément nié toute interpellation de non-jeûneurs avant de revenir à la charge en garantissant qu’il n’y aura pas de répression et, mieux encore qu’il n’y aura probablement pas de riposte salafiste ».
« Par 3 fois, le régime algérien a éprouvé le besoin de se justifier et de montrer patte blanche. Dans un pays dominé par une intense politique de salafisation, les interventions publiques des officiels visant à se disculper et à rejeter la faute sur les seuls services de sécurités est une victoire en soi», « Alors rendez-vous demain à 11h au carrefour Matoub Lounes » conclue notre interlocuteur.
zp,
SIWEL 021955 AOUT 13
L’Observatoire affirme dans son communiqué que « L'annonce de cette action a déjà suscité une campagne de dénigrement », et que « certains extrémistes appellent, sur les réseaux sociaux à faire usage de violence pour empêcher cette manifestation » précise encore l’ODH de Tizi-Ouzou. De leur côté, forts de l’enthousiasme manifesté par bon nombre de citoyens et par les multiples soutiens apportés à cet acte de résistance citoyenne en Kabylie, les initiateurs se disent « confiants » et affirment compter sur une participation large et « avertie ».
Contacté par Siwel, Mohand Boukla, un des initiateurs, a déclaré qu’il n’était « pas question de se laisser intimider ». Il a par ailleurs précisé que « Face à un tel acte de bravoure et de responsabilité citoyenne, les menaces islamistes proférées sur le net ne sont que des campagnes d’intoxications destinées à démobiliser les citoyens » avant de réaffirmer que « rien ni personne ne les fera renoncer à sauver la Kabylie de l’islamisme». «Nous sommes décidés à lutter contre l’inquisition d’Etat en Kabylie » déclare-t-il encore.
« Et puis, honnêtement, nous avons déjà gagné ! » rajoute Mohand Boukla, avant de préciser que l’annonce de cette action avait « obligé le ministre de la religion et le wali a s’exprimer publiquement sur la question de la persécution des non-jeûneurs. Le ministre de la religion a publiquement rejette la responsabilité des arrestations sur les gendarmes ; et le Wali, quant à lui, il a carrément nié toute interpellation de non-jeûneurs avant de revenir à la charge en garantissant qu’il n’y aura pas de répression et, mieux encore qu’il n’y aura probablement pas de riposte salafiste ».
« Par 3 fois, le régime algérien a éprouvé le besoin de se justifier et de montrer patte blanche. Dans un pays dominé par une intense politique de salafisation, les interventions publiques des officiels visant à se disculper et à rejeter la faute sur les seuls services de sécurités est une victoire en soi», « Alors rendez-vous demain à 11h au carrefour Matoub Lounes » conclue notre interlocuteur.
zp,
SIWEL 021955 AOUT 13