En trois actes articulés, mettant en scène huit personnages contrastés, Si le printemps revenait emprunte les ressorts du symbolisme, où la terre se confond avec la langue, et où cette dernière fusionne à son tour avec la mère. Derrière des cas singuliers et particuliers, on accède progressivement à une vérité quasi-universelle.
Comment articuler, poétiquement, dans un registre dramatique, les questions identitaires, sociales, culturelles et migratoires ? La pièce explore une piste inédite en évitant de hiérarchiser ces différentes dimensions. Elle se refuse à faire découler le social de l’identitaire ou inversement l’identitaire du social.
Ce travail, en mettant au jour les clivages et les contradictions individuelles, identitaires et sociales, ne va pas ainsi sans bousculer les lieux communs et les idées reçues. À travers la thématique du mythe du retour succédant à celui de l’Eldorado, plusieurs demi-vérités et nombre de clichés, de mensonges collectifs se trouvent démystifiés sous l’action d’une écriture dramatique exigeante en prise directe avec les réalités les plus poignantes, les plus criantes certes, mais en même temps les plus tues, dissimulées et occultées, officiellement et médiatiquement.
L’exil, la négation officielle du droit à sa langue, à sa culture, à une vie décente, la condition de la femme moderne ou traditionnelle, la précarité sociale, le harcèlement administratif ou policier, sont en fin de compte autant de facettes d’un même drame, régulièrement joué au théâtre de la domination, de l’oppression et de la xénophobie.
dm
SIWEL 12 1535 NOV 13
Comment articuler, poétiquement, dans un registre dramatique, les questions identitaires, sociales, culturelles et migratoires ? La pièce explore une piste inédite en évitant de hiérarchiser ces différentes dimensions. Elle se refuse à faire découler le social de l’identitaire ou inversement l’identitaire du social.
Ce travail, en mettant au jour les clivages et les contradictions individuelles, identitaires et sociales, ne va pas ainsi sans bousculer les lieux communs et les idées reçues. À travers la thématique du mythe du retour succédant à celui de l’Eldorado, plusieurs demi-vérités et nombre de clichés, de mensonges collectifs se trouvent démystifiés sous l’action d’une écriture dramatique exigeante en prise directe avec les réalités les plus poignantes, les plus criantes certes, mais en même temps les plus tues, dissimulées et occultées, officiellement et médiatiquement.
L’exil, la négation officielle du droit à sa langue, à sa culture, à une vie décente, la condition de la femme moderne ou traditionnelle, la précarité sociale, le harcèlement administratif ou policier, sont en fin de compte autant de facettes d’un même drame, régulièrement joué au théâtre de la domination, de l’oppression et de la xénophobie.
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SIWEL 12 1535 NOV 13