Manifestation pour l'indépendance de la Catalogne (PH/DR)
Le scrutin de ce dimanche est considéré comme un test pour le gouvernement régional dans sa volonté d'organiser un référendum sur l'indépendance.
La Catalogne, qui génère plus de 20 % du PIB espagnol, se plaint que le système fiscal actuel la prive de revenus annuels de 16 milliards d'euros et que la récupération de ces sommes permettrait à la région de devenir un «État propre» viable et dynamique et que si elle accédait à l'indépendance, la Catalogne se placerait au 7ème rang européen en terme de richesse par habitant.
Artur Mas, le président du gouvernement régional de la Catalogne, espère remporter une majorité absolue afin d'être en position de force pour poursuivre son bras de fer avec le gouvernement central en forçant la main au premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, pour un un arrangement fiscal permettant à la Catalogne de prélever ses propres impôts comme le font le Pays basque et la Navarre, voire obtenir la possibilité d'organiser un référendum sur l'indépendance de la Catalogne, car la Constitution espagnole actuelle interdit d'organiser un tél référendum.
Albert Marco, chargé de la politique sportive du gouvernement catalan a déclaré récemment : « Dans les processus sécessionnistes en cours au sein de l'Union européenne, on compare souvent l'Écosse à la Catalogne. Mais, tandis que le Royaume-Uni reconnaît qu'il est la somme de plusieurs nations, l'Espagne prétend que la nation catalane n'existe pas. Quel aveuglement ! », « L'Espagne traite la Catalogne comme une colonie ».
Les bureaux de vote ouvriront dimanche à 08h00 GMT et fermeront à 19h00 GMT.
Les derniers sondages créditent Convergencia i Unio (CiU, droite nationaliste) d'Artur Mas, président de la région depuis trois ans, de 62 à 64 sièges, en deçà de la majorité absolue. Mais en ajoutant d'autres formations comme Esquerra Republicana (ERC, gauche), qui pourrait doubler sa présence avec 18 élus, les indépendantistes peuvent espérer recueillir les deux tiers des sièges.
Un tel résultat permettrait à Artur Mas de tenir sa promesse faite aux 7,5 millions de Catalans d'organiser dans les quatre ans un référendum d'autodétermination dont Madrid ne veut pas entendre parler.
wbw
SIWEL 250153 NOV 12
La Catalogne, qui génère plus de 20 % du PIB espagnol, se plaint que le système fiscal actuel la prive de revenus annuels de 16 milliards d'euros et que la récupération de ces sommes permettrait à la région de devenir un «État propre» viable et dynamique et que si elle accédait à l'indépendance, la Catalogne se placerait au 7ème rang européen en terme de richesse par habitant.
Artur Mas, le président du gouvernement régional de la Catalogne, espère remporter une majorité absolue afin d'être en position de force pour poursuivre son bras de fer avec le gouvernement central en forçant la main au premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, pour un un arrangement fiscal permettant à la Catalogne de prélever ses propres impôts comme le font le Pays basque et la Navarre, voire obtenir la possibilité d'organiser un référendum sur l'indépendance de la Catalogne, car la Constitution espagnole actuelle interdit d'organiser un tél référendum.
Albert Marco, chargé de la politique sportive du gouvernement catalan a déclaré récemment : « Dans les processus sécessionnistes en cours au sein de l'Union européenne, on compare souvent l'Écosse à la Catalogne. Mais, tandis que le Royaume-Uni reconnaît qu'il est la somme de plusieurs nations, l'Espagne prétend que la nation catalane n'existe pas. Quel aveuglement ! », « L'Espagne traite la Catalogne comme une colonie ».
Les bureaux de vote ouvriront dimanche à 08h00 GMT et fermeront à 19h00 GMT.
Les derniers sondages créditent Convergencia i Unio (CiU, droite nationaliste) d'Artur Mas, président de la région depuis trois ans, de 62 à 64 sièges, en deçà de la majorité absolue. Mais en ajoutant d'autres formations comme Esquerra Republicana (ERC, gauche), qui pourrait doubler sa présence avec 18 élus, les indépendantistes peuvent espérer recueillir les deux tiers des sièges.
Un tel résultat permettrait à Artur Mas de tenir sa promesse faite aux 7,5 millions de Catalans d'organiser dans les quatre ans un référendum d'autodétermination dont Madrid ne veut pas entendre parler.
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SIWEL 250153 NOV 12