Le Premier ministre, Alex Salmond, au milieu de célébrités écossaises en soutien à l'indépendance, lors du lancement de la campagne du « Oui », aujourd'hui à Edimbourg (Jeff J Mitchell / Getty Images)
La campagne « Yes Scotland » (Oui à l’Ecosse) qui débute à Edimbourg est menée essentiellement par le Parti national écossais (SNP) au pouvoir du Premier ministre Alex Salmond et d’autres partis, y compris les Verts.
Le coup d’envoi donné dans une salle de cinéma de la capitale écossaise intervient au moment où la date n’a pas encore été arrêtée pour le vote qui déterminera si les Ecossais décideront de rompre l'union de 300 ans qui les lie aux Anglais.
Alex Salmond souhaite que le référendum soit tenu en fin 2014 et propose d'offrir une troisième option pour plus d’autonomie. Le gouvernement britannique est quant à lui favorable à une campagne de courte durée avec comme seuls choix le « oui » ou le « non » à l’indépendance.
« Ce doit être la plus grande campagne électorale de l'histoire de l'Ecosse » indique un porte-parole du Yes Scotland. « Cette salle de 550 places s’avère trop insuffisante pour accueillir tout le monde en cette première journée ».
Une campagne « Pro-union » devrait également être lancée plus tard cette année.
Le parlement (Holyrood) et le gouvernement écossais ont déjà les pleins pouvoirs de certains secteurs clé comme la santé et l'éducation de la nation de 5,3 millions d’habitants, mais les portefeuilles de la défense, l'énergie et les affaires étrangères restent du ressort de Londres.
Les sondages montrent qu’entre un tiers et la moitié des électeurs écossais favorisent l’indépendance, bien que le chiffre ait augmenté ces derniers mois. Le parti nationaliste au pouvoir mise sur la période de campagne pour faire triompher le « oui » à l’indépendance.
Le Premier ministre britannique David Cameron a promis de « tout faire » pour garder l'Ecosse au sein du Royaume-Uni.
L'indépendance de l’Ecosse est liée à certaines questions complexes comme les réserves pétrolières de la mer du Nord, ou si l'Ecosse deviendrait une république ou garderait la reine Elizabeth II comme monarque.
bbi
SIWEL 251924 MAI 12
Le coup d’envoi donné dans une salle de cinéma de la capitale écossaise intervient au moment où la date n’a pas encore été arrêtée pour le vote qui déterminera si les Ecossais décideront de rompre l'union de 300 ans qui les lie aux Anglais.
Alex Salmond souhaite que le référendum soit tenu en fin 2014 et propose d'offrir une troisième option pour plus d’autonomie. Le gouvernement britannique est quant à lui favorable à une campagne de courte durée avec comme seuls choix le « oui » ou le « non » à l’indépendance.
« Ce doit être la plus grande campagne électorale de l'histoire de l'Ecosse » indique un porte-parole du Yes Scotland. « Cette salle de 550 places s’avère trop insuffisante pour accueillir tout le monde en cette première journée ».
Une campagne « Pro-union » devrait également être lancée plus tard cette année.
Le parlement (Holyrood) et le gouvernement écossais ont déjà les pleins pouvoirs de certains secteurs clé comme la santé et l'éducation de la nation de 5,3 millions d’habitants, mais les portefeuilles de la défense, l'énergie et les affaires étrangères restent du ressort de Londres.
Les sondages montrent qu’entre un tiers et la moitié des électeurs écossais favorisent l’indépendance, bien que le chiffre ait augmenté ces derniers mois. Le parti nationaliste au pouvoir mise sur la période de campagne pour faire triompher le « oui » à l’indépendance.
Le Premier ministre britannique David Cameron a promis de « tout faire » pour garder l'Ecosse au sein du Royaume-Uni.
L'indépendance de l’Ecosse est liée à certaines questions complexes comme les réserves pétrolières de la mer du Nord, ou si l'Ecosse deviendrait une république ou garderait la reine Elizabeth II comme monarque.
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