Chef d'état-major de la CEDEAO (PH/DR)
Le chef de l'Etat nigérien Mahamadou Issoufou a révélé que les pays africains (Cédéao et/ou Union africaine) se préparaient à saisir le Conseil de sécurité de l'ONU d'un projet de résolution sur la situation dans le nord du Mali (l'Azawad).
En visite officielle ce lundi en France, M. Issoufou a affirmé que la situation (dans l'Azawad NDLR) est « préoccupante », faisant état de la présence de « jihadistes afghans, pakistanais, en tout cas étrangers au Mali qui entraîneraient des groupes terroristes », plaidant pour une « réponse internationale ».
De son côté, le président français François Hollande a affirmé à l'issue de son entretien avec le président nigérien redouter l'installation de « groupes terroristes dans le nord du Mali », et exprimé le soutien de la France à une éventuelle opération militaire africaine. Il a indiqué que la France soutiendra toute résolution qui sera présentée par la Cédéao au Conseil de sécurité de l'ONU.
Le MNLA qui a mis en place le 7 juin dernier un Conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA) de 28 membres, présidé par Bilal Ag Acherif, avait indiqué qu’il est disposé à travailler avec le médiateur Blaise Compaore, président burkinabé et médiateur de la Cédéao, en qui « il place sa confiance dans le règlement du conflit malien et se met à la disposition de la communauté internationale pour trouver une issue à ce problème », avait annoncé Ibrahim Ag Mohamed Assaleth.
Le 03 juin 2012, l’agence Siwel avait rapporté que le mouvement salafiste Ansar Dine reçoit des renforts considérables en argent, en armes et en hommes. Des renforts qui viennent essentiellement de l'Algérie et du Qatar. L'objectif serait d'empêcher toute stabilisation de l'Azawad en vue d'une reconnaissance internationale après la proclamation de son indépendance faite par le MNLA le 06 Avril 2012.
uz
SIWEL 111645 JUIN 12
En visite officielle ce lundi en France, M. Issoufou a affirmé que la situation (dans l'Azawad NDLR) est « préoccupante », faisant état de la présence de « jihadistes afghans, pakistanais, en tout cas étrangers au Mali qui entraîneraient des groupes terroristes », plaidant pour une « réponse internationale ».
De son côté, le président français François Hollande a affirmé à l'issue de son entretien avec le président nigérien redouter l'installation de « groupes terroristes dans le nord du Mali », et exprimé le soutien de la France à une éventuelle opération militaire africaine. Il a indiqué que la France soutiendra toute résolution qui sera présentée par la Cédéao au Conseil de sécurité de l'ONU.
Le MNLA qui a mis en place le 7 juin dernier un Conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA) de 28 membres, présidé par Bilal Ag Acherif, avait indiqué qu’il est disposé à travailler avec le médiateur Blaise Compaore, président burkinabé et médiateur de la Cédéao, en qui « il place sa confiance dans le règlement du conflit malien et se met à la disposition de la communauté internationale pour trouver une issue à ce problème », avait annoncé Ibrahim Ag Mohamed Assaleth.
Le 03 juin 2012, l’agence Siwel avait rapporté que le mouvement salafiste Ansar Dine reçoit des renforts considérables en argent, en armes et en hommes. Des renforts qui viennent essentiellement de l'Algérie et du Qatar. L'objectif serait d'empêcher toute stabilisation de l'Azawad en vue d'une reconnaissance internationale après la proclamation de son indépendance faite par le MNLA le 06 Avril 2012.
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