Sans vouloir se résoudre guenille de l’ingénuité des superstitions, à quelques minutes du départ de la marche, le ciel avait forcé l’œil à distinguer sa clémence couvrir la volonté des militants par l’arrêt soudain des pluies furieuses. Le soleil était venu solennel et à point nommé par nécessité de s’accommoder aux revendications légitimes et justes.
Un appel, un simple appel du MAK sans le support publicitaire avait suffi pour peindre, le temps d’un après-midi, des couleurs luxuriantes kabyles l’endroit déclenchant l’épisode le plus important de l’histoire de France. Et la presse française simulait l’absence.
Cet article ne se veut pas commentaire euphorisant de cette marche grandiose et superbement historique, les réseaux sociaux en avaient fait largement écho, il s’oriente plutôt vers les médias français qui se décident légataires chics des politiques qui tel Jules Ferry scrutent le nez levé d’un seigneurial dédain la marche d’un peuple qu’ils pensent pouvoir brocanter dans le registre des non-événements pour rafler quelques investissements coiffées d’un chèche. De pâtures en flammes, le quai d’Orsay ne sait pas encore dans quel côté se situe l’adversité or, il sait bien de quelle culture naissent les assassins qui plusieurs fois ont endeuillé son peuple.
Les commerces aux alentours de la place de la République ont joyeusement constaté que l’on peut drainer au-devant de leurs devantures près de 10.000 manifestants sans qu’ils n’aient à se soucier de la survie de leurs vitrines. La manifestation dans le calme et la sérénité quelle que soit la gravité de l’évènement est la fragrance saisissante du kabyle. Le respect de l’accueillant s'évapore des pores de sa peau dans un naturel qui lui est connu, il est la source d'éclairage supplémentaire à son esprit humain et civilisé. La presse française n’a d’yeux que pour la casse.
Une file de 500 mètres brillait des heures d’un bel éclat mélodique aux relents revendicateurs, une file dans laquelle était assignée sans condition d’âge ni de sexe la sonorité sublime d’une foule digne d’une Kabylie généreuse qui se veut libre, ses destinées en main et sa voix intégrer, à part entière, le concert des nations. Une lutte légitime dont Ferhat Mehenni s’est imposé label vivant est passée inaperçue dans des médias français au moment où les spots de ces mêmes médias éclairaient les notions des droit de l’homme bafoués par les pharaons d’Egypte et du sous-continent nord-africain. Des canards enchainés au quai d’Orsay qui souvent, dans les révoltes arabes, cherchent pourquoi le sable en silice fondue donne du verre pour que leur titres s’y fendent en réflexion, ignorent que l’argentine qu’ils rajoutent au verre fait leur miroir dans l’origine et l’orientation de ces mêmes révoltes.
Au fait, si l’outrecuidance des politiques français pénalise à quelques égards la voix des peuples en lutte, elle n’entrave en rien leur marche dialectique vers l’avenir. Heureusement que des Zuckerberg et Wojcicki existent. En revanche, le seul à payer l’injuste addition des alliances néfastes du quai d’Orsay reste le peuple français sur qui s’écroulent toutes les factures macabres de ses échecs.
Djaffar Benmesbah.
SIWEL 191200 AVR 16
Un appel, un simple appel du MAK sans le support publicitaire avait suffi pour peindre, le temps d’un après-midi, des couleurs luxuriantes kabyles l’endroit déclenchant l’épisode le plus important de l’histoire de France. Et la presse française simulait l’absence.
Cet article ne se veut pas commentaire euphorisant de cette marche grandiose et superbement historique, les réseaux sociaux en avaient fait largement écho, il s’oriente plutôt vers les médias français qui se décident légataires chics des politiques qui tel Jules Ferry scrutent le nez levé d’un seigneurial dédain la marche d’un peuple qu’ils pensent pouvoir brocanter dans le registre des non-événements pour rafler quelques investissements coiffées d’un chèche. De pâtures en flammes, le quai d’Orsay ne sait pas encore dans quel côté se situe l’adversité or, il sait bien de quelle culture naissent les assassins qui plusieurs fois ont endeuillé son peuple.
Les commerces aux alentours de la place de la République ont joyeusement constaté que l’on peut drainer au-devant de leurs devantures près de 10.000 manifestants sans qu’ils n’aient à se soucier de la survie de leurs vitrines. La manifestation dans le calme et la sérénité quelle que soit la gravité de l’évènement est la fragrance saisissante du kabyle. Le respect de l’accueillant s'évapore des pores de sa peau dans un naturel qui lui est connu, il est la source d'éclairage supplémentaire à son esprit humain et civilisé. La presse française n’a d’yeux que pour la casse.
Une file de 500 mètres brillait des heures d’un bel éclat mélodique aux relents revendicateurs, une file dans laquelle était assignée sans condition d’âge ni de sexe la sonorité sublime d’une foule digne d’une Kabylie généreuse qui se veut libre, ses destinées en main et sa voix intégrer, à part entière, le concert des nations. Une lutte légitime dont Ferhat Mehenni s’est imposé label vivant est passée inaperçue dans des médias français au moment où les spots de ces mêmes médias éclairaient les notions des droit de l’homme bafoués par les pharaons d’Egypte et du sous-continent nord-africain. Des canards enchainés au quai d’Orsay qui souvent, dans les révoltes arabes, cherchent pourquoi le sable en silice fondue donne du verre pour que leur titres s’y fendent en réflexion, ignorent que l’argentine qu’ils rajoutent au verre fait leur miroir dans l’origine et l’orientation de ces mêmes révoltes.
Au fait, si l’outrecuidance des politiques français pénalise à quelques égards la voix des peuples en lutte, elle n’entrave en rien leur marche dialectique vers l’avenir. Heureusement que des Zuckerberg et Wojcicki existent. En revanche, le seul à payer l’injuste addition des alliances néfastes du quai d’Orsay reste le peuple français sur qui s’écroulent toutes les factures macabres de ses échecs.
Djaffar Benmesbah.
SIWEL 191200 AVR 16