Le cycliste Abderazak Aissat au milieu
Avant d’arriver à tawrirt Mussa, Abderazak Aissat est passé par Chorfa, Taqervust, Iferhunen, At vu Yusef, Aqvayli, Yatafen, At Yani, Taxuxt. Une fois arrivé à Tawrirt Mussa, près de la demeure du rebelle, il a été accueilli par le président du MAK, Bouaziz Ait-Chebib avant d’être reçu avec le président du MAK et une victime du printemps noir, également militant du MAK, au sein de Coordination d’Akbou, Koceila Iken.
Au terme de son long parcours en vélo en hommage à Matoub Lounès, Abderrazak n’est pas arrivé à Tawrirt mussa les mains vides puisqu’il a tenu à marquer la journée d’hier, 25 juin, date de l’assassinat du rebelle, par une déclaration en Hommage à son idole ; une déclaration qu’il a lu au siège de la Fondation avant de lui en remettre une copie pour les archives.
Ci-après, la déclaration intégrale :
Il y a 17 ans, jour pour jour, nous quittait à jamais le plus grand des nôtres.
Nous avons le devoir de dire, de clamer, avec force, que contrairement et à la différence de tous les artistes de sa génération, Matoub, n’était pas que défenseur d’une cause ou d’une idée.
Non ! Il était incontestablement le protecteur du peuple kabyle car il était kabyle au fin fond de son âme.
Lwennas-nnegh est notre pensée, notre doctrine vivante et éternelle.
C’est dans son image et son souvenir que nous puiserons nos forces à l’avenir.
« Mourir Ainsi, c’est vivre. » disait son ami Kateb Yacine.
Abderazak Aissat
Tawrirt Mussa
Le 25 juin 2015
SIWEL 261602 JUIN 15
Au terme de son long parcours en vélo en hommage à Matoub Lounès, Abderrazak n’est pas arrivé à Tawrirt mussa les mains vides puisqu’il a tenu à marquer la journée d’hier, 25 juin, date de l’assassinat du rebelle, par une déclaration en Hommage à son idole ; une déclaration qu’il a lu au siège de la Fondation avant de lui en remettre une copie pour les archives.
Ci-après, la déclaration intégrale :
Il y a 17 ans, jour pour jour, nous quittait à jamais le plus grand des nôtres.
Nous avons le devoir de dire, de clamer, avec force, que contrairement et à la différence de tous les artistes de sa génération, Matoub, n’était pas que défenseur d’une cause ou d’une idée.
Non ! Il était incontestablement le protecteur du peuple kabyle car il était kabyle au fin fond de son âme.
Lwennas-nnegh est notre pensée, notre doctrine vivante et éternelle.
C’est dans son image et son souvenir que nous puiserons nos forces à l’avenir.
« Mourir Ainsi, c’est vivre. » disait son ami Kateb Yacine.
Abderazak Aissat
Tawrirt Mussa
Le 25 juin 2015
SIWEL 261602 JUIN 15