De gauche à droite : Stockwell Day, Stephen-Harper et Wen Jiabao, le 3 décembre 2009. Crédit photo : Reuters
Durant cette cyberattaque lancée par l'intermédiaire de serveurs localisés en Chine, des pirates ont réussi à pénétrer dans des systèmes clés du ministère des Finances et du Conseil du Trésor, ainsi que d'une agence de recherche du ministère de la Défense, selon des sources gouvernementales. Ils ont cherché à s'emparer de mots de passe permettant de contrôler les ordinateurs de plusieurs hauts responsables du gouvernement canadien.
« Je ne dirais pas que c'est la plus agressive (attaque), mais elle était importante parce qu’on recherchait des données financières […] Nous avons pu fermer le système et protéger l’information », a déclaré à la presse le président du Conseil du Trésor Stockwell Day.
M. Day a indiqué que les « opérations internes » des ministères avaient été perturbées parce qu’on avait immédiatement fermé certaines parties du réseau.
L’ancien chef de la planification stratégique au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), David Harris, a déclaré que les ministères infiltrés avaient une très grande valeur pour les pays concurrents, à plus forte raison pour un pays hostile.
On ne peut toutefois pas dire avec certitude que l’attaque provenait de la Chine, ajoute M. Harris. « Il est possible que ce soit virtuellement n’importe qui », dit-il.
Le premier ministre canadien Stephen Harper a refusé jeudi de commenter une éventuelle implication de la Chine en déclarant « Je ne peux commenter les questions touchant à la sécurité nationale ».
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Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu, lors d'un point de presse régulier, interrogé sur la cyberattaque au Canada a déclaré « Les allégations selon lesquelles le gouvernement chinois soutient le piratage informatique sont infondées ». « Le gouvernement chinois attache de l'importance à la sécurité des réseaux informatiques et demande aux utilisateurs des ordinateurs et de l'internet de se conformer aux lois et règlements », a poursuivi M. Ma, ajoutant que « la Chine est aussi une victime du piratage ».
L’an dernier, des chercheurs canadiens avaient fait savoir qu’un groupe de cyberespionnage localisé dans le sud-ouest de la Chine avait substitué des documents du ministère indien de la Défense et des courriels du bureau du dalaï-lama dont le gouvernement tibétain en exil « subit une cyberinfiltration systématique ».
wbw
SIWEL 180212 FEV 11
« Je ne dirais pas que c'est la plus agressive (attaque), mais elle était importante parce qu’on recherchait des données financières […] Nous avons pu fermer le système et protéger l’information », a déclaré à la presse le président du Conseil du Trésor Stockwell Day.
M. Day a indiqué que les « opérations internes » des ministères avaient été perturbées parce qu’on avait immédiatement fermé certaines parties du réseau.
L’ancien chef de la planification stratégique au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), David Harris, a déclaré que les ministères infiltrés avaient une très grande valeur pour les pays concurrents, à plus forte raison pour un pays hostile.
On ne peut toutefois pas dire avec certitude que l’attaque provenait de la Chine, ajoute M. Harris. « Il est possible que ce soit virtuellement n’importe qui », dit-il.
Le premier ministre canadien Stephen Harper a refusé jeudi de commenter une éventuelle implication de la Chine en déclarant « Je ne peux commenter les questions touchant à la sécurité nationale ».
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Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu, lors d'un point de presse régulier, interrogé sur la cyberattaque au Canada a déclaré « Les allégations selon lesquelles le gouvernement chinois soutient le piratage informatique sont infondées ». « Le gouvernement chinois attache de l'importance à la sécurité des réseaux informatiques et demande aux utilisateurs des ordinateurs et de l'internet de se conformer aux lois et règlements », a poursuivi M. Ma, ajoutant que « la Chine est aussi une victime du piratage ».
L’an dernier, des chercheurs canadiens avaient fait savoir qu’un groupe de cyberespionnage localisé dans le sud-ouest de la Chine avait substitué des documents du ministère indien de la Défense et des courriels du bureau du dalaï-lama dont le gouvernement tibétain en exil « subit une cyberinfiltration systématique ».
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