Dahmane At Ali
Je tiens d’emblée à saluer les initiateurs, les organisateurs ainsi que l’ensemble des participant à cette rencontre historique entre Kabyles, épris du devenir de leur patrie. En réussissant à organiser cette Conférence Nationale Kabyle, transcendant leurs divergences politiques, leurs différences religieuses voire même leurs statuts socio-professionnels, les Kabyles viennent de démontrer qu’ils sont non seulement capables de relever un sempiternel défi, mais aussi et surtout qu’ils constituent véritablement une nation.
LA KABYLIE EST UNE NATION, certains parlent encore de "particularisme kabyle" préférant reprendre à leur compte la terminologie d’emprunt au jacobinisme français ; même les défenseurs de l’insoutenable statut-quo actuel, le maintien de l’asservissement de notre peuple au sein de l’Etat central érigé à Alger, s’entendent tous sur cet incontestable fait sociopolitique qui caractérise singulièrement la Kabylie. Cependant, ils se gardent bien de questionner l’origine de ce fait, nous les comprenons en cela !
En remerciant les organisateurs de m’avoir donné cette occasion de m’exprimer à travers cette courte contribution, il m’est apparu crucial de focaliser mon propos sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ou le droit à l’autodétermination. En effet, ce principe du droit international énonce que chaque peuple dispose d’un libre choix de déterminer souverainement la forme de son régime politique, indépendamment de toute influence étrangère.
A cet effet, je souhaiterais revenir avec insistance sur la genèse de la question kabyle, notamment en soulignant de deux traits la revendication notamment le droit du peuple kabyle à l’autodétermination.
LA KABYLIE EST UNE NATION, certains parlent encore de "particularisme kabyle" préférant reprendre à leur compte la terminologie d’emprunt au jacobinisme français ; même les défenseurs de l’insoutenable statut-quo actuel, le maintien de l’asservissement de notre peuple au sein de l’Etat central érigé à Alger, s’entendent tous sur cet incontestable fait sociopolitique qui caractérise singulièrement la Kabylie. Cependant, ils se gardent bien de questionner l’origine de ce fait, nous les comprenons en cela !
En remerciant les organisateurs de m’avoir donné cette occasion de m’exprimer à travers cette courte contribution, il m’est apparu crucial de focaliser mon propos sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ou le droit à l’autodétermination. En effet, ce principe du droit international énonce que chaque peuple dispose d’un libre choix de déterminer souverainement la forme de son régime politique, indépendamment de toute influence étrangère.
A cet effet, je souhaiterais revenir avec insistance sur la genèse de la question kabyle, notamment en soulignant de deux traits la revendication notamment le droit du peuple kabyle à l’autodétermination.
1. La Résurgence d’un souvenir d’indépendance.
Près de 14 années après l’inqualifiable massacre du "printemps noir", demeuré royalement impuni, la société kabyle engourdie par les querelles claniques bipolaires semble recouvrer brutalement sa mémoire séculière assoupie. Elle réassume progressivement les réminiscences d’un lointain souvenir d’indépendance enfoui au plus profond de sa conscience collective dont l’atavisme est demeuré vivace. Lucidement, le peuple kabyle prend acte de l’incontournable réalité de sa condition.
Désormais, sa société constitue bel et bien une nation à part entière, sociologiquement agrégée et harmonieusement façonnée par tant de siècles d’histoire commune. Portée par ses masses, la Kabylie se singularise volontairement du conglomérat socio-ethnique algérien en perpétuel fourvoiement identitaire.
Si j’évoque aujourd’hui la résurgence manifeste de ce souvenir antique d’indépendance de la Kabylie, c’est pour lui insuffler davantage de vigueur, de nature à stimuler cette salutaire prise de conscience, notamment parmi notre vaillante jeunesse en quête de repères fiables dans un monde en profonde mutation et en cours de reconfiguration géopolitique. Car c’est surtout à cette jeunesse kabyle, l’épine dorsale de la composante humaine de la Kabylie de demain, que se pose ce défi d’existence.
C’est tout naturellement à elle, plus qu’à toute autre frange de la société kabyle actuelle, qu’échoit le devoir de réclamer son imprescriptible droit d’autodétermination en tant que nation. Une nation dotée de tous les attributs juridiques que ce concept, éminemment politique, lui confère dans le cadre du droit international. Car ce droit lui est inaliénable, pour peu que notre jeunesse sache l’assumer résolument, nul ne pourrait l’en priver...
Désormais, sa société constitue bel et bien une nation à part entière, sociologiquement agrégée et harmonieusement façonnée par tant de siècles d’histoire commune. Portée par ses masses, la Kabylie se singularise volontairement du conglomérat socio-ethnique algérien en perpétuel fourvoiement identitaire.
Si j’évoque aujourd’hui la résurgence manifeste de ce souvenir antique d’indépendance de la Kabylie, c’est pour lui insuffler davantage de vigueur, de nature à stimuler cette salutaire prise de conscience, notamment parmi notre vaillante jeunesse en quête de repères fiables dans un monde en profonde mutation et en cours de reconfiguration géopolitique. Car c’est surtout à cette jeunesse kabyle, l’épine dorsale de la composante humaine de la Kabylie de demain, que se pose ce défi d’existence.
C’est tout naturellement à elle, plus qu’à toute autre frange de la société kabyle actuelle, qu’échoit le devoir de réclamer son imprescriptible droit d’autodétermination en tant que nation. Une nation dotée de tous les attributs juridiques que ce concept, éminemment politique, lui confère dans le cadre du droit international. Car ce droit lui est inaliénable, pour peu que notre jeunesse sache l’assumer résolument, nul ne pourrait l’en priver...
2. Une nation, forgée par l’adversité permanente et les vicissitudes des siècles, s’affirme
Ainsi, en se fondant sur des considérations historiques, politiques, sociolinguistiques et culturelles disons d’emblée que Taqbaylit, Tamurt Taqbaylit (ou la Kabylie si vous préférez ; le nom qu’on voudra bien lui attribuer importe peu à ce stade de lutte) et son peuple constituent une nation en gestation est aujourd’hui portée au stade d’accomplissement après tant de siècles d’incubation.
Aussi, la nation kabyle possède aujourd’hui tous les atouts enviables et les attributs requis pour oser revendiquer son indépendance nationale sans se faire le moindre souci quant à son devenir dans son environnement immédiat et l’espace géopolitique régional.
En effet la Kabylie, du point de vue situation géographique, occupe un territoire géostratégique de premier ordre. Depuis des siècles, elle s’est établie dans une position centrale du bassin méditerranéen, berceau de l’Humanité, aux confluents des civilisations universelles.
Le peuple kabyle est un peuple sédentaire fortement attaché à sa terre et sa culture. Industrieux de nature, il est généreusement doté d’un potentiel humain travailleur et compétent, riche en cadres de haut niveau de qualification, mondialement appréciés.
La nation kabyle dispose de richesses territoriales remarquables, des ressources naturelles, hydriques et foncières plus que suffisantes qui lui permettent d’assurer rapidement son autosuffisance alimentaire et son autonomie énergétique. Ces atouts lui augurent de réaliser en quelques années seulement un essor technologique et une opulence économique certaines.
En réassumant son indépendance politique comme naguère, la Kabylie ne devrait se faire par conséquent aucun souci, quant à la viabilité économique de son Etat futur. Quant à la dimension culturelle, épine dorsale de tout projet d’émancipation politique d’une nation, l’authenticité de la langue kabyle plusieurs fois millénaire, le caractère démocratique et républicain de ses structures sociopolitiques séculières, le sécularisme de ses mœurs confessionnelles, la cohérence de son histoire, de ses coutumes et de ses traditions sociales, l’unicité des représentations fictives de son imaginaire commun, son symbolisme cognitif et ses mythes etc... pour ne citer que ces aspects, sont autant d’éléments constitutifs qui renforcent solidement sa cohésion sociale.
Ainsi, pour ceux qui ne le discernent pas clairement, ce serait précisément cette profonde homogénéité spatio-temporelle de la nation kabyle qui contrarierait les desseins, clairement avoués, des assimilationnistes aliénés du jacobinisme algérien. Car, c’est bien de cette réalité tangible qu’émane ce sentiment nationaliste kabyle qui caractérise indubitablement son inclination, tant décriée, à se différencier par rapport au reste des populations sous administration algérienne et, partant, son refus irrévocable de se dissoudre dans le capharnaüm arabo-islamiste algérien.
Aussi, la nation kabyle possède aujourd’hui tous les atouts enviables et les attributs requis pour oser revendiquer son indépendance nationale sans se faire le moindre souci quant à son devenir dans son environnement immédiat et l’espace géopolitique régional.
En effet la Kabylie, du point de vue situation géographique, occupe un territoire géostratégique de premier ordre. Depuis des siècles, elle s’est établie dans une position centrale du bassin méditerranéen, berceau de l’Humanité, aux confluents des civilisations universelles.
Le peuple kabyle est un peuple sédentaire fortement attaché à sa terre et sa culture. Industrieux de nature, il est généreusement doté d’un potentiel humain travailleur et compétent, riche en cadres de haut niveau de qualification, mondialement appréciés.
La nation kabyle dispose de richesses territoriales remarquables, des ressources naturelles, hydriques et foncières plus que suffisantes qui lui permettent d’assurer rapidement son autosuffisance alimentaire et son autonomie énergétique. Ces atouts lui augurent de réaliser en quelques années seulement un essor technologique et une opulence économique certaines.
En réassumant son indépendance politique comme naguère, la Kabylie ne devrait se faire par conséquent aucun souci, quant à la viabilité économique de son Etat futur. Quant à la dimension culturelle, épine dorsale de tout projet d’émancipation politique d’une nation, l’authenticité de la langue kabyle plusieurs fois millénaire, le caractère démocratique et républicain de ses structures sociopolitiques séculières, le sécularisme de ses mœurs confessionnelles, la cohérence de son histoire, de ses coutumes et de ses traditions sociales, l’unicité des représentations fictives de son imaginaire commun, son symbolisme cognitif et ses mythes etc... pour ne citer que ces aspects, sont autant d’éléments constitutifs qui renforcent solidement sa cohésion sociale.
Ainsi, pour ceux qui ne le discernent pas clairement, ce serait précisément cette profonde homogénéité spatio-temporelle de la nation kabyle qui contrarierait les desseins, clairement avoués, des assimilationnistes aliénés du jacobinisme algérien. Car, c’est bien de cette réalité tangible qu’émane ce sentiment nationaliste kabyle qui caractérise indubitablement son inclination, tant décriée, à se différencier par rapport au reste des populations sous administration algérienne et, partant, son refus irrévocable de se dissoudre dans le capharnaüm arabo-islamiste algérien.
3. La nation kabyle, la gestation d’un écosystème brutalement phagocyté.
Pour illustrer l’assujettissement de notre peuple par un régime du type colonial (il faut qualifier les catégories par leur exacte nature), usurpateur de la souveraineté populaire qui plus est, prenons un simple exemple, l’identité culturelle kabyle.
Nous avons nos propres intellectuels, nos penseurs, nos écrivains, nos journalistes, nos médias, nos artistes, nos sportifs etc. ; tellement originaux par rapport à leurs homologues algériens dans leurs productions intellectuelles, artistiques et expressions culturelles respectives. Cet aspect traduit d’ailleurs nettement cette segmentation socioculturelle qui a tant caractérisé l’Algérie coloniale et poste-coloniale.
Aussi, aucune instance politico-culturelle, imbue de toutes les inclinations bienveillantes, ne pourrait parvenir à unifier harmonieusement les deux antipodes antagoniques de cette Algérie d’artificiers, sans risque de concourir les plus intenables contradictions sur le plan social algérien. La réalité est encore plus têtue !
Nous avons nos propres intellectuels, nos penseurs, nos écrivains, nos journalistes, nos médias, nos artistes, nos sportifs etc. ; tellement originaux par rapport à leurs homologues algériens dans leurs productions intellectuelles, artistiques et expressions culturelles respectives. Cet aspect traduit d’ailleurs nettement cette segmentation socioculturelle qui a tant caractérisé l’Algérie coloniale et poste-coloniale.
Aussi, aucune instance politico-culturelle, imbue de toutes les inclinations bienveillantes, ne pourrait parvenir à unifier harmonieusement les deux antipodes antagoniques de cette Algérie d’artificiers, sans risque de concourir les plus intenables contradictions sur le plan social algérien. La réalité est encore plus têtue !
En fait, pour tout dire en résumé, la Kabylie a de tout temps été un écosystème autonome qui a évolué à part, non seulement sur le plan algérien, mais dans toute l’aire nord-africaine d’une façon plus étendue et ce, à travers les époques charnières de l’histoire de Tamazgha.
La nation kabyle se retrouve de nouveau face à un destin historique. Sa remarquable prédisposition nationalitaire, singulière en Afrique du Nord, n’a hélas pas eu suffisamment de répit pour évoluer librement vers son parachèvement naturel. Car, il faut noter un fait historique déterminant, c’est incidemment au moment même où naissaient les états-nations que nous connaissons aujourd’hui, vers la seconde moitié du XI° siècle que, par un ironique concours de l’histoire, la Kabylie perdit sa souveraineté.
Le processus de cristallisation nationalitaire en gestation fut alors brutalement interrompu, phagocyté par des éléments exogènes qui lui furent greffés travers l’irruption du colonialisme français en son sein. L’insurrection de 1871 réprimée dans le sang en fut la première réaction. Aujourd’hui encore, comme naguère, l’Etat d’Alger continue de lui entraver son aboutissement. Il persévère dans le zèle à lui refuser le choix de se déterminer, de s’autogérer et de s’émanciper pleinement à la mesure de ses capacités pour parachever ce processus naturel d’édification brutalement interrompu.
Cependant pour l’heure, nous nous retrouvons devant un dilemme d’existence d’une gravité majeur. Si nous tergiversons encore pour nous déterminer, édifier notre état protecteur, nous disparaîtrons inéluctablement. Plus vite que nous le pensons même ! Les spécificités socioculturelles kabyles sont dangereusement menacées tant de l’intérieur que de l’extérieur, aujourd’hui plus que naguère. D’une part, parce que sans aucune immunité structurelle, nous évoluons à l’intérieur d’un macrocosme constitué par le truchement d’un néocolonialisme prédateur franco-arabo-islamiste établi à l’intérieur même de nos frontières. Au-delà, et malgré nous, nous sommes à la merci d’une mondialisation galopante, qui ne fait aucun détail des cultures régionales et, plus que tout, foncièrement fondée sur la cupidité la plus inéquitable sur le plan économique.
La nation kabyle se retrouve de nouveau face à un destin historique. Sa remarquable prédisposition nationalitaire, singulière en Afrique du Nord, n’a hélas pas eu suffisamment de répit pour évoluer librement vers son parachèvement naturel. Car, il faut noter un fait historique déterminant, c’est incidemment au moment même où naissaient les états-nations que nous connaissons aujourd’hui, vers la seconde moitié du XI° siècle que, par un ironique concours de l’histoire, la Kabylie perdit sa souveraineté.
Le processus de cristallisation nationalitaire en gestation fut alors brutalement interrompu, phagocyté par des éléments exogènes qui lui furent greffés travers l’irruption du colonialisme français en son sein. L’insurrection de 1871 réprimée dans le sang en fut la première réaction. Aujourd’hui encore, comme naguère, l’Etat d’Alger continue de lui entraver son aboutissement. Il persévère dans le zèle à lui refuser le choix de se déterminer, de s’autogérer et de s’émanciper pleinement à la mesure de ses capacités pour parachever ce processus naturel d’édification brutalement interrompu.
Cependant pour l’heure, nous nous retrouvons devant un dilemme d’existence d’une gravité majeur. Si nous tergiversons encore pour nous déterminer, édifier notre état protecteur, nous disparaîtrons inéluctablement. Plus vite que nous le pensons même ! Les spécificités socioculturelles kabyles sont dangereusement menacées tant de l’intérieur que de l’extérieur, aujourd’hui plus que naguère. D’une part, parce que sans aucune immunité structurelle, nous évoluons à l’intérieur d’un macrocosme constitué par le truchement d’un néocolonialisme prédateur franco-arabo-islamiste établi à l’intérieur même de nos frontières. Au-delà, et malgré nous, nous sommes à la merci d’une mondialisation galopante, qui ne fait aucun détail des cultures régionales et, plus que tout, foncièrement fondée sur la cupidité la plus inéquitable sur le plan économique.
D’ailleurs, par un funeste concours de circonstances, la dépendance non volontaire de l’Autre (bien que certains la cultivent à dessein), constitue le nœud gordien de "La question kabyle". Car, comme le dit Mark W. B. Brinton, "La valeur d’un homme ne se mesure pas à son argent, son statut ou ses possessions. La valeur d’un homme réside dans son caractère, sa personnalité, sa sagesse, sa capacité et sa créativité, son courage, son INDEPENDANCE et sa maturité".
Ainsi, en nous complaisant volontairement à nous embourber dans le capharnaüm algérien, nous constituerons toujours le souffre-douleur de celui-ci. Car, numériquement nous ne représenterons pas plus du tiers de sa population, voire le quart du nombre de ses habitants et donc entièrement et démocratiquement dépendant des actions, des décisions et des non-décisions (comme il est bien souvent de coutume en ces contrées) d’un régime féodal, autocratique qui, non seulement n’est pas le nôtre, mais pire encore, il constitue notre ennemi le plus déterminé à notre élimination.
Voyez le constat , et méditez vous-mêmes que malgré des milliers de marches de démonstration de rue, qu’aucun peuple au monde n’en a organisé autant durant ces 50 dernières années, ce régime inqualifiable continue sournoisement à nous tuer à petit feu sinon à nous tirer carrément dessus et à s’entêter à refuser de nous reconnaitre notre statut de peuple.
Autrement dit, sans Etat qui soit authentiquement le nôtre, nous resterons éternellement une nation sous le joug, impassiblement inféodée à la merci de la majorité numérique de cet Etat dont le régime, pour perdurer, retourne constamment contre nous. Nous demeurerons ainsi une nation éternellement soumise aux volontés de la caste gouvernante. Dressés les uns contre les autres par les instrumentalisations machiavéliques de ses clans qui se disputent le pouvoir au-dessus de nos têtes, tandis que nous nous entredéchirerons dans les arènes politiques qu’ils nous préparent soigneusement à chaque joute électorale contingente pour égayer leurs spectacles.
Le peuple kabyle se retrouve ainsi spatialement isolé, ghettoïsé et étouffé en persistant à demeurer à l’intérieur de cette Algérie qui le nie pourtant dans son existence, entrainé à son corps défendant, pieds et poings liés, dans des combats perpétuels pour des causes qui sont rarement les siennes, qui desservent même ses intérêts. Il se voit ainsi quotidiennement contraint d’assurer sa subsistance économique aberrée par un intenable essorage fiscal qui lui est imposé, et de veiller à sa survie socioculturelle avec des moyens matériels et financiers si dérisoires, qui lui sont invariablement alloués avec une sordide parcimonie, lorsque ces humiliantes miettes ne lui sont pas refusées tout bonnement.
Telle est la situation actuelle, peu reluisante, de la Kabylie que nous ont léguée nos ancêtres qui fut jadis économiquement autonome et politiquement indépendante.
Ainsi, en nous complaisant volontairement à nous embourber dans le capharnaüm algérien, nous constituerons toujours le souffre-douleur de celui-ci. Car, numériquement nous ne représenterons pas plus du tiers de sa population, voire le quart du nombre de ses habitants et donc entièrement et démocratiquement dépendant des actions, des décisions et des non-décisions (comme il est bien souvent de coutume en ces contrées) d’un régime féodal, autocratique qui, non seulement n’est pas le nôtre, mais pire encore, il constitue notre ennemi le plus déterminé à notre élimination.
Voyez le constat , et méditez vous-mêmes que malgré des milliers de marches de démonstration de rue, qu’aucun peuple au monde n’en a organisé autant durant ces 50 dernières années, ce régime inqualifiable continue sournoisement à nous tuer à petit feu sinon à nous tirer carrément dessus et à s’entêter à refuser de nous reconnaitre notre statut de peuple.
Autrement dit, sans Etat qui soit authentiquement le nôtre, nous resterons éternellement une nation sous le joug, impassiblement inféodée à la merci de la majorité numérique de cet Etat dont le régime, pour perdurer, retourne constamment contre nous. Nous demeurerons ainsi une nation éternellement soumise aux volontés de la caste gouvernante. Dressés les uns contre les autres par les instrumentalisations machiavéliques de ses clans qui se disputent le pouvoir au-dessus de nos têtes, tandis que nous nous entredéchirerons dans les arènes politiques qu’ils nous préparent soigneusement à chaque joute électorale contingente pour égayer leurs spectacles.
Le peuple kabyle se retrouve ainsi spatialement isolé, ghettoïsé et étouffé en persistant à demeurer à l’intérieur de cette Algérie qui le nie pourtant dans son existence, entrainé à son corps défendant, pieds et poings liés, dans des combats perpétuels pour des causes qui sont rarement les siennes, qui desservent même ses intérêts. Il se voit ainsi quotidiennement contraint d’assurer sa subsistance économique aberrée par un intenable essorage fiscal qui lui est imposé, et de veiller à sa survie socioculturelle avec des moyens matériels et financiers si dérisoires, qui lui sont invariablement alloués avec une sordide parcimonie, lorsque ces humiliantes miettes ne lui sont pas refusées tout bonnement.
Telle est la situation actuelle, peu reluisante, de la Kabylie que nous ont léguée nos ancêtres qui fut jadis économiquement autonome et politiquement indépendante.
4. Entre les griffes d’un nouvel Etat colonial.
"Il n’y a rien de nouveau sous le soleil" disait l’Ecclésiaste, voilà plus d’un siècle et demi (157 ans), après que les structures sociopolitiques traditionnelles de notre société villageoise furent brutalement démantelées et nos usages et coutumes devenus la cible de destruction féroce par l’administration coloniale française, nous nous retrouvons toujours soumis au même processus d’acculturation franco-arabo-islamiste exogène.
Ce formatage idéologique vise gommer notre conscience collective pour faire de nous des sujets arabes musulmans par assimilation. Voici alors qu’au lendemain de la guerre de décolonisation que nous croyons d’indépendance, le nouvel Etat héritier, libéré par le sang et le sacrifice suprême de plus de 12.5% de notre population, poursuit avec la même haine, la même férocité les mêmes desseins génocidaires que son prédécesseur semble lui avoir tracés.
Ainsi, du fait de plus de cinq millénaires de notre existence en terre d’Afrique, on ne consent à nous concéder aujourd’hui que le choix entre disparaitre de la surface de la terre ou accepter notre assimilation forcée. Etre exterminés culturellement ou obtempérer sans rechigner à nous fondre totalement dans le socle arabo-islamiste qui n’est pas notre matrice naturelle et dont, qui plus est, le centre de gravité se trouve dans la lointaine Asie.
Dans cette sombre perspective que traverse la nation kabyle, le capharnaüm idéologique arabo-islamiste algérien, de par son caractère autocratique d’auto-légitimation du pouvoir usurpé, inspiré en cela par l’ex-puissance coloniale française, est sournoisement déterminé à réprimer dans le sang toute velléité contestataire, à défaut de lui opposer notre droit à l’autodétermination.
Ainsi, nous le voyons, la politique coloniale ainsi entamée par la France et poursuivie avec l’acharnement le plus zélé, par ses actuels héritiers, vise le même objectif suprême : celui de parachever l’œuvre de pacification interrompue par les héroïques 7 années et demi d’insurrection armée kabyle. Cette politique consiste d’abord mystifier les masses, les désinformer afin de mieux les aliéner, les contrôler, les subordonner pour pouvoir les asservir ensuite. Indéfiniment.
Il n’est donc pas surprenant de relever qu’à travers l’histoire, tous les Etats établis à Alger et la Kabylie historique se furent toujours inscris dans un rapport de confrontation quasi-permanente et ce depuis plusieurs siècles, indépendamment de la puissance régnante qui s’y fut établie à ses confins : Ottomane, Française puis Algérienne.
Malheureusement pour nous, depuis ce fatidique 24 juin 1857, ce rapport de force ayant penché tragiquement en notre défaveur, la puissance coloniale établie à Alger avait pu envahir, annexer notre pays et nous déchoir de notre indépendance séculière.
Cette dramatique condition de déchéance sans cesse accablante, est demeurée une blessure béante qui ne s’est jamais cicatrisée que notre peuple porte enfouie au plus profond de sa conscience collective, si l’on excepte toutefois la période éphémère la guerre de décolonisation 1954-1962 et les épisodes cycliques de soulèvements populaires (résistance récurrente) qui, justement, témoignent encore de ce fait.
Ce formatage idéologique vise gommer notre conscience collective pour faire de nous des sujets arabes musulmans par assimilation. Voici alors qu’au lendemain de la guerre de décolonisation que nous croyons d’indépendance, le nouvel Etat héritier, libéré par le sang et le sacrifice suprême de plus de 12.5% de notre population, poursuit avec la même haine, la même férocité les mêmes desseins génocidaires que son prédécesseur semble lui avoir tracés.
Ainsi, du fait de plus de cinq millénaires de notre existence en terre d’Afrique, on ne consent à nous concéder aujourd’hui que le choix entre disparaitre de la surface de la terre ou accepter notre assimilation forcée. Etre exterminés culturellement ou obtempérer sans rechigner à nous fondre totalement dans le socle arabo-islamiste qui n’est pas notre matrice naturelle et dont, qui plus est, le centre de gravité se trouve dans la lointaine Asie.
Dans cette sombre perspective que traverse la nation kabyle, le capharnaüm idéologique arabo-islamiste algérien, de par son caractère autocratique d’auto-légitimation du pouvoir usurpé, inspiré en cela par l’ex-puissance coloniale française, est sournoisement déterminé à réprimer dans le sang toute velléité contestataire, à défaut de lui opposer notre droit à l’autodétermination.
Ainsi, nous le voyons, la politique coloniale ainsi entamée par la France et poursuivie avec l’acharnement le plus zélé, par ses actuels héritiers, vise le même objectif suprême : celui de parachever l’œuvre de pacification interrompue par les héroïques 7 années et demi d’insurrection armée kabyle. Cette politique consiste d’abord mystifier les masses, les désinformer afin de mieux les aliéner, les contrôler, les subordonner pour pouvoir les asservir ensuite. Indéfiniment.
Il n’est donc pas surprenant de relever qu’à travers l’histoire, tous les Etats établis à Alger et la Kabylie historique se furent toujours inscris dans un rapport de confrontation quasi-permanente et ce depuis plusieurs siècles, indépendamment de la puissance régnante qui s’y fut établie à ses confins : Ottomane, Française puis Algérienne.
Malheureusement pour nous, depuis ce fatidique 24 juin 1857, ce rapport de force ayant penché tragiquement en notre défaveur, la puissance coloniale établie à Alger avait pu envahir, annexer notre pays et nous déchoir de notre indépendance séculière.
Cette dramatique condition de déchéance sans cesse accablante, est demeurée une blessure béante qui ne s’est jamais cicatrisée que notre peuple porte enfouie au plus profond de sa conscience collective, si l’on excepte toutefois la période éphémère la guerre de décolonisation 1954-1962 et les épisodes cycliques de soulèvements populaires (résistance récurrente) qui, justement, témoignent encore de ce fait.
5. La jeunesse kabyle, une force vitale arrive subrepticement à maturité.
D’aucuns oseraient affirmer que toute la rhétorique développée dans les quatre paragraphes précédents, ne constitue rien de plus qu’une pathétique jérémiade de passéiste exalté, un chapelet de lamenta anachroniques, démunie de fondement, totalement déconnectée de la réalité. Sans vouloir tourner en dérision les Kabyles qui continuent à surfer complaisamment sur ces anathèmes, car ma pudeur kabyle et ma probité discursive ne me permettent pas, moi, recourir au sarcasme, pris au dépourvu d’arguments.
Je préfère cependant m’adresser ici à notre jeunesse, le porte flambeau et l’avenir de notre nation. En la voyant l’autre fois défiler dans les rues exhibant des drapeaux qui, non seulement ne sont pas les leurs, mais qui représentent même l’étendard de guerre de ceux qui les assassinent et les asservissent, je fus tellement désappointé, me sentant quelque peu responsable d’avoir failli à mon devoir de transmission générationnelle.
Je voudrais ainsi ouvrir l’œil à cette jeunesse ardente de vie, frondeuse et vigoureuse que je sais mure et intelligente, en l’interpellant avec une bienveillante question cruciale. Jeunes Kabyles des entrailles de nos mères et nos grand-mères, demain, vous vous apprêterez, à bonheur, à fonder des foyers, à générer une descendance frétillante, comment, ne disposant pas d’un Etat qui est réellement le vôtre, compterez-vous réussir à lui transmettre fidèlement le patrimoine séculier que nous ont légué nos parents et nos ancêtres ?
Car parvenus à l’âge de scolarité, c’est dans une langue étrangère, dans un référentiel de valeurs socio-culturelles totalement incompatibles avec nos mœurs, que vos enfants se verraient contraints de recevoir leur éducation ! Du haut de votre maturité, c’est à ce type de questions adultes qu’il conviendrait réfléchir pour vous déterminer par rapport au grave sujet dont il est question ici.
Ce faisant, n’oubliez surtout pas de méditer sur ce que disait Montesquieu : « Dans une monarchie bien réglée, les sujets sont comme des poissons dans un grand filet, ils se croient libres et pourtant ils sont pris ! ». Bien que m’adressant toujours à notre jeunesse, il va sans dire que la catégorie de mes compatriotes qui me désapprouvent, à mon dépit (sans pour autant leur dénier ce droit), n’ont manifestement pas encore assimilé à juste mesure leur grave inconsistance et leur aveugle inconscience de l’histoire... De leur propre histoire ! Je n’en dirai pas plus pour l’instant.
Puissent-ils seulement soutenir en toute honnêteté, que la survivance et la permanence identitaire d’un peuple de 10 millions de Kabyles, dans une Afrique du Nord peuplée près de 10 fois plus de personnes, et dont environ les trois quarts ne sont guère amazighophones, est garantie ?
Pour l’instant cette caution est une chimère ; la lutte et la résistance continueraient à constituer par conséquent un devoir imprescriptible de tout un chacun de nous, car plus que jamais requis par un quotidien impitoyable, du moins jusqu’à ce que nous parviendrons un jour à nous donner les moyens appropriés, de nature à nous protéger efficacement, de sauvegarder notre identité millénaire, notre culture ancestrale, de préserver nos valeurs sociopolitiques en édifiant ensemble nos propres institutions étatiques, solidement fondées dans un socle authentiquement kabyle à même de nous assurer une permanence salutaire dans la paix et une existence pérenne dans la dignité en harmonie avec toutes les nations de ce monde.
Ce rappel historique, quelque peu long certes, mais voulu édifiant, permet d’expliquer clairement à nos jeunes le soubassement et la profondeur sociohistorique de la permanence de ce rapport conflictuel perpétuel de « dominant versus dominé », "ajusté" par des moyens politiques, militaires et économiques par l’Etat d’Alger en vue de soumettre éternellement la Kabylie. Or, à une époque où nous sommes tiraillés avec acuité par la question de notre existence identitaire, la potion magique à notre question de survie se fait de plus en plus rarissime.
Il importe donc de nous unir, mais non de nous isoler, et de pousser collectivement tous dans la même direction pour parvenir à la bonne destination.
La seule direction, équitable pour toutes les forces politiques constitutives de notre nation, et susceptible de nous y mener sans risque de nous disloquer socialement, est l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour restituer à notre peuple sa dignité. Il s’agit de remettre le destin véritablement entre les mains du citoyen kabyle.
LE CITOYEN KABYLE, lui seul, exprimera souverainement son libre choix quant au statut politique qu’il souhaiterait voir attribuer à son pays la Kabylie. La préfère-t-il devenir indépendante et jouir enfin de souveraineté à l’égal des autres nations ou demeurer encore une simple région administrée et gouvernée par l’Etat d’Alger, comme elle n’a jamais cessée de l’être depuis 1857 ?
En cette mémorable journée, il n’est que crucial de réaffirmer le droit de notre peuple à s’autodéterminer. Qui en effet aurait peur de la souveraineté du peuple, de son propre peuple ?
Je termine mon propos en souhaitant plein succès aux travaux de la CONFERENCE NATIONALE KABYLE et davantage d’entente et de concorde et de convivialité entre les acteurs politiques kabyles ainsi que les familles qui constituent la diversité vivifiante de la nation kabyle.
Dahmane At Ali, Universitaire.
Université de Pise, Italie.
Pise. le 30 Octobre 2014.
SIWEL 051600 NOV 14
Je préfère cependant m’adresser ici à notre jeunesse, le porte flambeau et l’avenir de notre nation. En la voyant l’autre fois défiler dans les rues exhibant des drapeaux qui, non seulement ne sont pas les leurs, mais qui représentent même l’étendard de guerre de ceux qui les assassinent et les asservissent, je fus tellement désappointé, me sentant quelque peu responsable d’avoir failli à mon devoir de transmission générationnelle.
Je voudrais ainsi ouvrir l’œil à cette jeunesse ardente de vie, frondeuse et vigoureuse que je sais mure et intelligente, en l’interpellant avec une bienveillante question cruciale. Jeunes Kabyles des entrailles de nos mères et nos grand-mères, demain, vous vous apprêterez, à bonheur, à fonder des foyers, à générer une descendance frétillante, comment, ne disposant pas d’un Etat qui est réellement le vôtre, compterez-vous réussir à lui transmettre fidèlement le patrimoine séculier que nous ont légué nos parents et nos ancêtres ?
Car parvenus à l’âge de scolarité, c’est dans une langue étrangère, dans un référentiel de valeurs socio-culturelles totalement incompatibles avec nos mœurs, que vos enfants se verraient contraints de recevoir leur éducation ! Du haut de votre maturité, c’est à ce type de questions adultes qu’il conviendrait réfléchir pour vous déterminer par rapport au grave sujet dont il est question ici.
Ce faisant, n’oubliez surtout pas de méditer sur ce que disait Montesquieu : « Dans une monarchie bien réglée, les sujets sont comme des poissons dans un grand filet, ils se croient libres et pourtant ils sont pris ! ». Bien que m’adressant toujours à notre jeunesse, il va sans dire que la catégorie de mes compatriotes qui me désapprouvent, à mon dépit (sans pour autant leur dénier ce droit), n’ont manifestement pas encore assimilé à juste mesure leur grave inconsistance et leur aveugle inconscience de l’histoire... De leur propre histoire ! Je n’en dirai pas plus pour l’instant.
Puissent-ils seulement soutenir en toute honnêteté, que la survivance et la permanence identitaire d’un peuple de 10 millions de Kabyles, dans une Afrique du Nord peuplée près de 10 fois plus de personnes, et dont environ les trois quarts ne sont guère amazighophones, est garantie ?
Pour l’instant cette caution est une chimère ; la lutte et la résistance continueraient à constituer par conséquent un devoir imprescriptible de tout un chacun de nous, car plus que jamais requis par un quotidien impitoyable, du moins jusqu’à ce que nous parviendrons un jour à nous donner les moyens appropriés, de nature à nous protéger efficacement, de sauvegarder notre identité millénaire, notre culture ancestrale, de préserver nos valeurs sociopolitiques en édifiant ensemble nos propres institutions étatiques, solidement fondées dans un socle authentiquement kabyle à même de nous assurer une permanence salutaire dans la paix et une existence pérenne dans la dignité en harmonie avec toutes les nations de ce monde.
Ce rappel historique, quelque peu long certes, mais voulu édifiant, permet d’expliquer clairement à nos jeunes le soubassement et la profondeur sociohistorique de la permanence de ce rapport conflictuel perpétuel de « dominant versus dominé », "ajusté" par des moyens politiques, militaires et économiques par l’Etat d’Alger en vue de soumettre éternellement la Kabylie. Or, à une époque où nous sommes tiraillés avec acuité par la question de notre existence identitaire, la potion magique à notre question de survie se fait de plus en plus rarissime.
Il importe donc de nous unir, mais non de nous isoler, et de pousser collectivement tous dans la même direction pour parvenir à la bonne destination.
La seule direction, équitable pour toutes les forces politiques constitutives de notre nation, et susceptible de nous y mener sans risque de nous disloquer socialement, est l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour restituer à notre peuple sa dignité. Il s’agit de remettre le destin véritablement entre les mains du citoyen kabyle.
LE CITOYEN KABYLE, lui seul, exprimera souverainement son libre choix quant au statut politique qu’il souhaiterait voir attribuer à son pays la Kabylie. La préfère-t-il devenir indépendante et jouir enfin de souveraineté à l’égal des autres nations ou demeurer encore une simple région administrée et gouvernée par l’Etat d’Alger, comme elle n’a jamais cessée de l’être depuis 1857 ?
En cette mémorable journée, il n’est que crucial de réaffirmer le droit de notre peuple à s’autodéterminer. Qui en effet aurait peur de la souveraineté du peuple, de son propre peuple ?
Je termine mon propos en souhaitant plein succès aux travaux de la CONFERENCE NATIONALE KABYLE et davantage d’entente et de concorde et de convivialité entre les acteurs politiques kabyles ainsi que les familles qui constituent la diversité vivifiante de la nation kabyle.
Dahmane At Ali, Universitaire.
Université de Pise, Italie.
Pise. le 30 Octobre 2014.
SIWEL 051600 NOV 14