Pour améliorer le sort de ces populations, une loi a été élaborée à partir de 2004 par des représentants des autochtones, gouvernement, parlementaires, société civile et l'ONU et promulguée au début de l'année. Si elle a fait naître de nombreux espoirs, elle tarde à entrer en application. « Le texte prévoit en autre des sanctions contre ceux qui désigneraient les pygmées autrement que par le terme d'autochtone. Elle donne une bonne ligne directrice pour se comporter vis-à-vis d'eux », explique Valentin Mavoungou du ministère de la Justice. Elle prévoit aussi de régler un certain nombre de problèmes comme l'exode forcée des autochtones de terres destinées à l'exploitation forestière. Le texte propose de les consulter avant de signer des cahiers des charges concernant les activités liées à l'exploitation forestière.
« C'est dans l'application de la loi que chacun va trouver son compte. En tant qu'autochtones (...) nous voulons que les textes liés à son application soient pris immédiatement. Sans ces textes, la loi reste creuse et vague », affirme Ngouélé Ibara, 58 ans, un pygmée qui dirige l'Association des peuples autochtones du Congo (Apac). « La loi va permettre de corriger une difficulté que nous avions par le passé: ne pas prendre en compte les autochtones », ajoute-t-il. « Les autochtones vivent séculairement sur les terres, mais ces terres ne leur appartiennent pas. Il y a là un vrai problème du foncier que la loi va régler », note Roger Bouka de l'Observatoire congolais des droits de l'homme (Ocdh).
cc
SIWEL121441 AOUT11
« C'est dans l'application de la loi que chacun va trouver son compte. En tant qu'autochtones (...) nous voulons que les textes liés à son application soient pris immédiatement. Sans ces textes, la loi reste creuse et vague », affirme Ngouélé Ibara, 58 ans, un pygmée qui dirige l'Association des peuples autochtones du Congo (Apac). « La loi va permettre de corriger une difficulté que nous avions par le passé: ne pas prendre en compte les autochtones », ajoute-t-il. « Les autochtones vivent séculairement sur les terres, mais ces terres ne leur appartiennent pas. Il y a là un vrai problème du foncier que la loi va régler », note Roger Bouka de l'Observatoire congolais des droits de l'homme (Ocdh).
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