Le président du MAK a, devant une assistance nombreuse et attentionnée, commencé sa conférence par expliquer les raisons du passage de l’autonomie vers l’autodétermination opérée par la grande famille militante et patriotique du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie. Et naturellement donc, le conférencier a expliqué les différences existantes entre les concepts de l’autonomie et l’autodétermination.
« L’autodétermination, a souligné Bouaziz Aït-Chebib, est pourvue de mécanismes indispensables à la communauté internationale pour s’y impliquer alors l’autonomie est considérée comme une affaire interne à un pays ». Sur ce même chapitre, le président du MAK a expliqué que pour atteindre son objectif, le combat du peuple kabyle qui est éminemment pacifique a besoin de l’appui international d’où alors son choix de l’autodétermination.
S’agissant de la nécessité absolue du peuple kabyle d’avoir son propre Etat, le conférencier s’est longuement étalé sur des faits historiques avec vecteurs : les ordres politiques et sociologiques réels dans l’espace géographique algérien. De fait donc, le président du MAK a prouvé non seulement l’existence de deux principales entités politiques et sociologiques en Algérie mais aussi leur opposition – souvent violente – l’une à l’autre. « Les autres Algériens, a affirmé Bouaziz Aït-Chebib, voient, et ce depuis très longtemps l’Algérie reposant sur le socle de l’arabité et l’islamité. Les Kabyles, en revanche, ont toujours vu et milité pour une Algérie plurielle et moderne ».
Le conférencier a précisé encore que l’absence de cohabitation entre les peuples d’Algérie n’est que naturelle « sauf que les Kabyles ont attendu 2001 pour enfin le comprendre ». « La manifestation de plus de sympathie pour les Palestiniens que pour les Kabyles de la part des autres Algériens ne repose aucunement sur le sentiment de l’antikabylisme sur un sentiment provoqué par un lien de sang », a encore enchaîné l’orateur.
Toujours prolixe dans pareille rencontre, le premier responsable du MAK a martelé que tous les peuples du monde sont dignes de liberté et, par conséquent, peuvent assumer l’existence de leur Etat. « En ce qui le concerne donc, le peuple kabyle a non seulement besoin de son propre Etat mais est capable aussi de l’assumer », a déclaré avec véhémence le conférencier.
Lors de l’ouverture des débats, des questions furent nombreuses à être posées. Nous reproduisons certaines.
– Comment le MAK voit l’après 17 avril 2014 ? Dans sa réponse, Bouaziz Aït-Chebib a assuré tout simplement que « le MAK continuera à militer pour l’autodétermination du peuple kabyle et, de fait, celui qui sera vainqueur de cette course ne sera pas reconnu comme président du peuple kabyle ».
– Peut-on vraiment compter sur la crédibilité des observateurs étrangers ? Selon le président du MAK, seul un Etat démocratique est capable d’assurer des élections honnêtes et transparentes.
– Est-ce que ce n’est pas le pouvoir algérien seul qui soit responsable des malheurs de la Kabylie ? Dans sa réponse, le conférencier a assuré que « certes, les autres peuples d’Algérie subissent la misère matérielle, le chômage, la bureaucratie et tant d’autres maux mais, contrairement au peuple kabyle, ne subissent pas la politique de dépersonnalisation ». « La politique de dépersonnalisation du peuple kabyle, note encore Bouaziz Aït-Chebib, est menée frontalement par le pouvoir mais bénéficie en cela de la caution idéologique citoyenne des autres régions d’Algérie. Enfin, le conférencier a affirmé qu’il existe une différence entre un Kabyle et un kabylophone. « Le Général Tewfik et Ahmed Ouhaia ne sont pas à considérer comme des Kabyles. Le premier ne parle pas le kabyle et n’est jamais retourné dans la terre de ses ancêtres. Quant à Ahmed Ouyahia, depuis qu’il a été chassé de son village par les siens, suite à son incartade, il n’y est jamais retourné ».
Le président du MAK n’a pas précisé la nature de l’incartade d’Ahmed Ouhaia lors de cette conférence mais l’assistance, à l’instar de tous les Kabyles, hommes et femmes, est au courant de la « petite incartade de Si Ahmedh ». Lorsqu’on est jeune, beau, plein de vitalité et aux principes moraux contraires à ceux d’un cénobite, il n’y a pas de raison d’interdire ses genoux à une dame.
« L’autodétermination, a souligné Bouaziz Aït-Chebib, est pourvue de mécanismes indispensables à la communauté internationale pour s’y impliquer alors l’autonomie est considérée comme une affaire interne à un pays ». Sur ce même chapitre, le président du MAK a expliqué que pour atteindre son objectif, le combat du peuple kabyle qui est éminemment pacifique a besoin de l’appui international d’où alors son choix de l’autodétermination.
S’agissant de la nécessité absolue du peuple kabyle d’avoir son propre Etat, le conférencier s’est longuement étalé sur des faits historiques avec vecteurs : les ordres politiques et sociologiques réels dans l’espace géographique algérien. De fait donc, le président du MAK a prouvé non seulement l’existence de deux principales entités politiques et sociologiques en Algérie mais aussi leur opposition – souvent violente – l’une à l’autre. « Les autres Algériens, a affirmé Bouaziz Aït-Chebib, voient, et ce depuis très longtemps l’Algérie reposant sur le socle de l’arabité et l’islamité. Les Kabyles, en revanche, ont toujours vu et milité pour une Algérie plurielle et moderne ».
Le conférencier a précisé encore que l’absence de cohabitation entre les peuples d’Algérie n’est que naturelle « sauf que les Kabyles ont attendu 2001 pour enfin le comprendre ». « La manifestation de plus de sympathie pour les Palestiniens que pour les Kabyles de la part des autres Algériens ne repose aucunement sur le sentiment de l’antikabylisme sur un sentiment provoqué par un lien de sang », a encore enchaîné l’orateur.
Toujours prolixe dans pareille rencontre, le premier responsable du MAK a martelé que tous les peuples du monde sont dignes de liberté et, par conséquent, peuvent assumer l’existence de leur Etat. « En ce qui le concerne donc, le peuple kabyle a non seulement besoin de son propre Etat mais est capable aussi de l’assumer », a déclaré avec véhémence le conférencier.
Lors de l’ouverture des débats, des questions furent nombreuses à être posées. Nous reproduisons certaines.
– Comment le MAK voit l’après 17 avril 2014 ? Dans sa réponse, Bouaziz Aït-Chebib a assuré tout simplement que « le MAK continuera à militer pour l’autodétermination du peuple kabyle et, de fait, celui qui sera vainqueur de cette course ne sera pas reconnu comme président du peuple kabyle ».
– Peut-on vraiment compter sur la crédibilité des observateurs étrangers ? Selon le président du MAK, seul un Etat démocratique est capable d’assurer des élections honnêtes et transparentes.
– Est-ce que ce n’est pas le pouvoir algérien seul qui soit responsable des malheurs de la Kabylie ? Dans sa réponse, le conférencier a assuré que « certes, les autres peuples d’Algérie subissent la misère matérielle, le chômage, la bureaucratie et tant d’autres maux mais, contrairement au peuple kabyle, ne subissent pas la politique de dépersonnalisation ». « La politique de dépersonnalisation du peuple kabyle, note encore Bouaziz Aït-Chebib, est menée frontalement par le pouvoir mais bénéficie en cela de la caution idéologique citoyenne des autres régions d’Algérie. Enfin, le conférencier a affirmé qu’il existe une différence entre un Kabyle et un kabylophone. « Le Général Tewfik et Ahmed Ouhaia ne sont pas à considérer comme des Kabyles. Le premier ne parle pas le kabyle et n’est jamais retourné dans la terre de ses ancêtres. Quant à Ahmed Ouyahia, depuis qu’il a été chassé de son village par les siens, suite à son incartade, il n’y est jamais retourné ».
Le président du MAK n’a pas précisé la nature de l’incartade d’Ahmed Ouhaia lors de cette conférence mais l’assistance, à l’instar de tous les Kabyles, hommes et femmes, est au courant de la « petite incartade de Si Ahmedh ». Lorsqu’on est jeune, beau, plein de vitalité et aux principes moraux contraires à ceux d’un cénobite, il n’y a pas de raison d’interdire ses genoux à une dame.