Après un bref aperçu sur la situation dans les territoires de l'Azawad, Mossa Ag Attaher, qui s'exprimait, ce matin, lors d'une conférence de presse organisée à Agadir, au sud du Maroc, est revenu sur les différents pacte et accords signés entre les Touaregs du Mali avec les autorités maliennes.
"Nous sommes les autochtones dans ces territoires", a-t-il souligné d'emblée avant de se rappeler d'une longue série de persécutions, de répressions et de tueries dont le peuple amazigh de l'Azawad est victime depuis l'indépendance du Mali en 1960.
La longue marche du peuple touareg pour son émancipation du joug colonial, français, ensuite malien, est présenté avec des exemples de soulèvements qu'a connu ce peuple.
M. Ag Atther a rappelé que l'Algérie et la France étaient les deux garants des deux pactes signés entre les représentants du MNLA et les autorités maliennes, mais ces deux "garants sont complices du Mali", a-t-il informé.
Sur un autre plan, le confgérencier a souligné que les combattants du MNLA "ne sont pas des mercenaires d'El Kadhafi", et que ceux qui ont engagé la guerre contre le Mali le 17 janvier passé, étaient dans le territoire touaregs avant la chute d'El Kadhafi.
"Le MNLA est la force vive de l'Azawad", a-t-il encore précisé en soulignant que les groupes armés opérant dans les territoire sont actionnés et subventionnés par des Etats étrangers.
"Nous n'allons pas remettre en cause l'intégrité d'aucun pays voisin" a précisé M. Ag Atther qui a ajouté que "le combat du MNLA est la liberté du peuple touareg".
Par ailleurs, il a invité l'Algérie "à revoir sa position, car, a-t-il souligné, "les groupes armés sont une menace grave pour la stabilité de la région", et que "l'Azawad est un Etat laïc et démocratique".
La Suisse est le seul pays qui s'est engagé avec une solution globale, a informé Moussa Ag Attaher, qui ne perd pas espoir de voir plusieurs autres pays prôner une solution au problème des Touaregs.
D'autre part, il a appelé à la solidarité avec le peuple Touareg, en ce moment difficile.
Concernant les tentatives d'intervention armé dans la région, le conférencier n'a pas hésité à charger la France pour ses crimes en Afrique en rappelant qu'elle est l'unique responsable de la situation, car "elle est la créatrice de ces pseudo-États".
"Une intervention de la CEDEAO est un enlisement dangereux dans la région", a-t-il répliqué, en assurant que le MNLA allait "défendre dignement son territoire".
aai
Siwel 301940 SEP12
"Nous sommes les autochtones dans ces territoires", a-t-il souligné d'emblée avant de se rappeler d'une longue série de persécutions, de répressions et de tueries dont le peuple amazigh de l'Azawad est victime depuis l'indépendance du Mali en 1960.
La longue marche du peuple touareg pour son émancipation du joug colonial, français, ensuite malien, est présenté avec des exemples de soulèvements qu'a connu ce peuple.
M. Ag Atther a rappelé que l'Algérie et la France étaient les deux garants des deux pactes signés entre les représentants du MNLA et les autorités maliennes, mais ces deux "garants sont complices du Mali", a-t-il informé.
Sur un autre plan, le confgérencier a souligné que les combattants du MNLA "ne sont pas des mercenaires d'El Kadhafi", et que ceux qui ont engagé la guerre contre le Mali le 17 janvier passé, étaient dans le territoire touaregs avant la chute d'El Kadhafi.
"Le MNLA est la force vive de l'Azawad", a-t-il encore précisé en soulignant que les groupes armés opérant dans les territoire sont actionnés et subventionnés par des Etats étrangers.
"Nous n'allons pas remettre en cause l'intégrité d'aucun pays voisin" a précisé M. Ag Atther qui a ajouté que "le combat du MNLA est la liberté du peuple touareg".
Par ailleurs, il a invité l'Algérie "à revoir sa position, car, a-t-il souligné, "les groupes armés sont une menace grave pour la stabilité de la région", et que "l'Azawad est un Etat laïc et démocratique".
La Suisse est le seul pays qui s'est engagé avec une solution globale, a informé Moussa Ag Attaher, qui ne perd pas espoir de voir plusieurs autres pays prôner une solution au problème des Touaregs.
D'autre part, il a appelé à la solidarité avec le peuple Touareg, en ce moment difficile.
Concernant les tentatives d'intervention armé dans la région, le conférencier n'a pas hésité à charger la France pour ses crimes en Afrique en rappelant qu'elle est l'unique responsable de la situation, car "elle est la créatrice de ces pseudo-États".
"Une intervention de la CEDEAO est un enlisement dangereux dans la région", a-t-il répliqué, en assurant que le MNLA allait "défendre dignement son territoire".
aai
Siwel 301940 SEP12