Arezki Bakir, Président du Haut Conseil de la Diaspora kabyle (Photo : Siwel)
M. Arezki Bakir, Président du Haut Conseil à la Diaspora Kabyle, institution relevant du Gouvernement provisoire Kabyle (ANAVAD), révèle dans son blog qu'il devait lui aussi être victime du traquenard rapporté par le service de la présidence qui visait l'assassinat de Ferhat Mehenni à Tunis avec la complicité de « l’un de ses proches collaborateurs ». Il en témoigne comme suit :
« Si l'on me demande ce qui, à ce jour, constitue les principaux obstacles à la libération de la Kabylie et de son peuple, je n'en citerais que deux principales :
— L'arabo-islamisation forcenée des Kabyles, afin de gommer leur spécificité culturelle;
— Le travail de sape effectué par les services secrets algériens, avec l'aide d'officines de services étrangers, notamment français.
Ce dernier élément ne doit pas être sous-estimé. Lorsque le 22 janvier, à l'issue de la remise du prix de la liberté d'expression décerné à Éric Zemmour, où nous étions cordialement invités, Ferhat m'a proposé de l'accompagner pour un prochain voyage en... Tunisie, j'étais loin d'imaginer qu'un plan diabolique avait été imaginé pour l'éliminer. Il était donc convenu que nous nous rendions, moi et le président, à Tunis le 26 janvier 2011 pour revenir le lendemain à Paris.
Le jour dit, Ferhat me contacte tôt le matin et me donne rendez-vous dans un restaurant parisien. Je prends mon sac à dos, prends place au bar, et je sirote un café en lisant le journal “Le Parisien”.
À son arrivée, Ferhat semble préoccupé et m'annonce qu'il n'y aura pas de déplacement en Tunisie et qu'il s'agissait d'un complot visant à l'assassiner, la confusion tunisienne étant propice à un assassinat qui ne pourra jamais être élucidé.
Les documents qu'il me montre pour étayer sa thèse sont édifiants : il s'agissait bel et bien d'envoyer le président de l'Anavad, avec moi dans ses bagages, au “casse-pipe”. Car mon nom a bel et bien été “suggéré” par une des “barbouzes” à Ferhat afin de l'accompagner...
« Si l'on me demande ce qui, à ce jour, constitue les principaux obstacles à la libération de la Kabylie et de son peuple, je n'en citerais que deux principales :
— L'arabo-islamisation forcenée des Kabyles, afin de gommer leur spécificité culturelle;
— Le travail de sape effectué par les services secrets algériens, avec l'aide d'officines de services étrangers, notamment français.
Ce dernier élément ne doit pas être sous-estimé. Lorsque le 22 janvier, à l'issue de la remise du prix de la liberté d'expression décerné à Éric Zemmour, où nous étions cordialement invités, Ferhat m'a proposé de l'accompagner pour un prochain voyage en... Tunisie, j'étais loin d'imaginer qu'un plan diabolique avait été imaginé pour l'éliminer. Il était donc convenu que nous nous rendions, moi et le président, à Tunis le 26 janvier 2011 pour revenir le lendemain à Paris.
Le jour dit, Ferhat me contacte tôt le matin et me donne rendez-vous dans un restaurant parisien. Je prends mon sac à dos, prends place au bar, et je sirote un café en lisant le journal “Le Parisien”.
À son arrivée, Ferhat semble préoccupé et m'annonce qu'il n'y aura pas de déplacement en Tunisie et qu'il s'agissait d'un complot visant à l'assassiner, la confusion tunisienne étant propice à un assassinat qui ne pourra jamais être élucidé.
Les documents qu'il me montre pour étayer sa thèse sont édifiants : il s'agissait bel et bien d'envoyer le président de l'Anavad, avec moi dans ses bagages, au “casse-pipe”. Car mon nom a bel et bien été “suggéré” par une des “barbouzes” à Ferhat afin de l'accompagner...
Je ne peux en dire plus sur le sujet, mais il est évident que ce petit voyage, censé permettre au GPK d'apporter son soutien aux démocrates tunisiens, devait être un aller simple... Après une enquête menée par Ferhat, il s'avérait que les interlocuteurs qui devaient nous recevoir et nous prendre en charge sur place semblaient ignorer jusqu'à notre existence.
Dans ce dossier apparaissent les noms de deux responsables politiques français. Dont celui d'un conseiller proche d'un ministre de premier plan du gouvernement actuel. Nous devions d'ailleurs nous réclamer de ce dernier sur place afin de faciliter les choses. Mais c'était un coup monté, par les services algériens avec l'aide d'officines des services tunisiens et français. »
maks
SIWEL 271618 JAN 11
Dans ce dossier apparaissent les noms de deux responsables politiques français. Dont celui d'un conseiller proche d'un ministre de premier plan du gouvernement actuel. Nous devions d'ailleurs nous réclamer de ce dernier sur place afin de faciliter les choses. Mais c'était un coup monté, par les services algériens avec l'aide d'officines des services tunisiens et français. »
maks
SIWEL 271618 JAN 11