Depuis la signature des accords de Ouagadougou entre le MNLA et les autorités maliennes ,censés ouvrir la voie à des négociations en vue d’un règlement définitif du conflit qui oppose l’Azawad à l’Etat du Mali, ce dernier profitant de la protection militaire que les forces de Serval et de la Minusma lui assurent, n’a cessé de tergiverser allant de provocations en provocation, violant à plusieurs reprises le cessez-le feu en attaquant les positions du MNLA et, plus grave encore, en tirant à balles réelles sur les populations civiles qui manifestaient pacifiquement à Kidal.
Nous rappelons par ailleurs que depuis le redéploiement des militaires maliens sur le territoire de l’Azawad, des centaines de civils Touaregs et Maures ont subi des exactions militaires de la part des soldats maliens, sans que ces derniers n’aient jamais été inquiétés par les forces internationales présentes sur le terrain, ni même fait l’objet de condamnation formelles. Seules les organisations internationales de défense des droits de l’homme, comme Amnesty international et Human Rights Watch, ont dénoncé ces exactions.
Les forces de Serval et de la Minusma, quand ce ne sont pas elles-mêmes qui répriment les manifestations pacifiques des populations civiles, comme ce fut le cas en septembre 2013, c’est en leur présence, et sous leurs yeux, que les manifestations des femmes et des enfants de Kidal sont réprimées par l’armée malienne avec des tirs à balles réelles , faisant deux victimes parmi les femmes touarègues en novembre 2013, sans que ni la France, ni l’ONU ne les condamne officiellement, alors même qu’elles s’empressent systématiquement de condamner les positions de légitime défense adoptées par le MNLA.
Cette attitude scandaleuse de deux poids deux mesures, garantissant l’impunité à l’Etat malien, encourage ce dernier à poursuivre son attitude hostile envers le peuple Touareg.
En effet, samedi dernier, après la visite non souhaitée du premier ministre malien à Kidal, c’est à nouveau la répression à balles réelles des populations civiles par l’armée malienne qui a déclenché la riposte légitime et justifiée du MNLA contre les positions maliennes. Et après la signature d’un nouveau cessez-le-feu, « sous garantie internationale », voilà que l’arme malienne viole à nouveau cet énième cessez-le feu et lance une offensive militaire sur Kidal, espérant probablement obliger les forces de Serval et de la Minusma à combattre avec eux le MNLA, en les mettant ainsi au pied du mur.
Pour la première fois depuis leur déploiement dans l’Azawad, Serval et la Minusma ne sont pas intervenues pour entraver le MNLA et l’empêcher de se défendre contre les agressions maliennes. Cette attitude de neutralité a mis en évidence les réelles compétences de l’armée malienne qui ne sait faire acte de bravoure que face aux populations civiles désarmées. En l’espace de quelques heures, le MNLA a mis en déroute l’armée malienne et a repris possession non seulement de Kidal mais aussi d’autres villes sans que l’armée malienne n’ait même pas livré combat.
La MAK tient à saluer le courage et la détermination du MNLA et reste convaincu que le noble combat mené par le peuple de l’Azawad aboutira parce que l’aspiration de liberté d’un peuple constitue un combat juste et légitime et que nul ne peut aller contre la volonté des peuple opprimés, décidés à se libérer de l’injustice, du crime et du racisme.
Le MAK tient à rappeler que c’est en situation de légitime défense que le MNLA a riposté à l’agression de l’armée malienne et condamne d’ores et déjà la demande d’appui faite par le Mali à la force française Serval. Nous espérons vivement que la France retiendra les leçons de son passé récent et qu’elle ne va pas rééditer dans l’Azawad, la tragédie du Rwanda. Le cas échéant, elle en portera l’entière responsabilité et nul doute que l’ensemble des peuples amazighs considéreront que la France adopte une attitude d’hostilité caractérisée envers les amazighs qui sauront bien trouver le moyen de contrer une nouvelle agression contre l’un des leurs.
Paris, le 22 mai 2014,
Pour le MAK,
Yasmina Oubouzar
Porte-parole à l’étranger
SIWEL 222010 MAI 14
Nous rappelons par ailleurs que depuis le redéploiement des militaires maliens sur le territoire de l’Azawad, des centaines de civils Touaregs et Maures ont subi des exactions militaires de la part des soldats maliens, sans que ces derniers n’aient jamais été inquiétés par les forces internationales présentes sur le terrain, ni même fait l’objet de condamnation formelles. Seules les organisations internationales de défense des droits de l’homme, comme Amnesty international et Human Rights Watch, ont dénoncé ces exactions.
Les forces de Serval et de la Minusma, quand ce ne sont pas elles-mêmes qui répriment les manifestations pacifiques des populations civiles, comme ce fut le cas en septembre 2013, c’est en leur présence, et sous leurs yeux, que les manifestations des femmes et des enfants de Kidal sont réprimées par l’armée malienne avec des tirs à balles réelles , faisant deux victimes parmi les femmes touarègues en novembre 2013, sans que ni la France, ni l’ONU ne les condamne officiellement, alors même qu’elles s’empressent systématiquement de condamner les positions de légitime défense adoptées par le MNLA.
Cette attitude scandaleuse de deux poids deux mesures, garantissant l’impunité à l’Etat malien, encourage ce dernier à poursuivre son attitude hostile envers le peuple Touareg.
En effet, samedi dernier, après la visite non souhaitée du premier ministre malien à Kidal, c’est à nouveau la répression à balles réelles des populations civiles par l’armée malienne qui a déclenché la riposte légitime et justifiée du MNLA contre les positions maliennes. Et après la signature d’un nouveau cessez-le-feu, « sous garantie internationale », voilà que l’arme malienne viole à nouveau cet énième cessez-le feu et lance une offensive militaire sur Kidal, espérant probablement obliger les forces de Serval et de la Minusma à combattre avec eux le MNLA, en les mettant ainsi au pied du mur.
Pour la première fois depuis leur déploiement dans l’Azawad, Serval et la Minusma ne sont pas intervenues pour entraver le MNLA et l’empêcher de se défendre contre les agressions maliennes. Cette attitude de neutralité a mis en évidence les réelles compétences de l’armée malienne qui ne sait faire acte de bravoure que face aux populations civiles désarmées. En l’espace de quelques heures, le MNLA a mis en déroute l’armée malienne et a repris possession non seulement de Kidal mais aussi d’autres villes sans que l’armée malienne n’ait même pas livré combat.
La MAK tient à saluer le courage et la détermination du MNLA et reste convaincu que le noble combat mené par le peuple de l’Azawad aboutira parce que l’aspiration de liberté d’un peuple constitue un combat juste et légitime et que nul ne peut aller contre la volonté des peuple opprimés, décidés à se libérer de l’injustice, du crime et du racisme.
Le MAK tient à rappeler que c’est en situation de légitime défense que le MNLA a riposté à l’agression de l’armée malienne et condamne d’ores et déjà la demande d’appui faite par le Mali à la force française Serval. Nous espérons vivement que la France retiendra les leçons de son passé récent et qu’elle ne va pas rééditer dans l’Azawad, la tragédie du Rwanda. Le cas échéant, elle en portera l’entière responsabilité et nul doute que l’ensemble des peuples amazighs considéreront que la France adopte une attitude d’hostilité caractérisée envers les amazighs qui sauront bien trouver le moyen de contrer une nouvelle agression contre l’un des leurs.
Paris, le 22 mai 2014,
Pour le MAK,
Yasmina Oubouzar
Porte-parole à l’étranger
SIWEL 222010 MAI 14