AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE
Communiqué du Comité Exécutif du MAK
Le comité exécutif du MAK élargi aux présidents des conseils régionaux et universitaires, aux membres de la commission préparatoire du 3ème congrès du Mouvement, s’est réuni le 04 septembre à Leqser pour examiner l’ordre du jour suivant :
1- Situation politique, sécuritaire et socio-économique qui prévaut en Kabylie.
2- Préparation du 3è congrès du MAK.
1- Situation politique, économique et sécuritaire en Kabylie :
La Kabylie traverse une situation politique, économique et sécuritaire des plus alarmantes.
Sur le plan sécuritaire, celle-ci a été marquée par des « bavures » militaires et des crimes commis par les corps constitués de l’Etat algérien contre des citoyens kabyles. Ainsi, rien que pour le mois d’aout 2015, pas moins de quatre citoyens kabyles ont été assassinés par les forces dites de sécurité algériennes :
. Le 07 Août 2015, une jeune fille kabyle a été abattue par un gendarme algérien dans la localité kabyle des Issers pour avoir refusé sa demande en mariage.
· Le 21 Août 2015, trois jeunes kabyles ont été la cible d’une énième « bavure » militaire près de Makouda. Deux d’entre eux sont morts criblés de balles (240 impacts) avant d’être carbonisés par 3 grenades lancées dans leur voiture par les militaires algériens. Le troisième a eu la vie sauve grâce à une chute vertigineuse dans un ravin qui lui a permis de se cacher des militaires algériens qui le cherchaient.
· Le 27 Août 2015, dans une opération de racket, un policier algérien assassine un commerçant kabyle à Iwadiyen après avoir échoué à lui soutirer de l’argent.
Sur le plan socio-économique, la situation est des plus tragiques:
· Chômage galopant et terrorisme bureaucratique sont conjugués à une insécurité savamment entretenue qui participent activement au désinvestissement et à l’appauvrissement de la Kabylie et où l’Etat algérien n’offre comme seules perspectives que la soumission ou la terreur.
· Désintégration du tissu social à travers l’effondrement des structures villageoises par leur mise sous la tutelle coloniale arabo-islamique et à travers la prolifération d’associations à caractère sociale visant à se substituer aux comités de village.
· Chantage politique et économique exercé sur l’ensemble du tissu associatif kabyle qui ne bénéficie d’aucune aide financière sans tourner le dos à la Kabylité.
· Pillage des ressources naturelles de Kabylie, Eau (barrages) sable ( Asif n Sebaou) etc
· Destruction systématique de la faune et de la flore par les incendies, les décharges anarchiques etc…
. Les agents de l’administration fiscale sont soumis à une terrible pression afin de racketter pour le compte de l’Etat algérien les opérateurs économiques qui ont choisi d’investir en Kabylie tandis queceux qui sont connus pour leur servitude et leur allégeance à Bouteflika bénéficient de toutes les largesses de l’appareil bureaucratique de l’Algérie coloniale.
Par ailleurs, au lieu d’investir dans la mise en place de structures économiques pour endiguer le chômage ou dans des structures de santé, de culture ou de loisir, quasi inexistantes en Kabylie, l’Etat algérien investi des milliards dans la construction tous azimut de prisons, de brigades de gendarmerie, de casernes militaire et de mosquées, imposant ainsi aux kabyles le choix entre mosquée et soumission ou répression et prison.
Les kabyles ne sont pas dupes et la grogne sociale ne cesse d’augmenter pour protester contre les pénuries d’eau, les manques de raccordement au gaz etc.,. Effectivement, il ne se passe pas un jour en Kabylie sans qu’une route ne soit bloquée ou qu’une mairie ne soit occupée par la population face à l’incurie crasseuse des administrations algériennes qui favorisent le pourrissement et face à la faiblesse des assemblées populaires qui sont dépourvues de tout pouvoir de décision au point que leurs élus sont devenus de simples fonctionnaires au service des chef de Daira et des Wali nommés à Alger.
Sur le plan politique, l’Etat colonial algérien opère une accélération du processus d’arabisation et de salafisation en vue de parachever la dépersonnalisation du pays kabyle. C’est ainsi par exemple que :
· Les meilleurs écoliers kabyles sont récompensés non pas par des ouvrages scientifiques ou littéraires qui leur ouvriraient l’esprit mais par de luxueux et volumineux Coran alors que « l’éducation islamique » est entamée dès le CP et se poursuit sur l’ensemble du parcours scolaire des élèves. Leurs connaissances en la matière sont probablement les seules à ne souffrir d’aucune lacune…
· Des salafistes sont délocalisés en masse en Kabylie au titre d’Imams, de professeurs d’éducation islamique ou de professeurs d’arabe. Ces Imams officiant dans les villages de Kabylie ont pour missions principale de détruire les rituels ancestraux Kabyles, notamment les rituels funéraires jugés contraires à la norme islamique des peuples arabes. C’est ainsi que dans certains villages par exemple, les imams tentent de proscrire les veillées et les chants funèbres.
· Des logements sociaux sont octroyés dans les grandes agglomérations kabyles à des terroristes dit repentis et à des populations arabophones au détriment des locaux kabyles sans compter le déplacement de populations arabes en Kabylie sous prétexte de catastrophe naturelle (séisme d’el asnam par exemple) ou de guerre (réfugiés arabes palestiniens et syriens)
En parallèle à cet investissement colossal dans la dépersonnalisation de la Kabylie, l’Etat algérien, à défaut d’avoir réussi à concurrencer le MAK sur le terrain, notamment à travers des organisations fantômes et des structures politiques algérianistes « d’origine kabyles », est passé aux menaces publiques contre le MAK. C’est ainsi que plusieurs centres de décision de l’Etat algérien, toujours par la voix de KDS notoires tels que Ouyahia et Sellal, ont proféré des menaces contre le MAK, ultime espoir pour la Kabylie.
Dans le même temps, certains cercles politiques, y compris kabyles, tentent inlassablement d’impliquer la Kabylie dans les luttes de clans qui font rage au sommet de l’Etat algérien, notamment par l’évocation des « origines kabyles » de certains de leurs membres, le tout conjugué à des provocations récurrentes, des menaces et des crimes commis sous couvert de bavures qui se succèdent dans le but évident de pousser à bout la Kabylie pour l’entrainer dans la violence et justifier ainsi sa répression.
Devant cet état de fait, le MAK dénonce et condamne avec la plus grande force les exactions coloniales de l’Etat algérien en Kabylie et appelle le peuple kabyle à la lucidité, à la vigilance, à la solidarité et à la fraternité afin de faire échouer les plans diaboliques de l’Etat algérien qui ne lésine sur aucun moyen pour « normaliser » la Kabylie, réduire à néant toutes les dimensions de la Kabylité (Taqvaylit). L’heure est au rassemblement des forces vives de la Kabylie afin de parer à tous les dangers qui la guettent.
Le MAK alerte l’opinion kabyle sur l’impératif vital de soustraire la Kabylie aux luttes des clans algériens qui ne la concerne en rien. Il rappelle que quel que soit le vainqueur, il ne fait aucun doute que le perdant sera comme d’habitude la Kabylie. L’histoire nous apprend que ces clans algériens s’affrontent pour détenir l’accès à la manne pétrolière mais que ces derniers retrouvent systématiquement leur cohésion contre la Kabylie.
Que ce soit Bouteflika ou son frère Said, que ce soit Toufik un autre, tous incarnent le malheur kabyle et la Kabylie ne doit pas se tromper de combat. Le seul combat qui mérite d’être mené c’est celui de l’instauration d’un Etat Kabyle libre, démocratique laïque et social en usant du droit du peuple kabyle à son autodétermination conformément au droit international qui consacre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
À la lumière de la situation gravissime que vit la Kabylie, le MAK qui ne cesse de réclamer le retrait des forces militaires algériennes de la Kabylie, réitère son appel en direction des comités de village et l’ensemble des organisations de la société civile afin de constituer un front kabyle contre la terreur érigée par l’État algérien en ultime perspective politique pour la Kabylie.
2- Préparation du congrès :
Le comité exécutif élargi a fait le bilan des préparatifs qui vont à bon train. L’accent a été mis sur l’importance de ce Rendez-vous politique qui doit constituer un tournant dans l’histoire du combat kabyle. Des près congrès seront organisés pour réunir toutes les conditions de sa réussite. La date de la tenue du congrès a été arrêté pour le 05 février 2016, le lieu sera quant à lui précisé au moment opportun. Les villages qui souhaiteraient abriter cet événement peuvent se proposer dès maintenant auprès de la direction du MAK.
Le congrès va consacrer le débat autour de l’avenir et du devenir de la Kabylie dans un esprit de rassemblement de toutes les sensibilités kabylistes, conformément au principe de l’autodétermination qui englobe aussi bien l'option de l’indépendance que celle de l’autonomie, dans le respect de la souveraineté du peuple kabyle à qui reviendra la décision finale qu’il exprimera lui-même par voie référendaire pour définir le mode de gouvernance qui lui convient le mieux.
Par ailleurs, le comité exécutif élargi, qui n’a pas manqué de saluer l’action diplomatique de l’Anavad et la participation de la Kabylie à la séance de travail du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève, lance un appel à Ferhat Mehenni pour se représenter à la présidence du GPK lors du prochain congrès sans pour autant exclure la possibilité d'autres candidatures.
Cet appel résulte des interpellations des militants et sympathisants du Mouvement ainsi que des personnalités kabyles qui estiment que la lutte engagée pour la libération de la Kabylie du joug colonial arabo-islamique incarné par l’Etat algérien a besoin de stabilité et de continuité.
De ce fait, ils exhortent le président de l’Anavad à poursuivre la mission historique dans laquelle il s’est engagé jusqu’à son aboutissement car le combat qui a été engagé a encore besoin de son courage politique et de son engagement sans faille.
Enfin, le MAK réitère son appel aux citoyennes et citoyens à participer massivement à la marche qui aura lieu à Akbou, le Samedi 12 septembre à 10h30 pour :
- Dénoncer la terreur et le regain de violence sciemment organisés en Kabylie
- Réaffirmer que la Kabylie n’a d’avenir que dans son unité et sa propre liberté
- Réaffirmer le soutien et la solidarité avec le Dr Fekhar et ses codétenus, illégalement détenus dans les geôles de l’Etat raciste et colonial algérien.
Leqser, le 04 septembre 2015
Bouaziz Ait Chebib, Président du MAK
MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE
Communiqué du Comité Exécutif du MAK
Le comité exécutif du MAK élargi aux présidents des conseils régionaux et universitaires, aux membres de la commission préparatoire du 3ème congrès du Mouvement, s’est réuni le 04 septembre à Leqser pour examiner l’ordre du jour suivant :
1- Situation politique, sécuritaire et socio-économique qui prévaut en Kabylie.
2- Préparation du 3è congrès du MAK.
1- Situation politique, économique et sécuritaire en Kabylie :
La Kabylie traverse une situation politique, économique et sécuritaire des plus alarmantes.
Sur le plan sécuritaire, celle-ci a été marquée par des « bavures » militaires et des crimes commis par les corps constitués de l’Etat algérien contre des citoyens kabyles. Ainsi, rien que pour le mois d’aout 2015, pas moins de quatre citoyens kabyles ont été assassinés par les forces dites de sécurité algériennes :
. Le 07 Août 2015, une jeune fille kabyle a été abattue par un gendarme algérien dans la localité kabyle des Issers pour avoir refusé sa demande en mariage.
· Le 21 Août 2015, trois jeunes kabyles ont été la cible d’une énième « bavure » militaire près de Makouda. Deux d’entre eux sont morts criblés de balles (240 impacts) avant d’être carbonisés par 3 grenades lancées dans leur voiture par les militaires algériens. Le troisième a eu la vie sauve grâce à une chute vertigineuse dans un ravin qui lui a permis de se cacher des militaires algériens qui le cherchaient.
· Le 27 Août 2015, dans une opération de racket, un policier algérien assassine un commerçant kabyle à Iwadiyen après avoir échoué à lui soutirer de l’argent.
Sur le plan socio-économique, la situation est des plus tragiques:
· Chômage galopant et terrorisme bureaucratique sont conjugués à une insécurité savamment entretenue qui participent activement au désinvestissement et à l’appauvrissement de la Kabylie et où l’Etat algérien n’offre comme seules perspectives que la soumission ou la terreur.
· Désintégration du tissu social à travers l’effondrement des structures villageoises par leur mise sous la tutelle coloniale arabo-islamique et à travers la prolifération d’associations à caractère sociale visant à se substituer aux comités de village.
· Chantage politique et économique exercé sur l’ensemble du tissu associatif kabyle qui ne bénéficie d’aucune aide financière sans tourner le dos à la Kabylité.
· Pillage des ressources naturelles de Kabylie, Eau (barrages) sable ( Asif n Sebaou) etc
· Destruction systématique de la faune et de la flore par les incendies, les décharges anarchiques etc…
. Les agents de l’administration fiscale sont soumis à une terrible pression afin de racketter pour le compte de l’Etat algérien les opérateurs économiques qui ont choisi d’investir en Kabylie tandis queceux qui sont connus pour leur servitude et leur allégeance à Bouteflika bénéficient de toutes les largesses de l’appareil bureaucratique de l’Algérie coloniale.
Par ailleurs, au lieu d’investir dans la mise en place de structures économiques pour endiguer le chômage ou dans des structures de santé, de culture ou de loisir, quasi inexistantes en Kabylie, l’Etat algérien investi des milliards dans la construction tous azimut de prisons, de brigades de gendarmerie, de casernes militaire et de mosquées, imposant ainsi aux kabyles le choix entre mosquée et soumission ou répression et prison.
Les kabyles ne sont pas dupes et la grogne sociale ne cesse d’augmenter pour protester contre les pénuries d’eau, les manques de raccordement au gaz etc.,. Effectivement, il ne se passe pas un jour en Kabylie sans qu’une route ne soit bloquée ou qu’une mairie ne soit occupée par la population face à l’incurie crasseuse des administrations algériennes qui favorisent le pourrissement et face à la faiblesse des assemblées populaires qui sont dépourvues de tout pouvoir de décision au point que leurs élus sont devenus de simples fonctionnaires au service des chef de Daira et des Wali nommés à Alger.
Sur le plan politique, l’Etat colonial algérien opère une accélération du processus d’arabisation et de salafisation en vue de parachever la dépersonnalisation du pays kabyle. C’est ainsi par exemple que :
· Les meilleurs écoliers kabyles sont récompensés non pas par des ouvrages scientifiques ou littéraires qui leur ouvriraient l’esprit mais par de luxueux et volumineux Coran alors que « l’éducation islamique » est entamée dès le CP et se poursuit sur l’ensemble du parcours scolaire des élèves. Leurs connaissances en la matière sont probablement les seules à ne souffrir d’aucune lacune…
· Des salafistes sont délocalisés en masse en Kabylie au titre d’Imams, de professeurs d’éducation islamique ou de professeurs d’arabe. Ces Imams officiant dans les villages de Kabylie ont pour missions principale de détruire les rituels ancestraux Kabyles, notamment les rituels funéraires jugés contraires à la norme islamique des peuples arabes. C’est ainsi que dans certains villages par exemple, les imams tentent de proscrire les veillées et les chants funèbres.
· Des logements sociaux sont octroyés dans les grandes agglomérations kabyles à des terroristes dit repentis et à des populations arabophones au détriment des locaux kabyles sans compter le déplacement de populations arabes en Kabylie sous prétexte de catastrophe naturelle (séisme d’el asnam par exemple) ou de guerre (réfugiés arabes palestiniens et syriens)
En parallèle à cet investissement colossal dans la dépersonnalisation de la Kabylie, l’Etat algérien, à défaut d’avoir réussi à concurrencer le MAK sur le terrain, notamment à travers des organisations fantômes et des structures politiques algérianistes « d’origine kabyles », est passé aux menaces publiques contre le MAK. C’est ainsi que plusieurs centres de décision de l’Etat algérien, toujours par la voix de KDS notoires tels que Ouyahia et Sellal, ont proféré des menaces contre le MAK, ultime espoir pour la Kabylie.
Dans le même temps, certains cercles politiques, y compris kabyles, tentent inlassablement d’impliquer la Kabylie dans les luttes de clans qui font rage au sommet de l’Etat algérien, notamment par l’évocation des « origines kabyles » de certains de leurs membres, le tout conjugué à des provocations récurrentes, des menaces et des crimes commis sous couvert de bavures qui se succèdent dans le but évident de pousser à bout la Kabylie pour l’entrainer dans la violence et justifier ainsi sa répression.
Devant cet état de fait, le MAK dénonce et condamne avec la plus grande force les exactions coloniales de l’Etat algérien en Kabylie et appelle le peuple kabyle à la lucidité, à la vigilance, à la solidarité et à la fraternité afin de faire échouer les plans diaboliques de l’Etat algérien qui ne lésine sur aucun moyen pour « normaliser » la Kabylie, réduire à néant toutes les dimensions de la Kabylité (Taqvaylit). L’heure est au rassemblement des forces vives de la Kabylie afin de parer à tous les dangers qui la guettent.
Le MAK alerte l’opinion kabyle sur l’impératif vital de soustraire la Kabylie aux luttes des clans algériens qui ne la concerne en rien. Il rappelle que quel que soit le vainqueur, il ne fait aucun doute que le perdant sera comme d’habitude la Kabylie. L’histoire nous apprend que ces clans algériens s’affrontent pour détenir l’accès à la manne pétrolière mais que ces derniers retrouvent systématiquement leur cohésion contre la Kabylie.
Que ce soit Bouteflika ou son frère Said, que ce soit Toufik un autre, tous incarnent le malheur kabyle et la Kabylie ne doit pas se tromper de combat. Le seul combat qui mérite d’être mené c’est celui de l’instauration d’un Etat Kabyle libre, démocratique laïque et social en usant du droit du peuple kabyle à son autodétermination conformément au droit international qui consacre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
À la lumière de la situation gravissime que vit la Kabylie, le MAK qui ne cesse de réclamer le retrait des forces militaires algériennes de la Kabylie, réitère son appel en direction des comités de village et l’ensemble des organisations de la société civile afin de constituer un front kabyle contre la terreur érigée par l’État algérien en ultime perspective politique pour la Kabylie.
2- Préparation du congrès :
Le comité exécutif élargi a fait le bilan des préparatifs qui vont à bon train. L’accent a été mis sur l’importance de ce Rendez-vous politique qui doit constituer un tournant dans l’histoire du combat kabyle. Des près congrès seront organisés pour réunir toutes les conditions de sa réussite. La date de la tenue du congrès a été arrêté pour le 05 février 2016, le lieu sera quant à lui précisé au moment opportun. Les villages qui souhaiteraient abriter cet événement peuvent se proposer dès maintenant auprès de la direction du MAK.
Le congrès va consacrer le débat autour de l’avenir et du devenir de la Kabylie dans un esprit de rassemblement de toutes les sensibilités kabylistes, conformément au principe de l’autodétermination qui englobe aussi bien l'option de l’indépendance que celle de l’autonomie, dans le respect de la souveraineté du peuple kabyle à qui reviendra la décision finale qu’il exprimera lui-même par voie référendaire pour définir le mode de gouvernance qui lui convient le mieux.
Par ailleurs, le comité exécutif élargi, qui n’a pas manqué de saluer l’action diplomatique de l’Anavad et la participation de la Kabylie à la séance de travail du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève, lance un appel à Ferhat Mehenni pour se représenter à la présidence du GPK lors du prochain congrès sans pour autant exclure la possibilité d'autres candidatures.
Cet appel résulte des interpellations des militants et sympathisants du Mouvement ainsi que des personnalités kabyles qui estiment que la lutte engagée pour la libération de la Kabylie du joug colonial arabo-islamique incarné par l’Etat algérien a besoin de stabilité et de continuité.
De ce fait, ils exhortent le président de l’Anavad à poursuivre la mission historique dans laquelle il s’est engagé jusqu’à son aboutissement car le combat qui a été engagé a encore besoin de son courage politique et de son engagement sans faille.
Enfin, le MAK réitère son appel aux citoyennes et citoyens à participer massivement à la marche qui aura lieu à Akbou, le Samedi 12 septembre à 10h30 pour :
- Dénoncer la terreur et le regain de violence sciemment organisés en Kabylie
- Réaffirmer que la Kabylie n’a d’avenir que dans son unité et sa propre liberté
- Réaffirmer le soutien et la solidarité avec le Dr Fekhar et ses codétenus, illégalement détenus dans les geôles de l’Etat raciste et colonial algérien.
Leqser, le 04 septembre 2015
Bouaziz Ait Chebib, Président du MAK