(PH/MAK)
Suite au rassemblement citoyen qui s'est constitué ce mercredi matin devant le commissariat de LNI en signe de soutien aux militants du MAK, victime de la répression algérienne, la police coloniale a tenté de provoquer les militants. C'est ainsi qu'un policier a fait un clin d'œil suggestif à Samira Mehdi, la toute jeune membre du nouvel exécutif du MAK, occupant la fonction de Secrétaire nationale à la Promotion de la Culture kabyle.
La provocation est vite stoppée par le militant Cacnaq Salahi qui a vertement remis à sa place le policier algérien, censé être un "agent de maintien de l'ordre". Le policier, fort de ses convictions d'impunité et de déni de droit, a tenté de l'arrêter mais la population est intervenue, et la police coloniale l'a relâché par peur de la réaction populaire. La situation a failli dégénérer mais le calme est peu à peu revenu.
Ensuite, Mouloud SEKLI, Yuva DJOUAHER, Mohand SADI, Khellaf AIT-CHEBIB ont été relâchés après avoir été interrogés sur les événements du 14 juin et leur activisme au sein du MAK. Comme leurs autres camarades, ils ont dignement assumé leur engagement tout en insistant sur le fait que le 14 juin dernier ce sont eux qui ont subi la barbarie de la répression algérienne.
Quant à Achour Arrouche, il est le dernier à être sorti du commissariat. Il a été interrogé sur ses activités avec le MAK et surtout sur ses rapports avec les deux présidents, Ferhat Mehenni, président de l'Anavad, et Bouaziz Ait Chebib, président du MAK. Achour a évidemment assumé son engagement, tout comme le fait qu'il entretienne d'excellents rapports de fraternité et de militantisme avec les deux présidents, ajoutant qu'il était en contact permanent avec les deux, comme avec l'ensemble des autres militants et responsables.
Enfin, il y a lieu de préciser que Mohand SADI est de nouveau convoqué mais au au commissariat central de Tizi-Ouzou, cette fois.
Contacté par Siwel, le président du MAK, Mas Bouaziz Ait Chebib, a exprimé sa solidarité pleine et entière avec les militants, tout comme il a tenu à saluer la forte mobilisation populaire qui a démontré une fois de plus que la Kabylie reste, plus que jamais attachée aux valeurs de Laanaya.
cdb/zp/wbw
SIWEL 201131 JUL 16
La provocation est vite stoppée par le militant Cacnaq Salahi qui a vertement remis à sa place le policier algérien, censé être un "agent de maintien de l'ordre". Le policier, fort de ses convictions d'impunité et de déni de droit, a tenté de l'arrêter mais la population est intervenue, et la police coloniale l'a relâché par peur de la réaction populaire. La situation a failli dégénérer mais le calme est peu à peu revenu.
Ensuite, Mouloud SEKLI, Yuva DJOUAHER, Mohand SADI, Khellaf AIT-CHEBIB ont été relâchés après avoir été interrogés sur les événements du 14 juin et leur activisme au sein du MAK. Comme leurs autres camarades, ils ont dignement assumé leur engagement tout en insistant sur le fait que le 14 juin dernier ce sont eux qui ont subi la barbarie de la répression algérienne.
Quant à Achour Arrouche, il est le dernier à être sorti du commissariat. Il a été interrogé sur ses activités avec le MAK et surtout sur ses rapports avec les deux présidents, Ferhat Mehenni, président de l'Anavad, et Bouaziz Ait Chebib, président du MAK. Achour a évidemment assumé son engagement, tout comme le fait qu'il entretienne d'excellents rapports de fraternité et de militantisme avec les deux présidents, ajoutant qu'il était en contact permanent avec les deux, comme avec l'ensemble des autres militants et responsables.
Enfin, il y a lieu de préciser que Mohand SADI est de nouveau convoqué mais au au commissariat central de Tizi-Ouzou, cette fois.
Contacté par Siwel, le président du MAK, Mas Bouaziz Ait Chebib, a exprimé sa solidarité pleine et entière avec les militants, tout comme il a tenu à saluer la forte mobilisation populaire qui a démontré une fois de plus que la Kabylie reste, plus que jamais attachée aux valeurs de Laanaya.
cdb/zp/wbw
SIWEL 201131 JUL 16