Jour de l'enterrement de Matoub Lounès (PH/DR)
Le jour de l'enterrement du Rebelle Algérien, tous les Algériens des deux sexes des moindres recoins de la vaste Algérie unie par la rage au cœur et aux yeux endoloris: enfants, femmes, hommes, jeunes, vieux se déversaient à la maison du défunt Rebelle où devait être enterré, en marchant à pied nus en d'interminables processions funèbres. Mais en Kabylie, tous les Kabyles se furent sciemment cloitrés chez-eux, emmurés dans un silence approbateur, voire complice. Il y eut même beaucoup qui exprimèrent publiquement leur réjouissance et leur soulagement que ce chanteur dévergondé fût enterré dans le jardin de sa maison et non au cimetière musulman du village qui est ainsi prémuni d'une profanation certaine.
A peine trois années plus tard, les scélérats kabyles récidivent encore: Durant les festivités annuelles du 20 Avril, date symbole vénérée, celle de la réappropriation par les Algériens de leur authentique identité millénaire, des jeunes Algériens se faisaient canarder à bout portant en plein rues des principales villes Algériennes par des groupes armés non-identifiés, usant des balles explosives. Ce fut une hécatombe.
Plus de 130 jeunes Algériens tombaient mains nues en victimes et des milliers de blessés furent handicapés à vie. Dans toutes les villes et les campagnes d'Algérie, la population fut légitimement inconsolable, outrée par ces crimes barbares qui fauchaient à la fleur d'âge leur compatriotes, embrasaient littéralement les rues d'Algérie pour crier leur indignation, scander à gorges déployées leur condamnation sans réserve de ces crimes et réclamer à ce que les auteurs de ces inacceptables forfaits soient immédiatement arrêtés et jugés pour répondre de leurs odieux crimes.
En Kabylie par contre, toujours au pays des scélérats, c'est le silence criminel, celui du consentement. Aucune âme empathique n'en fut affligée. Bien au contraire, ils s'en furent réjouis dans leur for-intérieur, c'est comme si l'on écrasait des insectes néfastes qui polluaient l'environnement sain algérien. Summum du zèle kabyle, beaucoup de ces Kabyles fossoyeurs, furent plutôt consternés par la mort accidentelle d'un jeune de la Palestine, un lointain pays sous occupation, organisant spontanément des marches et des rassemblements sur les places publiques des villes kabyles pour se solidariser avec la victime et condamner énergiquement le crime du jeune palestinien du lointain "Proche-Orient" qu'ils considèrent malgré le bon sens, plus proche de leur peuple que les jeunes victimes Algériennes que des balles explosives fauchaient à quelque lieues à peine, de leur Kabylie fétiche. Et dire que ces fossoyeurs continuent à claironner à ce jour sur tout les toits de Kabylie leur attachement à l' "Unité nationale" !
C'est ainsi qu'il y a 14 ans, jour pour jour, un certain 5 Juin 2001, un groupe de vaillants militants Algériens, outrés et atterrés par l'insoutenable prévarication répétitive de ces scélérats et hypocrites Kabyles, fondèrent un mouvement nationaliste qui revendique, à raison, à ce que la Kabylie soit officiellement mise ne rupture de ban, répudiée de la fraternité et isolée de la glorieuse Algérie. Courageuse cause, certes.
Comment demeurer en effet insensible, démuni de sympathie avec ces valeureux et vertueux Algériens invétérés d'empathie et imbus des nobles valeurs de solidarité avec le Prochain, de compassion et d'humanisme sans réserve ?
Assurément, la cause algérienne est un combat que devrait soutenir sans réserve tous les Humanistes et les militants des causes justes de par le monde...
Si le bon sens ne pouvait servir d'argument, sa contraposée, ou son symétrique persuaderait-il ? Je témoigne de ceci et j'ose espérer que le monde soit débarrassé de ses miroirs...
Dahmane At Ali,
Pise, le 5 Juin 2015.
SIWEL 061930 JUIN 15
A peine trois années plus tard, les scélérats kabyles récidivent encore: Durant les festivités annuelles du 20 Avril, date symbole vénérée, celle de la réappropriation par les Algériens de leur authentique identité millénaire, des jeunes Algériens se faisaient canarder à bout portant en plein rues des principales villes Algériennes par des groupes armés non-identifiés, usant des balles explosives. Ce fut une hécatombe.
Plus de 130 jeunes Algériens tombaient mains nues en victimes et des milliers de blessés furent handicapés à vie. Dans toutes les villes et les campagnes d'Algérie, la population fut légitimement inconsolable, outrée par ces crimes barbares qui fauchaient à la fleur d'âge leur compatriotes, embrasaient littéralement les rues d'Algérie pour crier leur indignation, scander à gorges déployées leur condamnation sans réserve de ces crimes et réclamer à ce que les auteurs de ces inacceptables forfaits soient immédiatement arrêtés et jugés pour répondre de leurs odieux crimes.
En Kabylie par contre, toujours au pays des scélérats, c'est le silence criminel, celui du consentement. Aucune âme empathique n'en fut affligée. Bien au contraire, ils s'en furent réjouis dans leur for-intérieur, c'est comme si l'on écrasait des insectes néfastes qui polluaient l'environnement sain algérien. Summum du zèle kabyle, beaucoup de ces Kabyles fossoyeurs, furent plutôt consternés par la mort accidentelle d'un jeune de la Palestine, un lointain pays sous occupation, organisant spontanément des marches et des rassemblements sur les places publiques des villes kabyles pour se solidariser avec la victime et condamner énergiquement le crime du jeune palestinien du lointain "Proche-Orient" qu'ils considèrent malgré le bon sens, plus proche de leur peuple que les jeunes victimes Algériennes que des balles explosives fauchaient à quelque lieues à peine, de leur Kabylie fétiche. Et dire que ces fossoyeurs continuent à claironner à ce jour sur tout les toits de Kabylie leur attachement à l' "Unité nationale" !
C'est ainsi qu'il y a 14 ans, jour pour jour, un certain 5 Juin 2001, un groupe de vaillants militants Algériens, outrés et atterrés par l'insoutenable prévarication répétitive de ces scélérats et hypocrites Kabyles, fondèrent un mouvement nationaliste qui revendique, à raison, à ce que la Kabylie soit officiellement mise ne rupture de ban, répudiée de la fraternité et isolée de la glorieuse Algérie. Courageuse cause, certes.
Comment demeurer en effet insensible, démuni de sympathie avec ces valeureux et vertueux Algériens invétérés d'empathie et imbus des nobles valeurs de solidarité avec le Prochain, de compassion et d'humanisme sans réserve ?
Assurément, la cause algérienne est un combat que devrait soutenir sans réserve tous les Humanistes et les militants des causes justes de par le monde...
Si le bon sens ne pouvait servir d'argument, sa contraposée, ou son symétrique persuaderait-il ? Je témoigne de ceci et j'ose espérer que le monde soit débarrassé de ses miroirs...
Dahmane At Ali,
Pise, le 5 Juin 2015.
SIWEL 061930 JUIN 15