Mustapha Ourrad, la victime kabyle, était correcteur à Charlie Hebdo (PH/DR)
Parmi les douze victimes de l'attentat terroriste perpétré contre la rédaction de Charlie Hebdo, il y avait un Kabyle: Mustapha Ourrad.
Orphelin, il avait quitté l'Algérie à l'âge de 20 ans. Ce sont ses amis qui lui avaient payé son "billet pour la Liberté". Il ne savait pas que les hordes islamo-intégristes allaient le pourchasser jusque dans le cœur-même de la "Liberté d'expression": La rédaction de Charlie Hebdo ! la rédaction d'un journal TOTALEMENT LIBRE, sans peur, sans tabou et où le "politiquement correct" de la majeure partie de la presse occidentale était banni...
Le leader du combat national kabyle, Ferhat Mehenni a tenu à rendre hommage à cette nouvelle victime des hordes islamistes : " si Mustapha Ourrad était orphelin de père et de mère il ne l'était pas de sa patrie la Kabylie dont il se revendiquait. Aussi la Kabylie rend hommage à l'un de ses enfants lâchement assassiné par les hordes islamistes".
Notre rédaction n'a pas encore pu savoir où et quand auront lieu les funérailles de Mustapha Ourrad mais les kabyles de la diaspora sont appelés à lui rendre l'hommage qui lui est dû. Nous reviendrons sur cette information dès que nous en saurons plus.
Voici comment il a été dépeins par la rédaction du Journal le Monde
Mustapha Ourrad était correcteur à Charlie Hebdo après avoir longtemps travaillé pour Viva, le magazine des fédérations des mutuelles de France. Il était né en Algérie, mais se revendiquait « kabyle ». Orphelin, il était arrivé en France à vingt ans au terme d'un voyage payé par ses amis.
Après un parcours chaotique, il avait intégré une maison d'édition puis divers journaux où il était apprécié pour ses qualités de correcteur, son érudition, mais aussi son sens aigu de l'autodérision. Autodidacte, cet homme discret impressionnait ses amis par sa culture, notamment des philosophes et de Nietzsche en particulier. Il avait pour livre de chevet le livre d'Albert Cossery, Mendiants et orgueilleux. Ses amis se disent « anéantis » par la perte d'un « homme très aimé ».
zp,
SIWEL 081244 JAN 15
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