Mustapha Ourrad était un kabyle qui se revendiquait foncièrement kabyle, comme l’avait précisé par respect à sa mémoire de rares journaux français tel que Le Monde et le JDD.
Né en Kabylie à At Larba, dans la région des At Yanni, à 45 km au sud de Tizi Ouzou, Mustapha Ourrad « pouvait préciser “vivement” que l'accent prononcé qu'il avait gardé était un “accent kabyle” », témoigne l’une de ses anciennes collègues sur le Blog des correcteurs du journal Le Monde. Christophe Baffier-Candès, correcteur de Charlie Hebdo de 1992 à 2001, parle également de celui qui a pris sa suite en ces termes : « Mustapha était toujours pince-sans-rire, et adorable. J’ai de très bons souvenirs avec lui. C’était une personne très cultivée, capable de citer intégralement de mémoire des poèmes entiers. Il est toujours resté très proche de la littérature. Autodidacte, passionné par les civilisations berbère et kabyle, il l’était autant de la langue française et de ses finesses. »
Dans le flot des informations liées à l’attentat islamo-terroriste de Charlie Hebdo, très peu de rédactions ont cité Mustapha Ourrad parmi les victimes des « frères Kouachis », encore moins en tant que kabyle, comme il se revendiquait lui-même. Parmi les rédactions ayant cité son nom, seule la rédaction du journal Le Monde a eu la délicatesse de respecter la manière dont il se définissait lui-même : « Mustapha Ourrad était correcteur à Charlie Hebdo après avoir longtemps travaillé pour Viva,. Il était né en Algérie, mais se revendiquait « kabyle ». Orphelin, il était arrivé en France à 20 ans, au terme d'un voyage payé par ses amis…. », pour les autres, il était un "algérien".
L’islamisme et son corollaire le terrorisme étant désormais des fléaux mondialisés, notamment grâce aux pétrodollars des amis et alliés de l’Occident que sont le Qatar et l’Arabie saoudite, l’envol de Mustapha Ourrad vers la ville des lumières ne lui aura pas épargné de se faire assassiner comme bon nombre de ses compatriotes kabyles. Ainsi, c'est à partir de Paris que le nom de Mustapha Ourrad s’est rajouté à la longue liste des kabyles fauchés par les hordes islamistes. En effet, arrivé à l’âge de 20 ans en France, ses amis qui lui avaient payé un "billet pour la Liberté", ils ne savaient pas que les hordes islamo-intégristes allaient le pourchasser jusque dans le cœur-même de la "Liberté d'expression", en pleine réunion de la rédaction de Charlie Hebdo !
Alors qu'à Paris, seuls les kabyles rendent hommage à un autre des leurs assassiné par les hordes intégristes; ces mêmes hordes manifestaient à Alger contre Charlie Hebdo, vociférant leur slogan phare : "Kouachi Chouhada!", à commencer par certains membres de l'alliance laïco-islamiste de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) qui manifestaient en tête de cortège...
zp,
SIWEL 071612 JAN 16
Né en Kabylie à At Larba, dans la région des At Yanni, à 45 km au sud de Tizi Ouzou, Mustapha Ourrad « pouvait préciser “vivement” que l'accent prononcé qu'il avait gardé était un “accent kabyle” », témoigne l’une de ses anciennes collègues sur le Blog des correcteurs du journal Le Monde. Christophe Baffier-Candès, correcteur de Charlie Hebdo de 1992 à 2001, parle également de celui qui a pris sa suite en ces termes : « Mustapha était toujours pince-sans-rire, et adorable. J’ai de très bons souvenirs avec lui. C’était une personne très cultivée, capable de citer intégralement de mémoire des poèmes entiers. Il est toujours resté très proche de la littérature. Autodidacte, passionné par les civilisations berbère et kabyle, il l’était autant de la langue française et de ses finesses. »
Dans le flot des informations liées à l’attentat islamo-terroriste de Charlie Hebdo, très peu de rédactions ont cité Mustapha Ourrad parmi les victimes des « frères Kouachis », encore moins en tant que kabyle, comme il se revendiquait lui-même. Parmi les rédactions ayant cité son nom, seule la rédaction du journal Le Monde a eu la délicatesse de respecter la manière dont il se définissait lui-même : « Mustapha Ourrad était correcteur à Charlie Hebdo après avoir longtemps travaillé pour Viva,. Il était né en Algérie, mais se revendiquait « kabyle ». Orphelin, il était arrivé en France à 20 ans, au terme d'un voyage payé par ses amis…. », pour les autres, il était un "algérien".
L’islamisme et son corollaire le terrorisme étant désormais des fléaux mondialisés, notamment grâce aux pétrodollars des amis et alliés de l’Occident que sont le Qatar et l’Arabie saoudite, l’envol de Mustapha Ourrad vers la ville des lumières ne lui aura pas épargné de se faire assassiner comme bon nombre de ses compatriotes kabyles. Ainsi, c'est à partir de Paris que le nom de Mustapha Ourrad s’est rajouté à la longue liste des kabyles fauchés par les hordes islamistes. En effet, arrivé à l’âge de 20 ans en France, ses amis qui lui avaient payé un "billet pour la Liberté", ils ne savaient pas que les hordes islamo-intégristes allaient le pourchasser jusque dans le cœur-même de la "Liberté d'expression", en pleine réunion de la rédaction de Charlie Hebdo !
Alors qu'à Paris, seuls les kabyles rendent hommage à un autre des leurs assassiné par les hordes intégristes; ces mêmes hordes manifestaient à Alger contre Charlie Hebdo, vociférant leur slogan phare : "Kouachi Chouhada!", à commencer par certains membres de l'alliance laïco-islamiste de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) qui manifestaient en tête de cortège...
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SIWEL 071612 JAN 16